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    Chansons qui parlent d’amour, de partage, de dialogue, de sincérité, de ce qu’elle est profondément ; une femme –enfant, une femme-garçonne ; une mère de famille ; une femme libre, instinctive et sensible qui assume qu’on la prenne pour une panthère alors qu’elle se sent plutôt souris. Car malgré son allure de diva, Sandra Nkaké est une grande timide qui se soigne. Enfant, elle était bègue et dislexique, l’expression artistique sous toutes ses formes, l’a libérée de ce qui aurait pu devenir un handicap. Il y a d’ailleurs dans l’album une reprise de « La mauvaise réputation » de Brassens qui semble avoir été écrite pour elle, car Sandra n’est jamais là où on l’attend, n’est jamais vraiment ce que vous pensez qu’elle est. Vous la classez dans le style soul /r’nb ? elle vous balance un son digne des grandes chanteuses d’opéra. Son album est un polaroid de sa vie jusqu’ici. « MANSAADI » (petite mère) est dédié à sa mère, Lucie, qui est partie avant d’avoir pu voir un jour sa fille sur scène. Le drame de sa disparition a donné à Sandra la force et le déclic qui lui manquait probablement pour réaliser cet album jusqu’à présent. Sandra a longtemps été une petite mère pour sa maman, pour MANSAADI, elle s’est entourée de ses proches, comme dans une famille : Vincent Théard à la réalisation, Guillaume Farley à la basse et au chant, Didier Combrouze à la guitare et au chant, Lawrence Clais à la batterie et au chœurs, Booster pour certaines programmations. Après 2 ans et demi de tournée partout en France et en Europe avec son groupe, après une multitude de rencontres riches humainement et artistiquement. Sandra Nkaké s’est lancée à cœur perdu et à voix haute dans l’aventure de l’enregistrement de cet album. Grâce à MANSAADI, elle a découvert de nombreuses choses qu’elle ignorait sur elle. Sandra a appris à prendre des décisions seule, à ne plus s’auto flageller, à faire les choses quand elle les sent et pas quand il faut les faire. MANSAADI l’a rapproché d’elle-même.
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    Ca faisait plus de vingt ans que le créateur de l'ethio jazz, Mulatu Astatke, n'avait rien enregistré. Pour ce retour par la case studio, il est accompagné de l'excellent collectif anglais The Heliocentrics. En fait, cet album en commun est le troisième volume de la série "inspration information", initié par le label Strut Records. Cette série consiste en une rencontre musicale entre un artiste ou groupe contemporain avec une de ses principales influences. Ainsi le volume 1 voyait collaborer Sly & Robbie avec Amp Fiddler, et le volume 2, Horace Andy avec Ashley Beedle. Je vous ai déjà parlé de Mulatu Astatke il n'y a pas très longtemps. Je vais donc plutôt vous présenter brièvement The Heliocentrics. Les musiciens qui le composent sont en fait issus du backing band de Dj Shadow et de musiciens ayant joués avec Madlib et The Herbaliser. On retrouve également certains d'entre eux dans Mr Chop et Sons Of Blues. Musicalement, le collectif anglais avance dans une sphère mêlant électro, jazz, funk et psychédélisme. Il n'est pas sans rappeler le Herbaliser des débuts. Leur premier album, "out there", est sorti en 2007 et vous est chaudement recommandé. Et donc, quid de cette collaboration ? Eh bien, on frôle ici la perfection tant les deux styles se mêlent avec un réel bonheur. L'ethio jazz, aisément reconnaissable de Mulatu, se trouve moderniser avec goût. L'alchimie est si bonne entre eux qu'on a l'impression qu'ils ont toujours joué ensemble. Il faut dire que ça fait un an qu'ils donnent régulièrement des concerts ensemble. Cette collaboration ne s'est donc pas fait à la va vite et a vraiment été un travail à long terme. L'album a été enregistré en une semaine, permettant néanmoins de conserver la fraîcheur et la spontanéité de cette union. La légende éthiopienne se charge du vibraphone, de l'orgue et des percussions tandis que les Heliocentrics étoffent le son en utilisant cuivres, flûte, oud, piano, santur, batterie, synthés, etc. Mulatu a également tenu a faire participer quelques musiciens éthiopiens tels que Dawit Gebreabn Yezina, Temegsen Taraken et Mesafnit Nagash. Certains classiques du maître ("mulatu", "dewel"...) sont ici revisités et sont toujours aussi envoûtants et hypnotiques, mais ont gagnés en groove et en chaleur. Mais surtout, on trouve ici une ribambelle de nouvelles compositions qui permettent d'ouvrir de nouveaux horizons à l'éthio jazz. En y boostant la dynamique d'ensemble et en y insufflant une bonne dose d'électro, The Heliocentrics ont ainsi réussi le pari de moderniser la musique de Mulatu, sans toutefois la dénaturer. C'est donc avec un réel plaisir que l'on retrouve le style inimitable de Mulatu Astatke mais dans une version totalement en phase avec l'époque.
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  • Avec "Television", Baaba Maal met fin à son silence discographique et réussi avec cet album à retrouver le même élan qui avait amené Youssou’N’Dour à éclaircir son champ de vision en séduisant l’occident sans se perdre. "Television" est un titre fort et empli de significations, au premier des rangs desquelles l’idée qu’on ne peut y échapper, et qu’elle finit par constituer un lien, une intemporalité. Baaba Maal en parle comme d’un "étranger à qui vous n’avez pas demandé de s’installer chez vous. Elle donne l’impression de venir de nulle part pour déglutir l’information". C’est peut-être cette forme d’universalité -tout le monde les yeux rivés vers la même chose- qui donne cette couleur électrique, électronique parfois à l’album. Le ciel africain s’est rempli de paraboles, la musique de Baaba Maal s’est métamorphosée depuis "Missing you " en 2001 ; sous l’influence peut-être de Damon Albarn qui l’avait invité pour son projet "Africa Express", la réponse cinglante et multicolore au Live 8. Conçu sur une longue durée –plusieurs années- entre Londres et Dakar, l’album fourmille d’idées et d’inattendu, laissant les nombreux invités s’installer et apporter leur touche à l’album, mêlant les styles , les langues et les influences, croisant l’électro-pop et la transe africaine. Ouvert sur le monde, l’ailleurs et une certaine vision de la modernité, "Television" s’écarte du passéisme et s’inscrit dans une globalité ; en guise de conclusion, Baaba Maal signe de cette phrase : "Africa is the future".
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  • Mercan-Dede.jpg  


    Mercan Dede alias Arkin Allen , musicien d'orgine  Turc , produit  une musique  World  electro ambiante  hors du commun  .
    Alliant sons d'origine orientale , aux influences "Soufi" avec sons electronique ambiant occidental ce qui a pour effet de transander ses oeuvres en véritable musique hypnotique .
    Jouant de la longue flûte de roseau traditionnelle, et des percussions comme le bendir, et le oud , Mercan Dede instaure  ainsi  le climat  musical tant esperer ,  nous faisant planer , danser , relaxer et donc pronant  ainsi la l'élévation de l'esprit .
    Sur scène, son groupe comprend un percussionniste, un clarinettiste et un joueur de qanun turcs, et un batteur canadien , développant grâce à la fusion des genres un pont entre musique orientale traditionnelle et musique electro occidentale qui rappel au combien nous formons tous ensemble un seul et unique monde à la diversité flamboyante .
    Mercan Dede , charmeur de danseuses , faisant onduler les corps sur la rivière infinie de l'esprit !
    Merci Mercan !
    by DJ DemonAngel

    Discographie :
    • Sufi dreams (1996 - Golden Horn Records)
    • Sufi Dreams (Golden Horn 1998)
    • Journeys of a dervish (1999 - Golden Horn Records)
    • Seyahatname (2001 - Doublemoon Records)
    • Nar (Doublemoon 2002)
    • Su (Doublemoon 2004)
    • Fusion Monster (Numoon 2004)
    • Nefes (Doublemoon 2006)
    • 800 (Doublemoon records 2007:)

     

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    Kahimi Karie (カヒミ・カリィ Kahimi Karī), née Mari Hiki (比企マリ Hiki Mari) le 15 mars 1968) est une chanteuse japonaise de pop (Shibuya-kei), vivant à Tokyo. Elle chante majoritairement en anglais, français et japonais et occasionnellement en italien ou espagnol. Au début de sa carrière, elle a principalement collaboré avec Momus, Cornelius, ainsi qu'avec des membres de la scène indépendant française de la fin des années de 90, Philippe Katerine, les Recyclers, Bertrand Burgalat ou encore Tahiti 80. Plus éloignée de la scène française ensuite, on la retrouve récemment interprète du titre Tout le jour toute la nuit sur un album de Patrick Bruel. Kahimi Karie a aussi à son actif un certain nombre de reprises, notamment de Serge Gainsbourg ou encore Porque te vas de Jose Luis Perales. Artiste éclectique elle a aussi oeuvré en tant qu'interprète de générique de film d'animation avec Yuji Ohno (Film dédié à Lupin III- TV Rupan Sansei TV Special - Otakara Henkyaku Dai-sakusen) ou sur la bande son d'un jeu vidéo (Electroplankton sur nintendo DS). Ces dernières années elle a assuré la partie vocale de nombreux concerts jazz de Yoshihide Otomo. Plusieurs titres de Kahimi Karie ont été remixés, notamment Sleepwalking par Grand Popo Football Club




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