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    Mountain Battles est donc non seulement l’album du retour en grâce mais aussi l’album de la renaissance. Cela s’entend à tous les étages : Mountain Battles est un album plaisir, un album libre qui s’autorise à peu près toutes les audaces, quitte à tutoyer, sur quelques titres (l’hispanisante et foireuse balade "Regalame Esta Noche" chantée par Kelley, le gnangnan "Here No More" en forme de berceuse), la sortie de route. Les Breeders ont retenu la leçon du gros Frank Black : des titres courts enchaînés sans idée de manoeuvre pour maximiser l’effet de surprise et faire passer parfois la pilule de l’approximatif (un peu trop d’effets sur les voix et les guitares) ou de la nouveauté. "Bang On" avec sa rythmique drum'n'bass décharnée est un petit miracle de rock rachitique : deux accords, un rythme beat box et un refrain aux petits oignons : "I love no-one, no-one loves me. I want no-one and no-one wants me."X 3 et olé. "Night of Joy" nous ramène à l’époque où on croyait encore que les riot girls et autres power trio en jupons (jeans tight) auraient un avenir. On croirait entendre avec bonheur un vieux Throwing Muses, un Lisa Germano, ou un Belly des familles. C’est à la fois tendre comme chou, doux comme un sein laiteux et tout ce qu’on attend d’un groupe certes mineur mais plutôt doué dans son genre. Les Breeders ont mis du miel dans leur power pop et révisé leurs classiques. Mountain Battles est plus apaisé qu’exalté, plus déconstruit que bâti pour la lutte armée. Mou du genou, diront certains qui s’attendaient à revenir au déluge.
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    Mountain Battles est donc non seulement l’album du retour en grâce mais aussi l’album de la renaissance. Cela s’entend à tous les étages : Mountain Battles est un album plaisir, un album libre qui s’autorise à peu près toutes les audaces, quitte à tutoyer, sur quelques titres (l’hispanisante et foireuse balade "Regalame Esta Noche" chantée par Kelley, le gnangnan "Here No More" en forme de berceuse), la sortie de route. Les Breeders ont retenu la leçon du gros Frank Black : des titres courts enchaînés sans idée de manoeuvre pour maximiser l’effet de surprise et faire passer parfois la pilule de l’approximatif (un peu trop d’effets sur les voix et les guitares) ou de la nouveauté. "Bang On" avec sa rythmique drum'n'bass décharnée est un petit miracle de rock rachitique : deux accords, un rythme beat box et un refrain aux petits oignons : "I love no-one, no-one loves me. I want no-one and no-one wants me."X 3 et olé. "Night of Joy" nous ramène à l’époque où on croyait encore que les riot girls et autres power trio en jupons (jeans tight) auraient un avenir. On croirait entendre avec bonheur un vieux Throwing Muses, un Lisa Germano, ou un Belly des familles. C’est à la fois tendre comme chou, doux comme un sein laiteux et tout ce qu’on attend d’un groupe certes mineur mais plutôt doué dans son genre. Les Breeders ont mis du miel dans leur power pop et révisé leurs classiques. Mountain Battles est plus apaisé qu’exalté, plus déconstruit que bâti pour la lutte armée. Mou du genou, diront certains qui s’attendaient à revenir au déluge.
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    Mountain Battles est donc non seulement l’album du retour en grâce mais aussi l’album de la renaissance. Cela s’entend à tous les étages : Mountain Battles est un album plaisir, un album libre qui s’autorise à peu près toutes les audaces, quitte à tutoyer, sur quelques titres (l’hispanisante et foireuse balade "Regalame Esta Noche" chantée par Kelley, le gnangnan "Here No More" en forme de berceuse), la sortie de route. Les Breeders ont retenu la leçon du gros Frank Black : des titres courts enchaînés sans idée de manoeuvre pour maximiser l’effet de surprise et faire passer parfois la pilule de l’approximatif (un peu trop d’effets sur les voix et les guitares) ou de la nouveauté. "Bang On" avec sa rythmique drum'n'bass décharnée est un petit miracle de rock rachitique : deux accords, un rythme beat box et un refrain aux petits oignons : "I love no-one, no-one loves me. I want no-one and no-one wants me."X 3 et olé. "Night of Joy" nous ramène à l’époque où on croyait encore que les riot girls et autres power trio en jupons (jeans tight) auraient un avenir. On croirait entendre avec bonheur un vieux Throwing Muses, un Lisa Germano, ou un Belly des familles. C’est à la fois tendre comme chou, doux comme un sein laiteux et tout ce qu’on attend d’un groupe certes mineur mais plutôt doué dans son genre. Les Breeders ont mis du miel dans leur power pop et révisé leurs classiques. Mountain Battles est plus apaisé qu’exalté, plus déconstruit que bâti pour la lutte armée. Mou du genou, diront certains qui s’attendaient à revenir au déluge.
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    Born in Seattle Washington, The Filthy Whores were a jazzy lounge quartet who played music with a sultry cabaret feel and a touch of Americana. Melodica sometimes found its way into their sets. The Filthy Whores are a "sexy, fun and very talented lounge act, something you can't say about most people under that heading." (Greg Lundgren, The Hideout) If Patsy Cline opted for the lounge and cabaret circuit instead of Nashville, Billie Holiday had Tenacious D as her backup musicians and Dean Martin and the Andrews Sisters got it on and had three unruly children it would feel a little like The Filthy Whores.

    The Filthy Whores perfomed regularly at The Hideout. They also performed at 12 Minutes Max, a monthly performance exhibition put on by On The Boards. The March 2006 show was curated by SuttonBeresCuller.

    The Filthy Whores name is an analogy - to the manual laborers, to those whose day is measured by a timeclock, to those who do the gritty, unglamorous modest wage work in our society - as opposed to the literal gender oriented meaning.

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    Born in Seattle Washington, The Filthy Whores were a jazzy lounge quartet who played music with a sultry cabaret feel and a touch of Americana. Melodica sometimes found its way into their sets. The Filthy Whores are a "sexy, fun and very talented lounge act, something you can't say about most people under that heading." (Greg Lundgren, The Hideout) If Patsy Cline opted for the lounge and cabaret circuit instead of Nashville, Billie Holiday had Tenacious D as her backup musicians and Dean Martin and the Andrews Sisters got it on and had three unruly children it would feel a little like The Filthy Whores.

    The Filthy Whores perfomed regularly at The Hideout. They also performed at 12 Minutes Max, a monthly performance exhibition put on by On The Boards. The March 2006 show was curated by SuttonBeresCuller.

    The Filthy Whores name is an analogy - to the manual laborers, to those whose day is measured by a timeclock, to those who do the gritty, unglamorous modest wage work in our society - as opposed to the literal gender oriented meaning.

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