• Pandit Hariprasad Chaurasia est le plus grand joueur de flûte bansuri vivant. Sa remarquable technique de respiration et sa maîtrise de la subtilité de son instrument de bambou sont inégalées à ce jour.

    Né à Allahabad en 1938, Pandit Hariprasad Chaurasia ne vient pas d’une famille de musiciens, contrairement à de nombreuses lignées de virtuoses indiens. Son père, fameux lutteur, l’aurait bien vu suivre ses pas, mais le jeune Hariprasad, malgré un bref passage sur le ring, est bien plus attiré par la musique. À 15 ans, il décide d’étudier le chant classique, sous la bienveillance de Pandit Raja Ram, à Bénarès (aujourd’hui Varanasi). Peu après, le délicat son de la flûte de bambou (bansuri) de Pandit Bholanath parvient jusqu’à ses oreilles et le fait sans hésitation changer d’orientation. Quatre ans plus tard, il joue pour All India Radio à Orissa et acquiert rapidement une notoriété qui le catapulte à Bombay, où il continue de perfectionner sa technique sous l’influence de grands musiciens, notamment Shrimati Annapurna Devi, fille du légendaire Ustad Allaudin Khan.

    C’est sa remarquable technique de respiration, sa maîtrise inégalée de toutes les subtilités de son instrument de bambou et son style à la fois innovant et respectueux des traditions, qui ont décoré Pandit Hariprasad Chaurasia de nombreux prix et honneurs en Inde mais aussi dans le monde entier. Reconnu pour sa contribution exceptionnelle au monde de la musique, il a notamment reçu le prix Padma Vibhushan, deuxième plus grand honneur civil indien. Aux côtés de Shivkumar Sharma (santur) et Brijbushan Kabra (guitare), il signe Call of the Valley en 1968, disque qui s’impose comme un incontournable de la musique hindoustanie.

    Avec la volonté de laisser planer dans les esprits le son de sa flûte au même titre que le dieu Krishna (représenté avec un bansuri) est partout en Inde, le maître diffuse son art dans le monde entier et rencontre d’autres musiques avec John McLaughlin, Yehudi Menuhin, Jan Garbarek ou Jean-Pierre Rampal. Il donne actuellement des cours particuliers pour des musiciens passionnés et dirige le département musiques du monde au conservatoire de Rotterdam.

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  • Two of my favourite Congolese singers on one great album,
    that's what we got here. Théo Blaise Kounkou and Sam Mangwana
    in a sweet colaboration. Label and year are vague but the music
    is absolutely not, don't miss this one !

    tracks;

    1 Ata bassali nakozonga
    2 Makengo
    3 Les champions
    4 La fete au village

     

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  • VLADIMIR VYSOTSKY: Dialog Y Televisora

    GIPSY TALISMAN: Britchka

    TEREM QUARTET: Diplomat Waltz (Diplomatichesky Vals)

    The Rough Guide To The Music Of Russia introduces some of the country’s most beloved artists to an international audience that, until now, has largely overlooked Russia’s folk and popular music. With the fall of the Iron Curtain, the music scene in Russia changed and the communist censors disappeared allowing the bards, folk songs, singers and rock bands to flourish. This album features music from Russia’s first lady of song, Alla Pugacheva, legendary singer-poet Vladimir Vysotsky, Cossack folk from Zhanna Bichevskaya, Gypsy virtuosos Loyko, and the uplifting balalaikas of the Terem Quartet.
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  •   










    Un Orient indéfini prête son cadre à la rencontre de trois instruments complémentaires. Oud et percussions -bendir, darbouka- réfèrent certes à une géographie précise ; mais la clarinette qui se tient à mi-chemin entre les traditions des Balkans et un traitement plus moyen-oriental (Erköse est turc), voire indien lorsque, par ses glissandi, elle évoque la flûte bansouri, élargit le rapport circonscrit d’une mémoire et d’une terre à l’espace illimité du royaume des songes. Comme dans les déserts où la ligne d’horizon, toujours tremblante, s’évapore dans le ciel, l’haleine chaude, la douceur boisée, l’ample vibrato de l’instrument enveloppent l’auditeur d’une torpeur qui a bientôt raison de toute approche analytique. Le pari fait de l’envoûtement porte à une écoute nonchalante qui se laisserait submerger d’images et de parfums pour ne demander qu’à s’offrir aux clichés d’une poétique vague mêlant rudesse et préciosité. Une même ambivalence traverse la résonance des cordes, la frappe des peaux et le souffle exhalé. La limite s’estompe entre caresse et pincement, les sonorités s’épaulent mais les attaques peuvent se contredire, fugitivement. Le climat général, proche de l’alanguissement n’est pas démenti par de soudains emportements dont la fonction demeure ornementale. Ce qu’il y a d’abandon, de repliement parfois sur les abîmes de la méditation lorsque l’oud soliloque, n’aborde jamais les zones dangereuses d’une vraie douleur, toujours certain hédonisme vole au secours d’une âme à la dérive et la saisit sur sa pente pour la mettre sur le chemin d’une nostalgie plus aimable. S’il est des mélodies faciles aux contours simples (Astrakan café), d’autres se lacent et se délacent sans se fixer, au gré d’équilibres subtils et transitoires (Hijaz pechref). Selon qu’on épousera le flottement des durées, la retenue nocturne, le versant fantasmatique et sa chaîne d’associations infinie ou qu’on exigera au moins de loin en loin la morsure d’un angle vif, cette même musique prendra le goût du miel ou celui d’un agréable sédatif. Verveine ou thé à la menthe, chacun doit savoir ce que son corps réclame. Mais les indécis trouveront aussi leur compte.
    P.-L. Renou permalink

    Discographie

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  • http://malouma.mondomix.com/fr/artiste.htm




    Ancrée dans la tradition, mais résolument moderne, inspirée par les chants du désert, baignée par les rythmes du fleuve Sénégal, au carrefour des mondes Arabe et Berbère et de l’Afrique de l’Ouest, entre Sahel et savanes, la musique de Malouma est unique...
    En savoir plus...

    Anchored in the tradition yet resolutely modern, inspired by the songs of the desert and immersed in the rhythms of the Senegal River, somewhere at the crossroads of West Africa, the Arab and the Berber worlds, between the Sahel and the Savannah, Malouma’s music is unique...
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