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    Born in Seattle Washington, The Filthy Whores were a jazzy lounge quartet who played music with a sultry cabaret feel and a touch of Americana. Melodica sometimes found its way into their sets. The Filthy Whores are a "sexy, fun and very talented lounge act, something you can't say about most people under that heading." (Greg Lundgren, The Hideout) If Patsy Cline opted for the lounge and cabaret circuit instead of Nashville, Billie Holiday had Tenacious D as her backup musicians and Dean Martin and the Andrews Sisters got it on and had three unruly children it would feel a little like The Filthy Whores.

    The Filthy Whores perfomed regularly at The Hideout. They also performed at 12 Minutes Max, a monthly performance exhibition put on by On The Boards. The March 2006 show was curated by SuttonBeresCuller.

    The Filthy Whores name is an analogy - to the manual laborers, to those whose day is measured by a timeclock, to those who do the gritty, unglamorous modest wage work in our society - as opposed to the literal gender oriented meaning.

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    Born in Seattle Washington, The Filthy Whores were a jazzy lounge quartet who played music with a sultry cabaret feel and a touch of Americana. Melodica sometimes found its way into their sets. The Filthy Whores are a "sexy, fun and very talented lounge act, something you can't say about most people under that heading." (Greg Lundgren, The Hideout) If Patsy Cline opted for the lounge and cabaret circuit instead of Nashville, Billie Holiday had Tenacious D as her backup musicians and Dean Martin and the Andrews Sisters got it on and had three unruly children it would feel a little like The Filthy Whores.

    The Filthy Whores perfomed regularly at The Hideout. They also performed at 12 Minutes Max, a monthly performance exhibition put on by On The Boards. The March 2006 show was curated by SuttonBeresCuller.

    The Filthy Whores name is an analogy - to the manual laborers, to those whose day is measured by a timeclock, to those who do the gritty, unglamorous modest wage work in our society - as opposed to the literal gender oriented meaning.

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  • Comme son nom le laisse supposer, "Indie Rock Blues" est un nouvel exemple de convergence hip hop et rock indé. Pour ce disque, tout a commencé le jour où le peintre et dessinateur CW Roelle a fait découvrir à Joe Beats un disque de Songs: Ohia. Enchanté par ce qu’il venait de découvrir, le beatmaker de Sage Francis au sein des Non Prophets a rapidement tenté un remix du titre "Coxcom Red". Satisfaits du résultat, les deux amis ont décidé ensuite de faire tout un album sur ce mode. Roelle a proposé des disques, Joe Beats choisi ceux qui lui plaisaient, puis il a bidouillé le tout, épaulé aux scratches par DJ Signify.

    Belle & Sebastian, M. Ward, Pinback, The Make Up, Neutral Milk Hotel. Voici le genre de gens croisés sur cette sélection. Que du beau monde donc, et pour un résultat souvent fort agréable. Il y a bien quelques passages lassants et irritants (les "papapa" interminables du "Panda, Panda, Panda" de Deerhof), mais Joe Beats frappe juste quand il agrémente la musique d'Ugly Casanova avec du dub et des extraits du "Light Sleeper" de Saafir ou quand il accompagne le chant lointain d’Andrew Bird de percussions pesantes. Le rendu est même plus que remarquable sur le "When We Reach the Hill" de The Black Heart Procession et sur le "Coxcomb Red" à l'origine de ce projet, deux titres placés idéalement au début et à la fin du disque.

    Toutefois, ce mix a un gros et vilain défaut : son manque d’audace et de surprises. Quand Joe Beats prend des chants et des guitares pop, quand il les coupe en morceau et quand il leur ajoute une rythmique hachée et alanguie, il applique une recette bien connue : celle du trip hop. Par moments, à l’écoute de "Indie Rock Blues", on se croirait sur un vieux disque de Kruder & Dorfmeister. Ce n’est pas un mal, moi j’aime bien Kruder & Dorfmeister. Mais, cela n’aidera pas à prononcer un jugement définitif sur le talent de Joe Beats, producteur problématique qui a permis à Sage Francis de sortir à la fois son maxi le plus marquant ("All Words No Play") et son album le plus décevant ("Hope"). D’autant plus qu’avec une telle sélection, et comme souvent en matière de remix, on ne sait jamais si l’intérêt des morceaux ne vient pas davantage du matériau d’origine que du DJ. A écouter le "Save Yourself" de mes chouchous de The Make-Up, j’ai ma petite idée là-dessus. Mais je vous laisserai libre de vous faire votre avis une fois que vous vous serez procuré cet album qui, de toutes façons, mérite qu’on s’y attarde.

    Sylvain Bertot

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  • Comme son nom le laisse supposer, "Indie Rock Blues" est un nouvel exemple de convergence hip hop et rock indé. Pour ce disque, tout a commencé le jour où le peintre et dessinateur CW Roelle a fait découvrir à Joe Beats un disque de Songs: Ohia. Enchanté par ce qu’il venait de découvrir, le beatmaker de Sage Francis au sein des Non Prophets a rapidement tenté un remix du titre "Coxcom Red". Satisfaits du résultat, les deux amis ont décidé ensuite de faire tout un album sur ce mode. Roelle a proposé des disques, Joe Beats choisi ceux qui lui plaisaient, puis il a bidouillé le tout, épaulé aux scratches par DJ Signify.

    Belle & Sebastian, M. Ward, Pinback, The Make Up, Neutral Milk Hotel. Voici le genre de gens croisés sur cette sélection. Que du beau monde donc, et pour un résultat souvent fort agréable. Il y a bien quelques passages lassants et irritants (les "papapa" interminables du "Panda, Panda, Panda" de Deerhof), mais Joe Beats frappe juste quand il agrémente la musique d'Ugly Casanova avec du dub et des extraits du "Light Sleeper" de Saafir ou quand il accompagne le chant lointain d’Andrew Bird de percussions pesantes. Le rendu est même plus que remarquable sur le "When We Reach the Hill" de The Black Heart Procession et sur le "Coxcomb Red" à l'origine de ce projet, deux titres placés idéalement au début et à la fin du disque.

    Toutefois, ce mix a un gros et vilain défaut : son manque d’audace et de surprises. Quand Joe Beats prend des chants et des guitares pop, quand il les coupe en morceau et quand il leur ajoute une rythmique hachée et alanguie, il applique une recette bien connue : celle du trip hop. Par moments, à l’écoute de "Indie Rock Blues", on se croirait sur un vieux disque de Kruder & Dorfmeister. Ce n’est pas un mal, moi j’aime bien Kruder & Dorfmeister. Mais, cela n’aidera pas à prononcer un jugement définitif sur le talent de Joe Beats, producteur problématique qui a permis à Sage Francis de sortir à la fois son maxi le plus marquant ("All Words No Play") et son album le plus décevant ("Hope"). D’autant plus qu’avec une telle sélection, et comme souvent en matière de remix, on ne sait jamais si l’intérêt des morceaux ne vient pas davantage du matériau d’origine que du DJ. A écouter le "Save Yourself" de mes chouchous de The Make-Up, j’ai ma petite idée là-dessus. Mais je vous laisserai libre de vous faire votre avis une fois que vous vous serez procuré cet album qui, de toutes façons, mérite qu’on s’y attarde.

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    Belle & Sebastian, M. Ward, Pinback, The Make Up, Neutral Milk Hotel. Voici le genre de gens croisés sur cette sélection. Que du beau monde donc, et pour un résultat souvent fort agréable. Il y a bien quelques passages lassants et irritants (les "papapa" interminables du "Panda, Panda, Panda" de Deerhof), mais Joe Beats frappe juste quand il agrémente la musique d'Ugly Casanova avec du dub et des extraits du "Light Sleeper" de Saafir ou quand il accompagne le chant lointain d’Andrew Bird de percussions pesantes. Le rendu est même plus que remarquable sur le "When We Reach the Hill" de The Black Heart Procession et sur le "Coxcomb Red" à l'origine de ce projet, deux titres placés idéalement au début et à la fin du disque.

    Toutefois, ce mix a un gros et vilain défaut : son manque d’audace et de surprises. Quand Joe Beats prend des chants et des guitares pop, quand il les coupe en morceau et quand il leur ajoute une rythmique hachée et alanguie, il applique une recette bien connue : celle du trip hop. Par moments, à l’écoute de "Indie Rock Blues", on se croirait sur un vieux disque de Kruder & Dorfmeister. Ce n’est pas un mal, moi j’aime bien Kruder & Dorfmeister. Mais, cela n’aidera pas à prononcer un jugement définitif sur le talent de Joe Beats, producteur problématique qui a permis à Sage Francis de sortir à la fois son maxi le plus marquant ("All Words No Play") et son album le plus décevant ("Hope"). D’autant plus qu’avec une telle sélection, et comme souvent en matière de remix, on ne sait jamais si l’intérêt des morceaux ne vient pas davantage du matériau d’origine que du DJ. A écouter le "Save Yourself" de mes chouchous de The Make-Up, j’ai ma petite idée là-dessus. Mais je vous laisserai libre de vous faire votre avis une fois que vous vous serez procuré cet album qui, de toutes façons, mérite qu’on s’y attarde.

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