• http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/5/9/0876623005957.jpg

    Note :

    http://www.cibelle.net

    Origine du Groupe : Brasil , U.K

    Style : Alternative , Fusion , World

    Sortie : 2010

    Tracklist :
    1 - Welcome
    2 - Underneath the Mango Tree
    3 - Man From Mars
    4 - Melting the Ice
    5 - Lightworks
    6 - Sad Piano
    7 - Frankenstein
    8 - Escute Bem
    9 - Mr and Mrs Grey
    10 - The Gun and the Knife
    11 - Sapato Azul
    12 - Braid My Hair
    13 - It's Not Easy Being Green
    14 - Bye Bye

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    La fin du monde a bien eu lieu. La lune a disparu. La planète a implosé. Vous êtes l'un des rares chanceux qui ont réussi à s'échapper vers une autre galaxie. Mais vous ne résistez pas à la tentation de remonter dans votre vaisseau spatial pour revenir faire un tour du côté de votre bonne vieille Terre. Et voici ce qu'il en reste: une jungle sur un rocher flottant au bord d'une mer indéfinie, où les pluies acides ont provoqué des mutations chez les singes et les oiseaux, dont le plumage luit comme du néon. Le seul bâtiment vaguement intact —quoique bien dégradé— est le Las Venus Resort Palace Hotel, un ancien club de vacances où se retrouvent tous les survivants. Ils y font la fête 24h sur 24h (c'est tout ce qu’il reste à faire) et dansent sur la musique de l'orchestre de l'hôtel, ‘Sonja Khallecalon y Los Stroboscopious Luminous.’ Ecouter la voix de la merveilleuse Sonja, la regarder danser, langoureuse et sauvage, c'est comme boire un cocktail puissant qui apporte le plaisir et l'oubli. Bienvenue dans la zone de plaisir ultime (c'est le cas de le dire).
    Mais n'oubliez pas: ne donnez pas à manger aux singes s.v.p.

    Le ‘Las Vênus Resort Palace Hotel’ où se produit Sonja Khalecallon est donc le seul endroit resté intact après l’apocalypse. Accompagnée par son groupe Los Stroboscopious Luminous, Sonja vous invite à plonger dans son monde sur fond de musique exotica mutante (inspirée par ce style pseudo-exotique et kitsch qui a fait fureur au début des années 60 aux USA), une sorte de bande-son pour un cabaret tropical punk postnucléaire comprenant neuf chansons originales et trois reprises remarquables: “Mango Tree” (la chanson d’Ursula Andress dans le film “James Bond contre Dr No”), “Lightworks” (de l’excentrique Raymond Scott, à la fois pionnier de l’exotica et précurseur de la musique électronique dans les années 50) et “It’s Not Easy Being Green” (la chanson de Kermit la Grenouille dans le Muppet Show).

    En y regardant de plus près, Sonja Khalecallon s'avère être un personnage imaginaire conçu par Cibelle, la talentueuse chanteuse et musicienne brésilienne de Londres connue pour sa démarche musicale en constante ébullition. Pour chacun de ses disques, elle imagine une nouvelle histoire et crée un nouvel univers. Après son premier album éponyme, après l'impressionnant "The Shine Of Dried Electric Leaves" (également parus chez Crammed Discs), ‘Las Vênus Resort Palace Hotel’ nous emmène à nouveau vers des rivages sonores inédits.

    Cibelle a enregistré "Las Venus Resort Palace Hotel" dans le studio installé dans le sous-sol de sa maison londonienne, dans une cabane au fond d'une forêt envahie par des ours, sur une île dans l'ouest du Canada, à Berlin, à Bruxelles et dans sa ville natale de São Paulo. Parmi les musiciens invités, on retrouve Mocky, Josh Weller, Kristian Craig Robinson (Capitol K), Sam Genders (Tunng), Damian Taylor, Fernando Catatau et Pupilo (Nação Zumbi). L'album a été réalisé conjointement par Cibelle et Damian Taylor (le directeur musical de Björk). Le mixage a été effectué à Los Angeles par Thom Monahan (Au Revoir Simone, Devendra Banhart, Brightblack Morning Light).

    Voici comment Cibelle décrit ce qui l'a inspiré pour "Las Venus Resort Palace Hotel":

    Lorsque je dis que je suis Brésilienne, les gens répondent 'oh, comme c'est exotique'. Comme si j'étais une indigène amazonienne, une espèce de Tarzan féminin accrochée à une liane et vêtue d'un imprimé léopard. A l'inverse, quand j'étais enfant à São Paulo, je pensais que toutes les femmes arabes étaient habillées comme les odalisques dans les films… Nous entretenons des fantasmes au sujet des autres, même de nos jours, alors que les transports aériens ont réduit les distances. Lorsque je préparais cet album, j'ai eu l'idée d'explorer l'univers de ‘l'exotica’. Je me suis dit: je vais assumer mon 'exotisme', l'exagérer, inclure tout ce qui est considéré comme ringard et vulgaire, parce que j'en ai assez du 'cool'. 'Cool' c'est froid, et j'aime le chaud! Cela fait déjà six ans que, parallèlement à mes concerts, je fais des DJ sets ‘d'exotica’, c'est la musique que j'écoute. Yma Sumac dansant au sommet des montagnes péruviennes déguisée en princesse Inca. Gal Costa couchée sur une table, en robe lamé rouge, chantant une version cha-cha-cha de "Chitti Chitty Bang Bang" avec un perroquet juché sur sa poitrine. Le garage rock cambodgien, le rock'n'roll italien des années 60, des albums "bande son originale" avec des extraits de dialogues… je trouve tout cela très beau. Par ailleurs, je vis à Dalston, un quartier de Londres très contrasté, où les boutiques de robes de mariées turques côtoient les magasins discount et les marchés qui vous transportent simultanément à Taiwan et aux Caraïbes. On me demande souvent: d'où viennent tes bagues incroyables ? Je réponds: mais de Dalston, bien entendu… Tous ces éléments ont fini par faire sens lorsque j'ai commencé à écrire les chansons de "Las Venus": je suis dans ce monde-là, ce monde kaléidoscopique qui est en devenir, je suis à la fois en Europe et dans la jungle, j'entends les cris des animaux, je perçois l'odeur de la sueur et de la poussière… je me suis donc transformée en cette ‘show girl’ décadente, qui chante dans le dernier cabaret de la planète. J'adore cette idée, surtout venant du Brésil, où les chanteuses sont censées être des divas impeccables, qui entrent sur scène non pas en marchant, mais en glissant sur une couche de brume artificielle. Cette idée de la perfection est hilarante.

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  • http://www.slowbreakdown.com/disc/i/dust.jpg

    Note :

    http://www.petermurphy.info

    http://www.myspace.com/officialpetermurphyspace

    http://www.mercandede.com

    http://www.myspace.com/mercandede

    Origine du Groupe : Turkey

    Style : Altenative Fusion World

    Sortie : 2002

    Tracklist :
    1. Things To Remember
    2. Fake Sparkle Or Golden Dust?
    3. No Home Without Its Sire
    4. Just For Love
    5. Girlchild Aglow
    6. Your Face
    7. Jungle Haze
    8. My Last Two Weeks
    9. Subway (Epilogue)

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    Plonger dans Dust, c'est comme glisser sa langue dans l'antre des plaisirs, se laisser envahir par une chaleur moite, goûter le sel et l'amertume, chercher une forme de jouissance sans relâcher l'effort et l'attention, toucher du doigt le divin.

    Peter Murphy, emblématique personnage et ex-leader de Bauhaus nous emmène dans un autre monde, aux frontières du passé et du présent, dans un monde où la confrontation entre l'Orient et l'Occident ressemble à une fusion, une communion entre la beauté des musiques traditionnelles turques, emplies de frénésie, de chaleur et la sublime froideur mélancolique de "feu" Bauhaus.
    Pour obtenir une telle authenticité, chose non aisée lorsqu'il s'agit de mélanger des musiques telles que le "soufi" et la musique électronique, Murphy a fait appel a Dede Mercan, qui lui aussi expérimente les brassages de cultures, une rencontre hasardeuse entre les deux hommes mais qui change une oeuvre géniale en oeuvre sacrée.
    Il me manque les mots pour donner une description exacte de ce disque, la voix de Peter Murphy n'a jamais semblé si irréelle et puissante, comme venue de l'au-delà, résonnante de façon plus spirituelle que viscérale, ce qui marque une nette fracture avec l'époque Bauhaus, où la douleur était prédominante.

    Chef-d'oeuvre moderne, Dust porte bien son nom, il renaît des cendres de Bauhaus, la poussière cache bien souvent une incroyable beauté, comme pour la protéger, il est nécessaire de la mériter, comme le Graal.
    Si j'ose établir un lien entre Dust et le "Graal", c'est simplement pour souligner que ce disque est l'aboutissement d'un artiste parti pour une quête d'absolu, comme touché par une sagesse divine, Murphy a des allures de messager parti en mission, celle qui consiste à composer l'album ultime, l'œuvre intemporelle, comme "La divine comédie" ou "les chants de Maldoror".
    Il est si rare de retrouver dans la musique tant de richesses qui laissent admiratives, tant au niveau des structures musicales que de l'interprétation, tout est juste, tout est beau, spontané et enivrant.
    Blessé autrefois et endolori par les plaies et les souffrances de l'adolescence, Peter Murphy a depuis cicatrisé mais pas guéri, rares sont les artistes qui parviennent à atteindre ce niveau de plénitude et d'évolution,la majorité d'entre eux préférant se complaire dans l'éternelle stagnation, artistique, culturelle, spirituelle ou humaine tout simplement ; Murphy ne semble pas connaître cette équation et c'est tant mieux, sur son site on peut notament lire ceci: "Souviens-toi que tu es poussière et que tu redeviendras poussière...".

    Le Paradis et l'Enfer n'existent pas, il n'y a que des Hommes et des Magiciens.

    Rock'n'roll !

    par Interpolian

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  • http://195.178.113.21/mondomixmp3/disk2/albums/26732/images/cover300.jpg

    Note :

    http://www.mdungu.com

    http://www.myspace.com/mdungu

    Origine du Groupe : Netherlands , Mali

    Style : Alternative Fusion World , Afrobeat , Jazz , Funk

    Sortie : 2009

    Tracklist :

    01. Afro What!?
    02. Boolow Gambia
    03. Slow Music
    04. Confusion
    05. Pick Up
    06. Walk To Togo
    07. Kabbaya
    08. Mali Express
    09. Rio Nights
    10. Paps Toure

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    Composé de huit musiciens venus des quatre coins de la planète mais qui opèrent tous aux Pays-Bas, Mdungu mélange, depuis sa création en 2003, les influences de la musique des griots maliens, de l'afrobeat nigérian et du mbalax sénégalais en y ajoutant quelques touches de jazz, de rock et de funk.

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  • http://www.qobuz.com/images/jaquettes/0004/0004400375594_600.jpg

    Note :

    http://www.sadingding.co.uk/zh-hans

    http://www.myspace.com/dingdingsa

    Origine du Groupe : China

    Style : Electro World , Alternative

    Sortie : 2010

    Tracklist :
    1.Ha Ha Li Li
    2.Girl In A Green Dress
    3.Hua
    4.Pomegranate Woman
    5.Blue Horse
    6.Yun Yun Nan Nan
    7.Xi Carnival
    8.Little Tree/Big Tree
    9.Lucky Day
    10.Xi Ran Ning Po - Introspection
    11. Famous Friends (Ha Ha Lili Remix)
    12 Matta Dub (Ha Ha Lili Remix)
    13.Ha Ha Li Li - (Paul Oakenfold Remix)

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    Une voix cristalline qui invite au voyage, des arrangements électroniques souvent réussis et subtils, et une large place laissée à des instruments traditionnels chinois qui y trouvent un nouvel espace d’expression. Voilà les ingrédients qui donnent toute sa saveur à la musique de Sa Dingding qui, pour ce deuxième album (天地合 – Harmony), affiche de véritables ambitions internationales. Et, clairement, elle a les moyens de ses ambitions. D’ailleurs, Ian Ashbridge, le patron du label Wrasse Records, ne s’y est pas trompé et s’est empressé de signer la jeune Chinoise pour le marché européen. Ce qui l’a attiré chez elle ? Ian Ashbridge : « Je pense qu’elle fait une musique unique. Elle a des influences tibétaines, chinoises, une vraie sensibilité orientale et en même temps, ses groupes préférés sont Nine Inch Nails et les Chemical Brothers » (Le Matin).

    Après un premier album (万物生 – Alive, paru fin 2007) plus intimiste mais qui indiquait déjà sa propension à rehausser une instrumentation traditionnelle de pulsions électroniques ainsi que sa faculté à varier les atmosphères et les registres (d’une folk ancestrale et profonde à une pop plus légère), Sa Dingding s’est offert cette fois les services du fameux producteur anglais Marius de Vries. Sans échapper, çà et là, à quelques  petits effets “variétoches” malheureux, cette collaboration aboutit à ce qui peut être considéré, dans l’ensemble, comme un des plus bels exemples de rencontre réussie de deux univers fort différents. Et on ne pense pas ici seulement à la rencontre entre Orient et Occident, mais aussi et avant tout au métissage d’une musique dite “du monde” avec une sensibilité pop-rock plus exacerbée, ou encore au dialogue savoureux entre instruments traditionnels et machines modernes. La grande force de Sa Dingding est de parvenir à maintenir ce délicat équilibre entre tradition et modernité.

    Celle que les médias ont rapidement surnommée la “Björk asiatique” (à tort, mais les journalistes ont toujours besoin de se raccrocher à ce qu’ils connaissent) représente l’archétype même de la rencontre des traditions. De sang à la fois han et mongol, elle chante en mandarin, en sanscrit, en tibétain, en anglais ainsi que dans un langage imaginaire. Elle maîtrise par ailleurs plusieurs instruments traditionnels d’origine chinoise, tels le guzheng (instrument à cordes pincées) et le matouqin (instrument à cordes frottées).

    Dansant par moments, plus posé à d’autres, voire presque méditatif, 天地合 – Harmony se distingue par la richesse de ses arrangements, richesse qui met particulièrement en valeur des mélodies addictives. L’oreille occidentale n’a aucune difficulté à pénétrer l’univers musical de Sa Dingding. En même temps, la prépondérance d’instruments traditionnels et l’usage des langues chinoise, sanscrite et tibétaine ajoutent une dimension de mystère et d’exotisme. À telle enseigne qu’il se dégage de ce très bel album un sentiment d’ “étrange familiarité”, ou un sentiment d’ “étrangeté familière”.

    par Sylvain Isaac

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  • http://www.gubemusic.com/static/pub/thumbnail/medium/MEDIA-ELEMENT-404.jpg

    Note :

    http://www.rimbanna.com

    http://www.myspace.com/4rimbanna

    Origine du Groupe : Palestine , Syria

    Style : Alternative Fusion World , Pop

    Sortie : 2009

    Tracklist :
    1 April blossoms     
    2 New moon     
    3 The sheperd     
    4 Silver fountain     
    5 The kitten didi     
    6 Sleep, Dolly, sleep     
    7 Raindrops on my window     
    8 Today is my birthday     
    9 The clock     
    10 In our orchard     
    12 Our donkey     
    13 When we become a little bigger     
    14 Kul kbeibeh     
    15 Mum, you are the dearest     
    16 Happy lesser bairam feast     
    17 Christmas feast     
    18 Baylassan     
    19 A sand house     
    20 Nura

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    Rim Banna, a Palestinian singer from Nazareth, presents poignant and humorous children's songs on April Blossoms. Rim's voice is aided with bass guitar, acoustic guitar, drums, keyboards, bansuri flute, duduk, and oud. All the songs are sung in Arabic. However, song translations are provided from Arabic to English in the liner notes. The songs are so enjoyable that you need not be a child to appreciate it's musical intricacies. Overall, the melodies and vocalizations are reminiscent of North African singers, in particular, Mauritania's Malouma. A children's choir accents some of the songs. Perhaps, the Arabic songs take on a life of their own and instill in the listener a deep level of appreciation. Also, Russian and Turkic elements appear from time to time throughout the album. This is an ideal collection of songs to listen to while relaxing, or spending time with family. April Blossoms is as sweet as it sounds, and it gets sweeter with every listen.

    ~ Matthew Forss

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