• http://www.myspace.com/iziamusic



    Auteur : Pierig
    (Publié le 01/05/2007)
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    Du haut de ses 16 ans, Izia éclate par la grandeur de sa voix et une maturité plus que troublante dans la puissance infinie de son timbre. Bien que pierre centrale de l'édifice, l'architecture musicale se construit pour et autour d'elle, dans des mélodies rock sans grande révolution. Sans même un enregistrement en poche, elle s'élance, insouciante, dans un univers artistique personnalisé. Preuve d'un talent instinctif, les seuls 4 titres lâchés sur son myspace ont réussi à envoûter la rédaction d'AR : Izia est notre sélection du mois de mai.

    Le doux riff intemporel de "Let me alone" se noie dans une voix charnelle et cassée, avant de déchirer toute sa puissance dans un ton bien plus intense et musclé. Tout fonctionne, entre le son pop de Stars et la fièvre de You Say Party! We Say Die!, conforme mais si jouissif, bien loin d'une adolescente accro de la mèche et du portable, et sans parallèle aux produits marketing rock d'aujourd'hui (Les Plastiscines notamment). Analogue, "The light" débute en un rythme caressant, puis asservit la douceur par la passion d'un son euphorique. Comme toute histoire d'amour, elle s'évanouit en rage. Et la lumière s'estompe.

    Chef d'œuvre technique, "Blind" repose sur la maîtrise rythmique et la voix envoûtée d'Izia, épousée d'une mélodie protectrice assurant l'essentiel par un jeu batterie/guitares performant et certainement le plus abouti des 4 titres. Loin d'un esprit "Nouvelle Star" basé uniquement sur la performance, la prouesse vocale signée de la jeune parisienne s'accompagne de titres originaux, écrits de sa main et qui collent parfaitement à sa personnalité.

    Captivante, elle contrôlera vos peurs et douleurs, votre destin et futur : celui de s'abandonner à sa fougue juvénile et transpirante, vers un avenir fascinant.


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  • http://www.tapesntapes.com
    http://www.myspace.com/tapesntapes




    Tapes'N Tapes est un pur produit de la culture internet/pitchfork/blogs. De quoi faire fuir tout ceux qui se sont fait avoir par Clap Your Hands And Say Yeah et qui ont juré qu'on ne les y reprendrait plus... En effet, dans les chroniques de leur premier album The Loon, les références à la baudruche CYHSY sont inévitables... Admettons, il y a une certaine similitude de son mais la ressemblance s'arrête là car Tapes'N Tapes se distingue de CYHSY au moins sur deux points : un bon chanteur et de bonnes chansons.

    Au petit jeu des références, c'est plutôt du côté des Pixies et de Pavement qu'il faut aller chercher, c'est à dire du côté d'une indie/pop qui allie mélodies imparables et déstructuration du schéma classique couplet/refrain. Bon, calmons nous, Tapes'N Tapes ne possède ni la force, ni la folie, ni le génie des glorieux aînés sus mentionnés. D'une manière générale, leur musique est plutôt cool, pas ébouriffée pour un sou. On est d'ailleurs étonné lors des premières écoutes de The Loon par la maturité affichée par un groupe si jeune. Chaque chanson bénéficie au niveau des arrangements d'un traitement spécifique et ingénieux (malgré la modestie des moyens mis en œuvre) qui met en valeur la qualité des compositions. Car c'est bien cela la grande affaire de The Loon : les putains de chansons (pardonnez mon vocabulaire). Aucun titre faiblard, 4 ou 5 tubes ("In Houston", "Manitoba", "10 Gallon Ascots", "Omaha") et un classique ("Insistor"), il y a longtemps qu'on avait plus vu cela sur un disque indie.

    Quand j'aurais ajouté que ce truc déménage quand même pas mal vous aurez compris qu'on tient avec The Loon le genre d'album qu'on peut écouter en boucle en sifflotant d'un air béat.
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    Discographie :

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  • http://www.theguttertwins.com/

    http://www.myspace.com/theguttertwins

    By : Pinkushion
    article écrit par Paul-Ramone, le 7 mars 2008 :

    Surcharge de décibels et spleen rock ténébreux sont au programme du nouveau side-project de deux grands messieurs du rock alternatif US, Greg Dulli et Mark Lanegan. Avec Saturnalia, la comète The Gutter Twins vise la mise en orbite immédiate. Mission plutôt réussie.

    Quelques privilégiés ont pu le vérifier à l’occasion de leur unique date parisienne donnée en février : la présence dégagée sur scène par ces deux géants - et pas que par la taille - en impose franchement. The Gutter Twins ont scellé un pacte du sang, comme si l’aura de Frank et Jesse James fraichement réincarnés se plantait devant vous. A notre gauche, Greg Dulli, fumeur invétéré et ex-meneur des embrasés Afghan Whigs, désormais étoile noire des Twilight Singers. A notre droite, Mark Lanegan, regard de bulldog au pédigrée noble, ex-voix charbonneuse au sein des Screaming Trees, aujourd’hui acolyte régulier du viril Josh Homme (QOTSA) et de la gracieuse Isobel Campbel. L’association de ces deux monuments - tous deux mériteraient l’édification d’un Mont Rushmore du rock 90’s en leur honneur - est un double évènement, car les frères gouttières ont aussi renoué symboliquement avec Sub Pop, ancienne armoire à chemises grungy en leur temps, aujourd’hui devenue aristocratique avec la pop taillée sur mesure des Shins. Il y a de la nostalgie dans l’air...

    Si le projet Gutter Twins mijotait patiemment depuis cinq ans, nos amis de longue date en avaient tout de même déjà donné une petite idée sur deux alléchantes et enlevées reprises de Massive Attack et Fat Freddy’s Drop parus sur un EP des Twilight Singers en 2006. Mais nul ne doutait qu’avec une telle association, la poudre allait parler. Saturnalia s’avère un disque délibérément électrique, très rentre-dedans, où les guitares se taillent la part belle du gâteau - une forêt noire ici en l’occurrence. Les riffs tachent un peu, chose parfois regrettable comme sur le très remonté “Idle Hands” (avec Joseph Arthur en renfort aux chœurs), plombé par des guitares produites à la sauce Seattle mais avec 15 ans de retard, sans parler des cordes orientales se posant comme un poil de mammouth sur la soupe. Néanmoins, les compositions sont épatantes dans l’ensemble, et par-dessus tout, le disque est transcendé par les voix des deux patrons. La gorge grave, singulièrement raclée de Lanegan (terrifiante sur le décompte cauchemardesque “All Misery / Flowers”) se révèle particulièrement harmonieuse alliée à celle de cendres et haute de Dulli. Entendre deux des plus belles voix du rock US - et qui plus est, prenant de la patine avec le temps - sur un même disque contribue indéniablement au crédit de l’ouvrage.

    Sur les douze titres réunis, il apparaît évident que Greg Dulli est le maître d’œuvre du projet, signant seul ou co-signant avec Lanegan l’essentiel de Saturnalia, l’ex-Screaming Trees ayant seulement crédité deux morceaux de sa personne. Dans ses phases les plus épiques, le disque rappellera pour beaucoup la ferveur des Afghan Wighs dans leur pendant le plus rock. Tel ce “God’s Children” porté par sa tension crescendo et son refrain d’une classe indicible, un single évident si tant est que la chose s’en rapproche. Rangés l’artillerie rock et quelques arrangements électro boiteux (“Each to Each”), le duo s’essaie aussi à des ambiances plus intimistes et réussies, imprégnées d’une esthétique blues gothique. Lanegan apporte son grain de crooner d’outre-tombe sur une exceptionnelle ballade vaudou, “Seven Stories Underground”, et sur “Bête Noire”, enfumé d’un superbe Fender Rhodes. Dulli, lui, se surpasse sur une sombre histoire de cœur écorché, “I Was in Love With You”, virant à la symphonie Abbey Road du plus bel effet. Au regard de ces instants totalement habités, la jeune garde devrait prendre quelques notes, car ce sont de vraies personnalités de ce calibre qui manquent un peu de nos jour dans le monde du rock. Ou bien alors, c’est que le charisme ne s’apprend pas.

    -  Lire également notre entretien avec Greg Dulli (2006)


    Discographie

    Saturnalia (Sub Pop, 2008) 

     

     


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  • http://portugaltheman.net/



    Portugal The Man - Church mouth (2007)

    Portugal. The Man is an American band from Wasilla, Alaska, and based in Portland, Oregon, made up of former members of the band Anatomy of a Ghost. The group was but is no longer signed to Fearless Records. They have released their third full-length album, Censored Colors, this September on their independent record label Approaching AIRballoons, which currently has a partnership with Equal Vision Records.

    Musically, Portugal. The Man's style is varied. Their style is rooted in indie, but their songs also contain elements of soul, blues, and folk music. At times, the band chooses to utilize drum machines and/or synth loops to anchor their songs, while at other times, the band chooses to use the more conventional guitar, bass, and acoustic drum configuration characteristic of rock music. The band also utilizes keyboards in much of its music. In addition to their instrumentals, Gourley's distinctly higher-pitched vocals add to Portugal. The Man's unique sound. Lyrically, Gourley provides the band with abstract and/or enigmatic lyrics that rely heavily on imagery. Gourley's verses are usually delivered in the first-person singular or plural.


    Discographie : 




    Portugal. The Man "Lay Me Back Down" from Portugal The Man on Vimeo.

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  • http://www.myspace.com/destaat

    http://www.destaat.net/wordpress



    DOWNLOAD : De Staat - Wait for evolution


    Groupe de stoner pop rock néerlandais (Utrecht) fondé en 2007. Désigné par Josh Homme comme étant l'un des groupes à suivre pour 2009, leur premier album "Wait for Evolution" ne saurait démentir cet prédiction, que fait aussi le Gros Virus !

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