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    Site & Sound: Sister Suvi 


    http://www.sistersuvi.com/
    http://www.myspace.com/sistersuvi

    Les canadiens de Sister Suvi nous emporte dans une danse folle , faites de cassures rythmiques , et de guitares mélodiques , fort entrainantes . Tout ceci n'est pas sans rapeller les mélodies psychées de certains groupes des années 70 . Ce n'est qu'au fur et à mesure de l'album qu'on commence à se rendre compte de son potentiel .
    Sister Suvi - Now I Am Champion , ne délivrera pas tout ça magie à la première écoute ;ceux qui prendront le temps de l'écouter , sauront alors la vérité !
    Un album à découvrir .

    by DJ DemonAngel


    Sister Suvi are a strange meeting of three very different minds. Strangest of the three is Merrill Garbus (tUnE-YaRds), whose swooping voice and arch ukulele make her sound like she just escaped from the circus. Drummer Nico Dann is her opposite: a fiendishly precise percussionist with jazzbo credentials, Dann is as straight and unflappable as a Hal Hartley leading man. And Patrick Gregoire (also of Islands), a self-described indie rock guy with a moaning tenor, is the fulcrum. I first caught Sister Suvi on a bill with Canadian compatriots Shapes and Sizes, who are another eclectic and free-thinking band with an engaging female lead beside a stolid male. But Sister Suvi rightly took the headlining spot: where that band has found its style in fits and starts, Sister Suvi jumped in up to their chin.

    The "Montoronto"-based trio brings a raft of influences to their first full-length, Now I Am Champion, and it takes a couple of listens to enjoy all its strengths. The first impression, from singles like the breakneck "The Lot" or Zeppelin-esque "Golden", is of an off-kilter indie rock act. The production is raw but muddy, and when the songs get loud-- and all of them do-- the guitars smear and the vocals can be a blur. But then you catch the stellar bass lines (by both Gregoire and Garbus), the groovy shimmy of "Desolation", and the jazz/reggae rhythm and psychotic lyrics of "American". The three-part harmonies are brash but complex, and Dann’s drum parts are relentlessly fascinating. And Garbus sports a uke, but she never treats it gently: The amplification makes it an aggressive lead instrument, and it also sounds great bowed, as on "Longlegs".

    All three member split lead vocals, but when Garbus takes the mic, she risks stealing the show. Each of her songs sticks her in a new weird character, tossing political and religious signifiers like cherry bombs and giving the album its centerpiece on "American", a song that mixes the daffy with the depraved: Even as she waxes poetic about her "tushy," she sings a song about a love so destructive that it has to see guts and flesh to feel realized. Whether it's about obsessive love, or an allegory for how we like to export the American dream guns-first, the song is a captivating horror show.

    The weird whoops and calls on title track "Champion" may warm up the song, but you'll stay for the chorus, where Garbus tears loose: Her wail is huge and vast, and the band rises just as quickly. As the most flamboyant member of the trio it would be easy for her to dominate it, and thankfully she doesn't. Sister Suvi are a collaborative trio, three different but equal partners who just found a repertoire that set them all on fire. And they sound like they're just getting started.

    Chris Dahlen
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    Note :
    Tracklist :
    1. Deadwood
    2. Desolation
    3. The Lot
    4. Claymation
    5. American
    6. Longlegs
    7. Agua
    8. Champion
    9. Golden
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    Découvrez la playlist White Lies - To lose my life (2009)

    http://www.whitelies.com/
    http://www.myspace.com/whitelies

    par
    Noémie Lecoq

    Il y a un peu plus d’un an, les trois membres de White Lies jouaient encore sous le nom froussard de Fear of Flying de la pop délurée et hérissée. Alors que les Wombats ordonnent gaiement Let’s Dance to Joy Division, ils décident de désobéir : leur credo, ce sera plutôt "Broyons du noir sur du Joy Division." Véritable tableau d’affichage pour cette génération d’artistes à l’ère du 2.0, le bulletin MySpace tombe un jour d’octobre 2007 : "Fear of Flying est mort. Vive White Lies !"

     

    Ce changement de nom leur permet de faire table rase de leur première expérience musicale, formatrice mais trop éloignée de leurs préoccupations profondes. "Notre identité s’est peu à peu affinée pendant notre adolescence et nos envies étaient devenues trop différentes de Fear of Flying, déclare le bassiste et principal songwriter Charles Cave. Arrêter un groupe dont on fait partie depuis quatre ans, ce n’est pas une décision aussi radicale qu’on pourrait l’imaginer. C’était une nécessité, une évidence." Cette dernière étape d’une évolution de style officialise désormais leur nouvel état d’esprit – la fête est finie.

     

    Ils se sont rencontrés à l’école, mais à entendre ces chansons tourmentées et lyriques on les croirait sur parole s’ils affirmaient s’être vus pour la première fois lors d’une messe funèbre ou dans la nef d’une église gothique en ruines. Chez White Lies, le ton est résolument grave : avec son chant solennel et ses chemises noires boutonnées jusqu’en haut, Harry McVeigh aurait même pu incarner Ian Curtis dans Control. Pourtant, ils avouent s’inspirer de groupes plus récents comme Interpol, adeptes du recyclage eighties, sans forcément remonter jusqu’aux sources évidentes de ce rock aux idées noires. "A vrai dire, c’est à force d’être comparés à Echo & The Bunnymen et à Joy Division que l’on a commencé à découvrir ces deux groupes", explique avec candeur Harry McVeigh.

     

    Une fois n’est pas coutume, on peut se fier à la pochette du disque pour comprendre son contenu : un paysage industriel et lugubre en noir et blanc (mais surtout en noir), où se dressent trois cheminées. Le ton est donné. Il suffit aussi de regarder une photo promotionnelle du groupe sur MySpace, évidemment tout en noir et blanc. Tous les trois apparaissent visages blêmes et mèches de jais sous un ciel menaçant, avec l’air de poètes maudits revenus d’outre-tombe.

     

    Une bonne partie des dix morceaux de To Lose My Life… aborde le thème de la mort, à commencer par la toute première chanson, intitulée en toute logique Death. Même voix spectrale sur la chanson qui donne son nom à l’album, To Lose My Life. La mélodie de ce refrain, qui résonnera sans doute dans les plus grandes salles d’ici peu, rappelle vaguement le hit Such a Shame de Talk Talk, mais ses textes beaucoup moins : "Vieillissons ensemble et mourrons en même temps." Une curieuse proposition pour un refrain aussi glorieux.

     

    Si les paroles de White Lies explorent de près ou de loin le champ lexical de la mort, elles sont indissociables d’un sujet a priori nettement plus joyeux : l’amour. The Price of Love, une merveille ténébreuse sur le thème du kidnapping qui finit mal, vient clôturer l’album en déployant peu à peu sa force épique sur fond de guitares lancinantes, de violons aiguisés et de batterie guerrière. Ne surtout pas se fier aux titres visiblement plus positifs comme From The Stars, qui démarre en fait par la phrase "J’ai revu un vieil ami à un enterrement." Soigneusement rabat-joie mais d’une efficacité redoutable, ce premier album brille autant dans la retenue envoûtante des couplets que dans l’explosion exaltante des refrains, déjà capables d’enthousiasmer des foules, peut-être intriguées par le mystère que le groupe aime cultiver. A une époque où chaque artiste peut tenir son blog et détailler sa vie au jour le jour, White Lies préfère distiller l’information avec parcimonie. "J’aime les artistes qui savent garder une part d’ombre, déclare Charles Cave. Quand White Lies est né, nous voulions simplement mettre nos chansons sur MySpace. Tout le reste, une photo ou une liste d’influences, ne fait que distraire l’auditeur. On ne tiendra jamais de blog. De toute façon, ça n’intéresserait personne."

     

    Loin d’être convaincu par cette dernière affirmation, on apprendra tout de même que les membres de White Lies ont grandi dans l’Ouest de Londres, entre Shepherd’s Bush et Chiswick et qu’ils ont toujours adoré l’art sous toutes ses formes. Le batteur a étudié la photographie, le chanteur l’histoire de l’art et le bassiste se destinait à une carrière de comédien. Mais c'est la musique, une passion chevillée au corps depuis l'enfance, qui a uni les trois garçons : une question de vie ou de mort. Jamais Londres n'avait à ce point ressemblé à un faubourg de Manchester.

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    Mr Hudson - White Lies

     

    Note :

    track listing
    1. Death
    2. To Lose My Life
    3. A Place To Hide
    4. Fifty On Our Foreheads
    5. Unfinished Business
    6. E.S.T.
    7. From The Stars
    8. Farewell To The Fairground
    9. Nothing To Give
    10. The Price Of Love

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  • Heavy Blues Classic Rock Comp
    Modern hard psyche Not really much in the way of true blues - more rock with lots of fuzz changing tempos. Good overview of retrorock.
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  •  
    Il n'est pas toujours évident de se rendre compte de la puissance d'une simple galette et ce Radiant, Discharged, Crossed-off fait évidemment partie de celles-ci. Et pourtant, ça fait déjà pas mal d'années que ce morceau de plastique, produisant des sons déstructurés et bizarroïdes, traîne dans mes diverses platines, et ce n'est qu'aujourd'hui, qu'il me semble l'apprivoiser. Mais il n'en est rien. Et oui, on n'apprivoise pas Bästard, on en devient que purement et simplement des esclaves. Leur musique entêtante, fusionnant parfaitement l'industriel avec la noise, se propage insidieusement dans nos corps malades, ordonnant jusqu'à la moindre parcelle de peau, une attention sans faille. La pureté du son nous transporte religieusement jusqu'à actionner ce fameux bouton repeat à l'infini. Car non content de nous produire ce chef d'œuvre du genre, personne ne peut le nier, le groupe pousse le vice et nous refourgue là, une drogue des plus pure et des plus naturelle. On entre en urgence, sans opposer de résistance, dans les ordres bästardiennes, accro jusqu'à la moëlle...
    par Sbd
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  •  
    Avant-hier en allant faire un tour chez mon libraire, mon organe visuel a été attiré par une ville incendiée surplombée par ces quelques mots : The Good, The Bad And The Queen. En bon consommateur, je me suis dit que j’allais acheter cet album, sachant que je ne pourrais y trouver que du bon à l’intérieur. Car non, je ne suis pas complètement ignare, je sais qui est le leader de ce nouveau groupe : Damon Albarn, chanteur de Blur et membre éminent de Gorillaz. Ce que je ne savais pas, par contre, et que j’ai appris par la suite, c’est que Paul Simonon, ancien bassiste du Clash, fait également partie de ce groupe. Imaginez donc l’envie pressante qu’il m’a pris d’écouter ce nouveau chef d’oeuvre. Je suis rentré et j’ai immédiatement lancé le CD. Diantre, ça commence par un petit riff de guitare sèche, avec l’impression étrange que c’est joué sur une guitare plus vieille que ta grand-mère. C’est simple, c’est efficace. Et là, par-dessus ce phrasé de guitare, la voix de Damon Albarn vient se poser. Je crois que la partie chant est ce que je préfère dans ce groupe. Ce type possède le don de me faire complètement planer rien qu’en chantant des paroles assez basiques : « If you don’t know it now then you will do ». Et là, comme si ce n’était pas assez, Simonon vient apporter sa contribution : le plan de basse est lancé, et là c’est juste l’extase. Surtout si tes enceintes ont de bonnes basses, en fait. La batterie démarre, peu après, donnant à l’ensemble un rythme déjà pré-existant. Diantre, c’est beau, et c’est surtout très homogène. La chanson se finit sur une cacophonie plutôt travaillée, avec un piano qui se rajoute, et des effets probablement ajoutés par Musique Assistée par Ordinateur. En bref, une chanson parfaite. Mais l’album tient-il la longueur ? De la même façon qu’History Song commence, 80’s life, la seconde chanson, débute par un plan de piano qui se répète tout au long de la chanson. La voix d’Albarn fait à nouveau son apparition, avec cette voix en plus des choeurs qui rendent très, très bien. La plupart des chansons commencent comme ça. Il y a toujours un plan qui reste jusqu’à la fin, que ce soit un plan de piano ou de guitare. Les parties basses sont justes magnifiques, et que dire du chant si ce n’est que ce mec est captivant. On obtient donc un album assez homogène, ce qui peut plaire ou déplaire. Personnellement j’apprécie, surtout que ce n’est pas que le style qui perdure mais également la qualité des chansons, et ça, c’est rare. Mes chansons préférées restent celles jouées à la guitare, donc par Simon Tong, ancien guitariste de The Verve et ayant contribué à Demon Days. On ressent par endroit la présence de Tony Allen, artiste d’afro-beat, notamment sur la chanson Northern Whale. En bref, ce nouveau groupe est une vraie tuerie, je le conseille chaudement. En espérant qu’ils passent le cap du second album.
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