• http://kijkluisterendeel.nl/images/2008-11/060523_tool_10000days_cov.jpg

    Note : ++

    http://www.toolband.com

    http://www.myspace.com/tool

    Origine du Groupe : North America

    Style : Metal , Alternative Rock

    Sortie : 2006

    Tracklist :

       1. "Vicarious" – 7:06
       2. "Jambi" – 7:28
       3. "Wings for Marie, Pt. 1" – 6:11
       4. "10,000 Days (Wings, Pt. 2)" – 11:13
       5. "The Pot" – 6:21
       6. "Lipan Conjuring" – 1:11
       7. "Lost Keys (Blame Hofmann)" – 3:46
       8. "Rosetta Stoned" – 11:11
       9. "Intension" – 7:21
      10. "Right in Two" – 8:55
      11. "Viginti Tres" – 5:02

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    Ce nouveau disque de Tool, c'est d'abord deux claques. L'une après l'autre, d'entrée de jeu. Qui font comprendre immédiatement que cette musique-là va laisser des traces. Une première claque : c'est « Vicarious », bien sûr. Un son limpide, étincelant et profond, une ligne de guitare sinueuse sur laquelle s'accrochent et s'enroulent des riffs terriblement lourds d'une parfaite netteté. Un roulement presque tribal, une rythmique incessante. Et une voix qui oscille, qui s'attarde et qui surplombe cette imparable mécanique où se côtoient le grunge, le métal progressif et des sonorités hypnotiques et sombres. C'est lugubre et inexorable. C'est aussi terriblement énergique, saccadé et entraînant. Une musique exigeante, profonde et accessible. Mais il y a la deuxième claque : c'est « Jambi », plus incroyable encore, plus fort. Des lignes vocales ensorcelantes, une cadence implacable : calme, beau, et en même temps brutal et violent quand les guitares triomphent. Voilà la marque de fabrique de Tool. L'introspection, une plongée en soi, dans les recoins les plus obscurs de l'émotion. Mais une plongée bardée de riffs. Des murs sonores qui empêchent tout retour en arrière. En deux morceaux, tout est dit : le groupe a su tirer l'essence même de sa musique pour la restituer ici, presque simple, plus abordable et encore plus fascinante.

    Et pourtant ce n'est que le début. Mais la suite impose un choix. Car immédiatement après, c'est « Wings for Marie » : l'apaisement, soudain. Et il faut se décider. Soit on accompagne le groupe dans ses méandres, dans ses montagnes russes. Mais alors il faut une concentration absolue, à chaque instant. Car s'allongent ici les immenses plages atmosphériques et obscures aux confins desquelles il va falloir aller. Soit on se détourne, on refuse cette alternance entre la violence et les longues accalmies. Le choix est radical : il n'y a pas de juste milieu. Les disques de Tool se prennent d'un bloc, entièrement ; il faut tout accepter ou bien abandonner. C'est une forme de voyage, un chemin interminable qui ne révèle ses attraits, ses mélodies répétitives, ses montées en puissance et ses retombées maussades, que si l'on accepte de s'immerger. Et ça n'a rien d'un défi insurmontable. Tool, sous son masque presque expérimental ou ambient, est d'abord un groupe de rock. Un groupe qui a su vendre une musique intimidante, d'apparence opaque – voire hermétique – en la rendant abordable. Sans jamais perdre en route celui qui décide de tenter l'expérience : au bon moment surgit toujours le bon riff, ou les réminiscences post-grunge et familières d'un refrain tortueux mais mémorisable.

    Du métal progressif et expérimental, peut-être. Mais pour les masses. On pense parfois à Jane's Addiction – en beaucoup moins festif – et plus souvent à Alice in Chains. Cinq ans se sont écoulés depuis Lateralus, disque réputé peu accessible où certains ont vu beaucoup de poudre aux yeux et peu d'art. C'est le type de critique qui guette Tool : faire une musique suffisamment sombre et complexe pour donner l'impression à l'américain moyen qu'il entre sur un territoire élitiste et ténébreux d'où il ne reviendra pas indemne. Mais avec 10 000 Days, la démarche du groupe devient plus claire : la musique est plus directe, à la fois moins bruyante, moins agressive, et moins gratuite dans ses dérives instrumentales. Moins prétentieuse, aussi. D'où un équilibre plus fin entre la complexité des structures, les changements de rythme, les constructions cérébrales et techniques, et l'intensité plus franche des émotions déployées. Plusieurs écoutes sont toujours nécessaires, mais les premières chansons fracassantes constituent une porte d'entrée grande ouverte qui tranche avec les habitudes du groupe. Et Maynard James Keenan se surpasse dans cette manière si particulière de chanter et de jouer lui aussi avec les soubresauts rythmiques et les spirales mélodiques.

    On voit mieux avec ce disque quelle a pu être l'influence de Tool sur toute une génération du néo-métal. En épurant par moment sa musique, le groupe laisse entrevoir une capacité à écrire des tubes abrasifs et bondissants qu'il ne fait qu'esquisser : « The Pot » est stupéfiant lorsque les guitares s'arrachent du sol. Mais Tool est bien au-delà de ceux qui prétendent en vain le copier. Et « Right in Two », pièce maîtresse impitoyable, prouve que c'est toujours la violence tordue et froide, mais aussi douloureuse et presque touchante, qui a le dernier mot. D'un bout à l'autre, le disque est éreintant. Mais la réputation du groupe n'est pas surfaite : quelque part dans cette musique il y a une effrayante originalité, des sons répétitifs et broyés, cachés sous une production dense et chatoyante. Et 10 000 Days est la preuve que cet art de l'expérimentation peut s'accompagner des embardées métalliques les plus assourdissantes. On regrettera sans doute un peu que cette musique soit si narcissique, qu'elle se regarde jouer. Que Tool soit fier de son propre mystère. Mais un tel tour de force – être en même temps commercial et par moment totalement incompréhensible – mérite une attention particulière. Prendre sa claque, se noyer dans les instrumentaux sinistres, et recommencer : il n'y a rien d'autre à faire.

    Par BAAZBAAZ
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  • http://noscopecomics.com/frets/wp-content/uploads/2008/10/rxb-andthebattle.jpg

    Note :

    http://www.rxbandits.com

    http://www.myspace.com/rxbandits

    Origine du Groupe : North America

    Style : Alternative Rock , Punk Ska

    Sortie : 2006

    Tracklist :

    01. Untitled
    02....And the Battle Begun
    03. In Her Drawer
    04. Only for the Night
    05. On a Lonely Screen
    06. 1980
    07. One Million Miles an Hour, Fast Asleep
    08. Apparition
    07. A Mouth Full of Hollow Threats
    08. Epoxi-lips
    09. Tainted Wheat
    10. To Our Unborn Daughters
    11. Crushing Destroyer

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    In trying to write this review, I kept coming back to the same (lame) analogy:

    If Progress was equivalent to "Reservoir Dogs," and The Resignation was "Pulp Fiction," then this is Rx Bandits’ "Jackie Brown."

    Keep in mind, this is just my analogy. Some people believe Quentin Tarantino to be the master thief of cinema, but I love "Reservoir Dogs" and "Pulp Fiction" is one of the few truly perfect films I’ve seen. With that, I also love "Jackie Brown," but it’s nowhere near the caliber of the other two.

    Alright, enough of that.

    …And the Battle Begun is the first album the Bandits have self-released on Matt Embree’s own Mash Down Babylon Records. With that in mind, the production and quality of the overall package is pretty good. The album finds the band embracing their live jams and is quite possibly the best representation of their live performance on disc.

    So what’s the problem?

    Quite frankly, the album is unfocused. The band may be incorporating their jams into songs more, but it doesn’t make for good songwriting. Many verses meander toward a chorus and back until they reach an end, with an overly long jam thrown in as a bridge or intro. Most of the songs aren’t cohesive within themselves, so how are they supposed to make for a complete album?

    My other major quarrel is with the mix. Chris Tsagakis is a great drummer, but that’s no reason for the drums to overpower everything else on the album, especially the vocals. This is the first Rx Bandits album that I’ve had no clue what most of the lyrics were even after listening to it numerous times. From looking at the liner notes, it looks like they mostly follow the political themes and love/drugs analogies of past albums.

    A slightly smaller problem I have is that there’s less ska/reggae on this album, “Apparition” and “A Mouth Full of Hollow Threats” being the only honest efforts. This isn’t a huge problem though, as I’ve long ago accepted that my favorite ska bands will eventually move past the genre.

    But I’m being overly negative. This isn’t a bad album. Far from it. It’s a really solid album. For one, it seems like the band draw influence from recent experiences. Members of the band released a distinctly soul / old R&B-influenced album last year on Asian Man under the Satori moniker, and introducing those same styles on Battle makes for some interesting moments. As well, consistent touring with the Exit must have inspired the band to re-incorporate the definite Police nod of their reggae stylings they've been carrying since 2001's Progress.

    In addition, many of the instrumental solos are fantastic. This is a band of great musicians and musicianship. This effort finds the band moving away from the frivolity of odd time signatures and has them writing interesting music around the live sound that they have developed over the years.

    I really think that the fanboy inside got the best of me and set my expectations for this album way too high, leading me to be overly critical of the album when it turned out to be not as good as The Resignation. As such, the fanboy had it out with the critic inside of me and they came to an agreement on the album’s final score.

    I just hope it’s not 6 years before we get to hear "Kill Bill."

    By FatTony
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  • http://www.voir.ca/blogs/nouvelles_musique/Dead%20Weather%202010.JPG

    Note : ++

    http://www.thedeadweather.com

    http://www.myspace.com/thedeadweather

    REVIEW CONNECT

    Origine du Groupe : North America

    Style : Alternative Rock , Blues

    Sortie : 2010

    Tracklist :

    01 - Blue Blood Blues
    02 - Hussle and Cuss
    03 - The Difference Between Us
    04 - I'm Mad
    05 - Die By The Drop
    06 - I Can't Hear You
    07 - Gasoline
    08 - No Horse
    09 - Looking at the Invisible Man
    10 - Jawbreaker
    11 - Old Mary

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    Soyons clairs et attaquons avec la même puissance que Jack White (The White Stripes et mille projets), Alison Mosshart (The Kills), Dean Fertita (Queens Of The Stone Age) et Jack Lawrence (The Raconteurs) emploient dans les morceaux de leur troupe : publié moins d’un an après Horehound, son successeur, Sea of Cowards, ne réinvente pas le fil à démarrer la tondeuse rouillée.

    Mêmes tons, entre blues encre de chine et crasse de centrale à charbon, mêmes évidentes influences 70’s, efficaces, bouillantes et cracheuses comme un volcan islandais. N’empêche. Pendant les quelques mois qui ont séparé les deux albums, The Dead Weather n’est pas demeuré totalement immobile. Le premier disque n’était que la jam initiale, l’enregistrement presque involontaire de trois surdoués musculeux et d’une fille salace contents de se rouler avec une innocence gamine dans le fioul lourd.

    Les trois garçons et la fille ont, depuis, appris à démultiplier et à affiner les possibilités. A aller un peu plus loin, dans chaque domaine. Comme annoncé par White, Sea of Cowards est plus lourd – le massif et méchant Blue Blood Blues ou le formidable premier single Die by the Drop n’annoncent de toute façon pas un poids plume. Plus rugueux, plus abrasif, plus puissant. Plus sobre quand il joue la rêche austérité. Mais bien plus joueur quand le groupe se pique de sortir des microsillons du rock diesel ; on dirait même que des ordinateurs, des Minitel au minimum, ont parfois servi à sa conception.

    Il fait des blagues, il fait danser : The Difference Between Us va très carrément chercher sa petite ligne de synthé tubesque chez Smells Like Teen Spirit. Il multiplie les effets étranges sur les voix (la très bizarre Looking at the Invisible Man), tente des rythmiques plus osées, roule des grosses mécaniques plus démentes (I’m Mad).

    Plus abouti, mieux conceptualisé, il est enfin encore plus démonstratif sexuellement. Du péché en barre, de la luxure en bouteille, un cauchemar pour le Vatican, trois garçons aux corps caverneux gonflés jusqu’à la rupture jouant aux durs autour de la bombe charnelle Alison. Non, Sea of Cowards n’est pas radicalement différent de Horehound. Il est juste plus. Et c’est déjà pas mal.

     

    Par Thomas Burgel

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  • http://mp3passion.net/uploads/posts/thumbs/1263474504_cover.jpg

    Note :

    http://www.minus123min.com

    http://www.myspace.com/minus123min

    Origine du Groupe : Czech Republic

    Style : Alternative Rock , Blues , Jazz , Groove , Funk

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01 - Subterranean Wonderground 03:54
    02 - Sea or Sure 03:46
    03 - Self-Implosion 03:19
    04 - You Can't Hide Love 03:38
    05 - Sol 05:54
    06 - Your Satellite 03:44
    07 - High Treason 06:39
    08 - Power Plant 03:29
    09 - Love and Sugar 05:39

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    The album released by Indies Scope is yet still in the form of a CD, but there is a classical vinyl LP-edition coming up in November 2009! The basic instrumental trio was recorded with the sound engineer Michal Pekárek in Studio Aristone (Prague), Matouš Godík carried out the rest of the recordings, mixing and mastering in his studio. The only guest is Michal Žáček on flutes. The art director of the album is Daniel Špaček, who also created our new website design.

    from Myspace


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  • http://www.12rec.net/Pix/059_Derrick-Hart_Songs-From-A-Cross_Artist_Large.jpg

    Note :

    http://www.myspace.com/derrickhartmusic

    http://www.12rec.net

    Origine du Groupe : North America

    Style : Alternative , Post Rock , Psychedelic

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01 - Sunchild

    02 - Sad Leafless Trees

    03 - Youre Winning So I Quit

    04 - Rest Well

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    logo_listen.png

    Following Nic Bommarito's "Harp Fragments", this is part II of our "America, the beautiful" series. I am following the enigmatic Derrick Hart for quite a while now. Equally rooted in the chromatics of US-American Folklore and off-key Pop music, Hart is blessed with a wonderful voice and musical talent that makes his compositions shine like nothing else I heard in a while. His four track "Songs from a cross (the sea)" EP is probably the shortest 12rec. release ever - but one you do not want to miss. "Songs from a cross (the sea)" kicks off with "Sunchild", a febrile and angst-driven piece of Indiepop that marries the grandezza of Arcade Fire with the broken beauty of Brian Wilson. "Sad Leafless Trees", the instrumental intermezzo afterwards, is a digestion of Hart's Americana-sound. It is exciting to follow its textural drift. "You're winning so I quiet" is Derrick Hart in full effect, a larger-than-life DIY Country hymn. Hart's great ability is to play it candy - but not much. For "Rest Well", clarinet and cello strike up for a melancholy ballad that makes me think of Vincent Gallo and, ehm, Chris Isaak at the same time. Timeless! Shouts go out to Justin Robert Wierbonski, Kirill Nikolai, Josie Stawicki, Peter Glenn, Jeremy Powell, Phil Norman and Stacy Price who helped making "Songs from a cross (the sea)" what it is.

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