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    P18, la formation pimentée de l'ex-Mano Negra Tom Darnal a découvert un nouveau moyen de combattre l'hiver. Leur recette imparable se trouve dans leur nouvel album « Viva P18/ Mambo Chambo » 3éme épisode de leurs tropicales aventures où les good vibes speedées électro percutent joyeusement la fiesta latina torride importée de Cuba. Rencontre avec Tom métisseur compulsif hasta la victoria siempre.
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    The year's most controversial album is audacious, haunting and emphatically not an al-Qaeda recruitment manual, writes Chris Campion
    All is War has already struck a chord before a note has even been heard. You will no doubt have read that it has a song extolling suicide bombers and another fantasising about the destruction of America by Islam. There have been calls for its maker Aki Nawaz (the mainstay of Fun-Da-Mental) to be arrested in order to prove the effectiveness of the government's anti-terrorism laws. The tabloids have printed his picture next to that of Osama bin Laden. There's no denying that this is a record explicitly designed to provoke, from the title to its cover (depicting the Statue of Liberty hooded and wired like an Abu Ghraib prisoner) through to the lyrics of songs such as 'Cookbook DIY'. A single couplet from that track - 'I'm strapped up, cross my chest bomb belt attached / Deeply satisfied with the plan I hatched' - kicked up all the kerfuffle in the first place. However, the song in its entirety dissects the hate that hate breeds, challenging the listener to enter the mind of three people: a youthful suicide bomber, a renegade academic offering information to the highest bidder and a government scientist paid to come up with new ways to kill. Each motivates the other. Strip away the outrage, then, and what's left is an album pieced together with great consideration. To provoke not just a reaction but thought and debate. The phantasmagoric lyrics of '786 All is War' are a Saracen science fiction of American Armageddon that turn steely Hollywood fantasies of inflexible power and subjugation through technology on their head. There are also haunting laments for the war dead of Afghanistan and Srebrenica (the latter sung in Bosnian). Musically, too, it's audacious and, at times, exhilarating. 'Bark Like a Dog' marries Zulu chant with 'Anarchy in the UK' guitar and breakbeats. (The title refers to a peaceful protest through joyful noise prevalent in apartheid-era South Africa.) 'Parasites' slips from a mournful and redemptive raga into Delta blues. This never feels contrived. Nawaz has a passion for this kind of culture clash. He has been consistently producing records like this, some even more extreme, since the early Nineties. Back then he was feted. How times have changed. In truth, we've been here many times before; musicians scourged by society in order to stifle debate. But the stakes have never been higher. This record has been singled out by those who would goad and cheerlead the government to further erode civil liberties and cow all dissent. Only an abject fool or someone with an agenda would suggest music has the power to incite others to kill. All is War is neither a manual for terrorism nor a jihadi recruitment tool. But it is underpinned by a militant faith: a faith in humanity to lance the boil afflicting society and reveal the poison swelling up within. Fear, intolerance, ignorance and self-interest are the hallmarks of Blair's Britain underneath its thin veneer of civility and morality. Along with the predictable fervour that accompanies its release, there will also be those who attempt to disregard All is War through flippancy and sarcasm. But really, these are dire times, musically and politically. Fun-Da-Mental have taken a fearless stand to prove that dissent is an inalienable human right. And for that they should be applauded, not damned.
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    D'après le fondateur du projet 08001, Julián Urigoitia, « la vie est un tourbillon (en espagnol, « vorágine ») que ce soit du point de vue d'un individu, d'un quartier ou d'une manière plus générale, du monde entier. Les plus grands malheurs accompagnent les évènements les plus heureux… on peut écrire le scénario de différentes manières. Dans le quartier du Raval ce tourbillon nous envahit, nous encercle, nous inonde tous les jours. Dans ces situations-là, tu peux atteindre un point culminant, faire un voyage sans retour, l'ultime étape vers un monde nouveau, inconnu, imprévisible, changeant ». Ecouter l'album du début à la fin suppose un voyage sans retour. Les chemins qu'ont ouverts 08001 ne font plus qu'aller vers un seul objectif fixe, en traçant de nouvelles routes vers la création et l'interprétation musicales. Le deuxième album du projet 08001, Vorágine, pourrait tout à fait être la bande originale d'un film, dû à l'état d'hypnose qu'il engendre. Les thèmes se succèdent suivant un scénario dont les mélodies racontent l'histoire pendant que les paroles créent le dialogue. L'auditeur se voit submerger par un flux de rythmes ethniques, basé sur le mélange de la musique électronique et d'instruments joués en direct, agrémentés de sonorités du Moyen Orient (raï, gnawa, …), le tout marqué par un contexte moderne de dub, soul, pop et flamenco. Le résultat est un disque aux sonorités très urbaines, plein d'histoires toutes droits sorties des entrailles de la ville la plus cosmopolite d'Europe, le quartier du Raval de Barcelone capitale. Cette même question de survie de l'humanité dans un monde confus, a inspiré les paroles des chansons, interprétées en trois langues différentes, que l'ont peut d'ailleurs retrouver sur le site Internet du groupe. La réalisation du disque a été possible grâce à l'implication des différents musiciens, des nombreuses répétitions et de beaucoup de travail dans le studio de Julián. De nombreux artistes se sont investis dans chaque chanson, crées avec spontanéité et éclectisme à partir d'un même processus de création. L'implication de chaque musicien dans le projet varie de manière naturelle, selon les différentes personnes qui vont et vienne dans le studio. On y trouve autant de musiciens du premier album que de jeunes débutants prometteurs, qui résident actuellement à Barcelone. Qui sait quel nouvel artiste apparaîtra dans le prochain album et se joindra à eux. C'est ce qui rend le projet intéressant : il ne peut s'assécher car il y a toujours des idées nouvelles et communicatives.
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  • Coup de coeur DJ DemonAngel !!!
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    C'est ainsi que le crooning de Dick Rivers clôture cet album et la vérité - les amis - c'est que... Dick Rivers ? Comment ça Dick Rivers ? Le chanteur de variété qu'écoutaient nos grands parents ? Trip-hop.net serait-il en train de partir en vrille ? Eh bien... NON ! Petit retour en arrière... Les larmes sont de retour, les amis... des larmes de joie ! 2003 avait vu éclore un papillon bleu tout de folk et de mélancolie : Laughter through tears cette petite merveille d'équilibre qui nous avait souri avec tellement de bonheur. 4 années avaient été ensuite nécessaires pour les voir resurgir sous la forme d'un sympathique astronaute (2007) : un petit Gagarine qui ne payait pas de mine - plutôt mal estimé d'ailleurs - en forme de jolie petite transition en fait... Ainsi, cette année, Oï va voï redébarque et nous invite à un voyage à travers le monde mêlant la mélancolie des papillons à la joie des cosmonautes. On redescend ici sur Terre, parmi les hommes. Il est toujours question de folklore klezmer & de fanfare balkanique entre pop et tradition. Nulle révolution ici, juste de la bonne musique. C'est toujours aussi riche, aussi dense, aussi bariolé. Une source de plaisir pour l'esprit. L'album autoproduit a été enregistré dans une synagogue, signe que les temps changent et que certains artistes se désengagent des majors sans pour autant perdre en qualité : bien au contraire ! Tantôt festif (Travelling the face of the globe ou Stitches and runs et leur balkan spirit) tantôt orientaliste (Magic carpet) ou tout simplement pop (I know what you are) le voyage promis est bien là ! Les amoureux des papillons retrouveront les accents guitaristiques de Laughter through tears et de Digital folklore qui ne manqueront pas de vous voir pousser ce petit soupir de contentement : Ah Foggy days ! On y retrouve aussi la voix très pop d'Agi Szaloki (Dissident - Oï-va-voï 2007) qui cette fois nous pousse dans le brasier d'un shtettel au fil d'une déclamation toute de tristesse et d'émotion (S'brent). C'est beau, très beau... L'album recèle aussi son petit caillou multifacette et précieux qui pourrait à lui seul résumer l'oeuvre des britanniques : Every time. Je parle ici de la version album pas de la version radio bien mignonne mais bien trop édulcorée car dépouillée de toute sa profondeur originelle. Every time - version album - c'est 5:35 de bonheur : tout y est ! Une voix masculine un rien sucrée bien ancrée dans les standards pops de ces dernières années à laquelle répond une voix traditionnelle douloureuse et vibrante, sur fond de guitare et de percutions ; une rupture klezmer à la clarinette fondue sur du piano suivie d'une douce explosion... une voix féminine avec laquelle la première voix finit par s'enchevêtrer... Que du bonheur ! Mais la surprise de l'album n'est pas là. Elle nous vient de France ! Oui m'sieurs dames... de France ! Car pour cet album, Oï va voï a choisi pour clore l'album de rendre un hommage à Zola en invitant un conteur français... un certain Dick Rivers (oui, pour une surprise !) qui joue les french-narrateurs sur un texte de Zola (l'affaire Dreyfus) puis les english-singer... C'est ainsi que le crooning de Dick Rivers clôture cet album et la vérité - les amis - c'est que... c'était un beau voyage !
    Erwan
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