• Review by : Xsilence.net

    Et maintenant, la question à 1,52 euros : qui, de Tricky ou de Martina, a sorti les meilleurs disques en ce début de XXIème siècle ?

    S'il est probable que Monsieur Thaws ait sorti son album le plus exécrable à ce jour (il y reprendrait du Kylie Minogue, à ce qu'on dit), son ex-muse et ex-compagne peut se vanter de mener une carrière solo toujours irréprochable.
    Alors bien sûr, on en voit déjà ricaner au fond de la salle. Et qui sait, peut-être ont-ils raison de penser qu'un jour, Martina sortira des disques aussi tièdes, mièvres et dispensables que ceux que sort actuellement son ex, mais laissons ce genre de projections aux déclino-musicologues.

    The Blue God, deuxième album de Miss Topley-Bird, sort cinq ans après un Quixotic qui tirait tous azimuts. A noter, un nouveau mentor pour la demoiselle, le producteur hip-hop Danger Mouse ayant succédé à David Holmes.
    En douze titres, Martina se fait fort de charmer tout le monde, et pas que les lecteurs de Télérama...
    "Phoenix" ouvre, fort à propos, le bal. Langueur trip hop au programme, brumes de Bristol et chant susurré : on reste en territoire balisé. Puis vient le premier single, la petite merveille pop intitulée "Carnies", batterie sèche, basse joufflue, et une Martina qui brille tout autant dans le registre enjouée et lumineux que dans les ambiances morbides et anxiogènes qui ont fait sa gloire. "April Grove" se fait plus rock, "Baby Blue" a une étonnante et délicieuse patine sixties, puis nouveau joyau que "Shangri La", hanté par un orgue et des violons inquiétants.
    "Da Da Da Da", le prochain truc que vous chanterez dans votre salle de bain, commence lo-fi avant de nous faire exploser sa vitalité au visage, tandis que "Valentine", triste ballade sur fond de guitares surf (!) pourrait bien tirer des larmes à la plus grosse des brutes.
    On verrait bien "Poison" en second single, tandis que le disque s'achève sur "Yesterday" et sa production maligne et enchanteresse.
    Moins revivaliste que Amy Winehouse, moins putassière que toutes les pseudo-divas qui nous les hachent menues à longueur d'ondes, Martina Topley-Bird nous offre un disque ambitieux qui n'est autre que la soul du XXIème siècle.
    Enjoy, or fuckin' die !

    par El Moz



    Note :


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  • http://www.dwighttrible.com/
    http://www.myspace.com/thelifeforcetrio




    Au détour de nos chroniques atterrissent parfois des OVNI. Le genre de disques inclassables. Dont on se demande en se grattant la tête dans quelle rubrique on va bien pouvoir les ranger : électro ? Jazz ? Hip-hop ? Funk?
    Comme souvent, celui-ci est le fruit d’une rencontre : à ma droite, Dwight Trible, chanteur de jazz de Los Angeles, très engagé au sein de la communauté noire, dont le CV en ferait rougir plus d’un (allez, en vrac, collaborations avec Bobby Hutcherson, Charles Lloyd ou Harry Belafonte…). A ma gauche, Carlos Nino, moitié du groupe de hip-hop Ammoncontact, producteur inspiré et sorte d’éminence grise de ce projet inédit. L’idée ? Réunir sur un même album de spiritual-jazz la voix chaude de Trible et quelques nouvelles stars de la scène hip-hop de L.A (Sa-Ra, Daedelus, Prefuse 73…). Et comme on pouvait s’y attendre, la créativité est bien au rendez-vous. Entre funk synthétique eighties, loops de guitares mélodieuses, chœurs, notes de flûte discrètes et beats chaleureux, ce disque a une vraie profondeur. Comme quoi – mais qui ici en doutait vraiment ? – les rencontres ont souvent du bon…
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  • http://www.husky-rescue.com/
    http://www.myspace.com/huskyrescue

    Great news! There's been a release! Of Husky Rescue rarities and remixes! Brilliant! Alright. I'll be honest: I've no idea who this band is, and I've no idea what they've done or who they've influenced to deserve this kind of reminisci-package. Quite unusually for a closed-minded gimp such as myself, though, Husky Rescue are striking me as a prospect that might be quite nice. The remixes, though I can claim no frame of reference for them and can equally not be bothered to seek out their inspirations, seem pleasant, considered, even interesting. Chin-stroking intellectualism is thankfully cast aside in lieu of dirt, bass, thuds and repetitive joy. Not especially taxing, but it's a Tuesday and I just don't want challenges right now. Tunng's enjoyable stab at 'Diamonds In The Sky' remains (remember I said it was enjoyable, though) rather without their menace, but is still crafted with enough hollow despondency to make those beautiful chord changes on the guitar the centre of attention. Of the rarities (the not-covers), 'Poison' is the clear winner. One suspects, with no evidence to hand, that Husky Rescue are the kind of band to whom melody and its relation to accompaniment is very important. More than functional shapes are the Beth Gibbons-esque husk and the arching synths. Atmospheres are consummately created and then lived in, lending the music a terrific nostalgia and sense of pedigree. Similarly, 'Gasoline Girl' uses muscular parallel chord changes to bolster an already well-bolstered voice, and some proper-spooky keys to create a smoky atmosphere Nick Cave would probably live in with a beaten dog. See, as a reviewer, you're meant to just know what most bands sound like so you can make your very informed opinion stick out a little more. Basically, you do your homework all the time by hearing everything you can. Husky Rescue are a band (a Finnish band, apparently) who I, for unimportant and uninteresting reasons, have never locked horns with. To then hear people take material you've not heard and monkey with it makes the job even harder to judge impartially, but on Other World there's wealth enough of innovative approaches and tuneful menace to stop it being a mere covers album. (I think, probably.)
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    Discographie :

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  • http://www.myspace.com/beatspoke

    http://www.beatspoke.com/


     
    Beatspoke c’est d’abord la rencontre entre la chanteuse Sarah Gessler et le producteur espagnol Josh Fontan.

     

    Leur style se définit par des éléments d’une soul moderne, futuriste portée par un phrasé à la fois parlé et chanté mais surtout sensuel.

     

    Côté musique on retrouve de multiples éléments incorporés dans cette soul soyeuse qui sont à retrouver dans les mélopées hiphop mélangées à des riffs broken beat plutôt lancinants et parfois enlevés.
    Ce premier long format du duo s’inscrit dans cette mouvance actuelle dans laquelle on retrouve l’incontournable Ursula Rucker mais aussi Kissey Asplund et la très talentueuse Natalie Gardiner. A l’instar des précitées, Sarah Glesser glisse sa voix au travers des beats réguliers pour évoquer la plénitude (lorsqu’elle parle) et la gaieté (lorsqu’elle chante).

    Cet album pourrait très bien convenir pour approcher une définition très subtile d’une modern soul voire de la future soul…

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  • http://eccy.cc/
    http://www.myspace.com/eccytrv


     
    Review by Blak's Lair
    Mini-album and prologue to the forthcoming second album from young trackmaker Eccy, this release features collaborations with female singer Predawn, renowned trip-hop vocalist Aco, and rap group Kakato (Tamaki Roy and Chinza Dopeness). Certain to please fans of both hip-hop and electronica alike, Eccy's sound is sometimes reminiscent of the experimentality of early Prefuse 73, and sometimes the chilled refinement of Jazzanova.

    Next-gen producer Eccy creates turbulent yet mellow hip-hop tracks, incorporating elements of everything from electronica to postrock. He started making beats while in high school, and burst onto the underground hip-hop scene in 2007 with the single ULTIMATE HIGH, featuring world-famous MC Shing02, and a few months later released his first album, Floating Like Incense. In 2008 he provided live support and beats for artists such as Haiiro De Rossi and NAGAN SERVER, and performed at several big events such as Fuji Rock Festival.

    Discographie :
    - Eccy - Floating Like Incense [2007]
    - ECCY - Narcotic Perfumer [2009] 


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