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    Depuis 1992, Frédéric Galliano occupe une place singulière dans le paysage des DJ-producteurs. Ses recherches sur les rapports entre musiques électroniques et le jazz -comme en témoigne ses productions avec les frères Belmondo ou Julien Lourau- mais aussi avec des références aussi diverses que l'art, la philosophie, ou les cultures de différents pays, l'ont amené aujourd'hui à développer un projet jetant une passerelle entre l'Afrique et les dancefloors. Un carnet de voyage sonore en Afrique Noire... Les voix magiques des divas africaines Hadja Kouyaté, Aissata Baldé et Ramatta Doussou, sont soutenues par des mix recueillis entre le Niger et le Sénégal où le jeune compositeur a promené son multipiste pendant quatre ans. Au-delà d'un travail de collectage, Frédéric Galliano témoigne par cette association des musiques traditionelles aux programmations électroniques, de son ambition de renouveler le langage de la musique africaine.
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    Tonolec est un duo dont les membres - la chanteuse Charo Bogarin et le guitariste Diego Pérez - viennent de la province de Chaco. Les deux musiciens se sont ainsi formés autour d’un concept simple, qui depuis quelques années porte ses fruits, mélanger l’électronique à la musique de leurs origines. Durant en effet près de trois ans, Tonolec s’est imprégné de la culture Toba, peuple indigène de cette province de l’Argentine, qui bénéficie de l’aide de l’UNESCO dans la préservation de sa langue et de bien entendu sa culture. Le duo reprend donc les chants de ce peuple et les réarrange à la sauce électro.
    On est cependant très loin des projets à la Deep Forest, le projet de Tonolec se veut avant tout profondément humain et évite de finir comme musique d’ascenseur ou de jingle pour émission de radio en mal de sensations. Ne bénéficiant pas d’une production gargantuesque, l’orchestration est donc a minima, mais suffisamment efficace pour que leur premier album soit traversé par une foi quasi lumineuse, en ce qu’ils font. Ce n’est donc point une musique de stade que nous concocte le duo, bien au contraire, elle est suffisamment intimiste pour qu’elle s’installe de façon permanente en bande-son de cet été. L’occasion aussi de se pencher sur ce coin de la Terre et apprendre à faire connaissance avec le peuple Toba et de leur situation catastrophique.
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    World Pop music for the wired world: flamenco hot, reggae cool, salsa sassy. From the easy bop of "Vaghti ke" to the Flamenco yearning of "Tu Me Haces Falta" or the lashing passion of "Walking in her shoes" the Abjeez blend the rhythms and languages of the world into one great braza.
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    A classer parmi les bonnes surprises de la « música mestiza », comme on nomme en Espagne cette scène fusion notamment popularisée par Ojos de Brujo, LaXula ne s’en distingue pas moins avec un univers singulier, théâtral et déstabilisant. Peut-être parce que ce groupe espagnol est né dans les squats londoniens et a fait ses armes sur la route, mais surtout en raison de la personnalité de son égérie, Monte Palafox. L’élégant alliage de sonorités flamenco-rock, aux accents tout à la fois balkaniques, orientaux et tango (Soberbia, Mama, La Luna), gagne dans son chant une profondeur mystique digne de Chavela Vargas. Féministes, torturés et surréalistes, ses textes rappellent que LaXula n’est pas là pour rigoler. Son intrigante musique ne tarde pas à devenir envoûtante.
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  • Découverte surprenante et agréable, par un bel après midi de glandouille active sur le PC, je surfe un peu sur Deezer et vais checker les nouveautés. Et là… …et là je tombe sur un album au titre qui me laisse quelque peu perplexe et je dois dire, attise sévèrement ma curiosité : il s’agit de l’album "Tzigane from Mars" de la chanteuse d’origine Hongroise Erika et de son groupe "Emigrante". Le nom de l’album donc, ne manque pas de m’intriguer et je me demande quel genre de mélange se cache derrière cette appelation. Je clique donc sur "lecture" et là ca explose, ca pétille ca entraine et ça met la pêche sévère ! La petite Hongroise et sa voix claire (et sensuelle, si si :P ) nous emmenent loin très loin dans la magie épicée de la musique Rom, sur fond de guitares électriques et de tablas survoltés. Parmis les compos du groupe, on trouve également quelques reprises bien senties de grands classiques tels que "Kashmir" (Led Zeppelin) ou de Vaya Con Dios (Johnny tu n’es pas un ange) avec juste ce qu’il faut de délices et de malices, et surtout un savant mélange des genres, tantôt Jazzy, tantôt Rock festif, tantôt ballade, … Les notes vagabondent d’un instrument à l’autre, au sein de cette troupe cosmopolite tant dans ses origines que dans la musique qu’ils distillent tous avec une élégance chaleureuse et une rigueur implacable .
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