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    Le périple anonyme de Clutchy Hopkins se poursuit, et le mystère qui l’entoure demeure. Après deux albums solo, suivi d’un autre partagé avec Shawn Lee, il ajoute un chapitre à son histoire avec «Music Is My Medicine», fruit de sa rencontre avec Lord Kenjamin, sorte de druide par ailleurs fabricant main de percussions, dont il se serait mis en quête à La Barbade à la fin des années 70 / début 80. Raillé par les enfants du coin qui firent tout pour le mettre sur la mauvaise voie, il fallut que ceux-là le retrouvent aux portes de la mort pour bien vouloir, en guise de pardon, le conduire au but. Là, dans un état semi-conscient qui dura près de trois mois, Hopkins aurait mis au monde, en collaboration avec son hôte et à l’aide d’un enregistreur 4 pistes, un album survolé d’un mélodica, ponctué de beats profondément ancrés dans l’esprit local, apaisant et humble. À chacun désormais de vérifier la véracité de toute cette histoire, montée ou non en épingle par un musicien qui n’en finit plus de nous jouer des tours. Reste la musique, plus concrète et fidèle à ses dires, marquée par l’approche soulfull et instrumentale à laquelle Clutchy Hopkins nous a habitué jusque-là. Car, si son expérience avec Shawn Lee relevait un certain équilibre dans la composition, c’est la patte pleine d’authenticité de l’Américain qui laisse le plus longtemps apparaître son empreinte («The Old Spot», «Riff Raff Rollin»). Ici, le groove et les mélodies de notre bel inconnu s’imposent, au point de dicter véritablement leur loi aux percussions d’un Lord Kenjamin un peu étriqué. En effet, seul l’excellent «Brother John» lui laisse véritablement l’occasion de marcher sur les plates-bandes de son invité, à moins qu’il soit aussi pleinement responsable d’écarts reggae-dub inédits à ce point chez Clutchy Hopkins («Cold And Wet», «Lord Kenji», «Tune Traveler», «Gourds Of The Desert», «Turtle Rock», «Heavy Hands»). Bien que réussie car fructueuse, la rencontre «Music Is My Medicine» ne restera pourtant pas le meilleur indice livré par notre homme qui, à défaut de se complaire dans une histoire à dormir debout, continue de livrer une jolie musique à écouter assis.
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    Si je dis que j'ai hiberné depuis 2003, qu'à l'insu de mon plein gré on m'a caché que ce groupe existait... oui , non... Bon en effet CocoRosie ce nom a déjà plusieurs fois croisé mes errances musicales, au détour d'articles sur Björk ou d'écoutes de Devendra Banhart et puis comme trop souvent on se dit qu'on écoutera un jour et le un jour n'arrive pas parce qu'on accumule les un jour pour ceci et pour cela. Et honteusement en 6 ans on n'a jamais trouvé un jour pour. Et c'est au hasard d'une sortie d'un EP, un peu particulier, que la rencontre s'opère finalement. Depuis ce 3 juin, CocoRosie ont entamé une tournée d'été et pour remercier leurs fans aimants (dont je ne faisais pas partie il y a encore quelques heures) elles nous proposent Coconuts, Plenty of Junk Food un EP avec 5 morceaux inédits. Un album, un vrai, devrait voir le jour à l'automne prochain. Cet EP en est déjà un bien bel avant goût. Une folk rêveuse et magique sur des sons hip hop électro : du freak folk comme on aime à l'appeler. C'est plaisant et même plus que cela : complètement réjouisssant.
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    Lanu of Bamboos fame recently handed over his Sweet Soul Mix to Wax Poetics, click the link and give it a whirl. Expect some seriously swinging soulful vibes and some more mellow summer cuts. In other Bamboos related news Lanu has produced the recent Kylie Auldist album, due to drop on 10th August, to create a sizzling collection of original, grown-up pop with warm mod soul flavours which perfectly compliments Kylie’s incisive lyrical voice.
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    "Il est temps de vibrer comme le big bang. Les 44 minutes éternellement désirables de ""DAYS OF TWANG"" enchantent immédiatement, infiniment, jour après jour et jusqu'à la fin de la nuit. Après leur premier album pour leur nouveau label (leur sixième tous labels confondus), DEPHAZZ annonce un recommencement rétrospectif ainsi qu'un véritable renouvellement artistique.Donnant dans l'impitoyable qualité et surprenant comme jamais, PIT BAUMGARTNER fait plus que ressortir les ""copies originales"" de ses collages, coupures et montages. Le maître fait vibrer ses paysages musicaux sur quinze titres prodigieux , totalement en avance sur son temps. ""Il y a beaucoup de directions musicales sous lesquelles DEPHAZZ aurait pu se déveloper"", admet PIT BAUMGARTNER. ""J'ai décidé de suivre une autre route"". La bonne, évidemment, avec des mélodies harmonieuses comme le Elvis-ly ""Devil's Music"" ou la Bossa Nova qui laisse béat ""Hell Alright"". Un invité de marque pose sa patte de producteur intouchable : en effet PAUL ST. HILAIRE alias TIKIMAN mixe le classique mélange guitar jazz lèchée et des sillons de riddim sur ""Better World"", une collaboration entre Pit Baumgartner et MORITZ VAN OSWALD (BASIC CHANNEL).
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    Avec la sortie en 2007 de leur troisième opus, The Adventures of Ghosthorse and Stillborn, les sœurs Casady ouvrent leur univers à de nouvelles influences, à savoir des rythmes teintés Hip-hop, où elles mettent dorénavant davantage à contribution leur ami et beatboxer attitré, Tez. Un album sous la forme d'un conte, où elles deviennent Bloody Twins, et qui évoque aussi quelques aspects de la société contemporaine, comme le titre "Japan", dans lequel les artistes, américaines d'origine, soulignent la situation en Irak. Par ailleurs, lors de leur passage dans la capitale française, au Grand Rex, le jour de la sortie de l'album, l'hymne américain quelque peu éraillé était repris par toute la troupe avant d'entamer "Rainbowarriors".

     



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