• http://991.com/newGallery/Natty-Man-Like-I-438964.jpg

    http://nattymusic.com

    http://www.myspace.com/natty4d

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Alternative , Reggae , Folk , Funk , Nu-Soul , Pop 
    Sortie : 2009

    Par http://www.lalibre.be

    Son nom d’artiste indique une direction, cfr. "Natty Dread", l’album de Marley en 1974. Comme tout reggaeman, Natty est influencé par l’artiste jamaïcain, mais ce n’est pas l’aspect le plus marquant de sa musique. Originaire, comme tant d’autres, du nord de Londres, né d’une mère du Lesotho et d’un père anglais, Natty fait un reggae connoté pop, folk, afro, funky, soul. Les amateurs d’un genre pur et dur ne s’y retrouveront peut-être pas. Pourtant, cette musique acoustique, joyeuse et très bien enregistrée, est relevée par des propos empreints de conscience sociale revendicative. Comme aux sources du genre.

     


    Tracklist :
    1. July
    2. Cold Town
    3. Stones On You
    4. She Loves Me
    5. Revolution
    6. Badman
    7. Burn Down This Place
    8. Hey Man
    9. Bedroom Eyes
    10. Last Night
    11. Coloured Souls
    12. Say Bye Bye

    mp3

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    http://www.moriartyland.net

    http://www.myspace.com/moriartylands

    Origine du Groupe : France
    Style : Alternative , Blues Folk , Soul , Jazz
    Sortie : 2011

    Par Velvet Press  pour http://musique.portail.free.fr

    Le nouvel album de Moriarty est un florilège de musiques du monde, dans le sens le plus noble du terme. Le groupe multi-ethnique et métissé revient avec "The Missing Room", un disque mêlant blues, jazz, sonorités klezmer et pop rock. Attention au décollage !

    Le grand public les a découverts avec leur hymne aux bisons sauvages, "Jimmy" (2006). Et pourtant, les six musiciens du groupe Moriarty jouent ensemble depuis le milieu des années 1990. Ils auront néanmoins attendu 2008 pour sortir leur premier opus sous le pseudo de Moriarty, en hommage au personnage du roman "Sur La Route" de l'écrivain américain Jack Kerouac. "Gee Whiz But This Is A Lonesome Town" sortira en octobre 2007 pour conquérir 50.000 mélomanes et les milliers de spectateurs présents durant leur tournée. En 2009, la formation compose et interprète la bande son du dessin animé "La Véritable Histoire du Chat Botté" réalisé par Pascal Hérold, Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps, ces deux derniers étant les premiers à avoir mis Moriarty sur la voie du succès en co-produisant le premier CD de la formation. Originaires de France, des Etats-Unis, du Vietnam ou encore de Suisse, ses artistes cosmopolites s'inspirent beaucoup de la musique des années 1930 aux USA. La voix atypique de Rosemary (qui a rejoint le groupe en 1999), les guitares de Charles et Arthur, l'harmonica de Thomas, la contrebasse de Stephan et les percussions de Vincent, tout dans cette formation est cosmopolite. Avec leurs chansons, nous baladent d'un quartier yiddish d'Europe de l'Est à un club de jazz de la Nouvelle-Orléans, en passant par l'antre d'un vieux blues man ("Clementine"). Entre blues à la sauce western et pop sombre, "Where Is The Light" change la teinte du disque, lui-même volontairement enregistré comme un vieux vinyle, crépitant légèrement entre chaque titre. Tantôt mélancolique et acoustique ("Beasty Jane", "Serial Fields", "Roboto Hoshii"), tantôt plus dansant ("I Will Do", "How Many Tides (After Sean Sellers)"), le style de ce groupe est difficilement classable. Single phare de "The Missing Room", "Isabella" est un titre très folk et plutôt gai, à la manière de "Decaf'", "Julie Gold's Candy Cane Tale" et "The Dark Line In The Middle of Hope", morceaux chantés à deux voix sur fond de guitares de cow-boy et d'harmonica. Très travaillées, les chansons de ce deuxième album transpirent le multiculturalisme et la curiosité de ses compositeurs. Les sonorités nippones de "Mah-Jong" se sentiront en filigrane sur le titre final. Bien qu'il soit intégralement interprété en anglais, "The Missing Room" est un opus qui ne manque justement de rien, si ce n'est d'un peu de légèreté, tant les textes et les mélodies sont lourds de sens.

    Air Rytmo

     


    Tracklist :
    01. I will do
    02. Isabella
    03. Clementine
    04. Where is the light
    05. Beasty Jane
    06. Serial fields
    07. How many tides (after Sean Sellers)
    08. [ ]
    09. Decaf'
    10. Julie Gold's candy cane tale
    11. Mah-jong
    12. The dark line in the middle of hope
    13. Roboto Hoshii

    mp3


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  • http://2.bp.blogspot.com/-TPgHu20MrhE/TZQv7swTlnI/AAAAAAAAAI0/VfplmShn5d4/s1600/Grails+Deep+Politics+trr169.jpg

    http://www.myspace.com/grailsongs

    Origine du Groupe : North America
    Style : Alternative Fusion , Post Rock , Trip Hop , Psychedelic
    Sortie : 2011

    logo_listen.png

    Par  (The) Aurelio  pour http://www.w-fenec.org

    Quand on y pense, on pourrait dresser un parallèle assez ironique entre le titre du nouvel album de Grails (soit Deep politics) et celui du morceau chargé de l'inaugurer (Future primitive). Une certaine noirceur dans le propos, un soupçon de résignation dans l'émotion que distille la musique du groupe, tout ceci transparait sur la première piste du disque, ondulant entre bande-son de film (imaginaire), western post-moderne et folklore des îles britanniques, pour un rendu qui dépasse allègrement les frontières du spectre post-rock psychédélique habituel des américains. Sans pour autant laisser augurer de ce que va être la suite. Laquelle va s'offrir une magistrale descente chromatique de dégradés de noir et gris sur une première partie proprement brillantissime, avant de basculer vers quelque chose de plus lumineux, contrastant absolument avec ce qui a précédé... et va suivre, puisque le final du même morceau voit le groupe se livrer à un tour de voltige post-prog à la grandiloquence épique. Risqué mais réalisé avec brio.

    Un peu de trip-hop, un soupçon d'electronica pour matérialiser des ambiances orientalisantes, "Corridors of power" change du tout au tout, les Grails semblant vouloir passer d'un plateau à un autre à chaque nouvelle séquence, livrant par la même occasion une partition d'une rare variété, qui trouve son apothéose sur ce qui constitue le, ou tout d'un moins l'un, des climax de l'album, l'éponyme "Deep politics". Le piano y est sentencieux, porteur d'une mélancolie à fleur de peau, la mélodie fragile comme un fil de soie et les arrangements dépouillés portés par un groove légèrement jazzy, le résultat est magique et montre l'autre visage d'un groupe qui, après l'emphase des premiers titres, a voulu verser dans l'intime, la retenue harmonique, sans fausse-pudeur ni artifice superflu. Maître de son sujet, la formation originaire de Portland (Oregon, USA), enchaîne alors avec une nouvelle pépite et un "Daughter of Bilitis" organique, mélangeant à merveille post-rock et musique (post-)classique avec un sens aigu du songwriting à la fois fouillé et classieux.

    Les morceaux se suivent et ne se ressemblent que très peu, la griffe de Grails n'étant pas de celles que l'on reconnait aisément dès la première écoute, on a tendance à se laisser porter par les huit pistes qui composent l'album et semblent être autant de tableaux illustrant un plan-séquence, une scène d'un scénario écrit à l'avance. La "faute" à des compositions très changeantes, qui partent parfois un peu dans tous les sens jusqu'à en devenir insaisissables ("Almost grew my hair"). La ligne directrice semble de plus anarchique lorsque survient "I led three lives" et son mélange post-prog/drone/art-rock/psychédélique halluciné, on s'accroche pour suivre, le groupe laisse libre cours à toutes ses aspirations artistiques et le résultat a, de fait, les qualités de ses défauts, les avantages de ses inconvénients. Parce que Deep politics est assurément de ces albums qui nécessitent d'innombrables séances d'écoute attentive afin que l'on puisse l'appréhender dans sa globalité et non plus piste par piste, pour pouvoir contempler l'étonnante palette de nuances utilisée par le groupe, avant son ultime twist narratif et l'acoustique "Deep snow". Les guitares débranchées quasiment tout du long, Grails laisse tourner les dernières bobines d'un disque mélangeant les genres pour mieux trouver sa propre identité.


    Tracklist :
    01 - Future Primitive
    02 - All The Colors Of The Dark
    03 - Corridors Of Power
    04 - Deep Politics
    05 - Daughters Of Bilitis
    06 - Almost Grew My Hair
    07 - I Led Three Lives
    08 - Deep Snow

    mp3


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  • http://www.isaidahip.fr/wp-content/uploads/2011/03/LA-PHAZE-Psalms.jpg

    http://www.laphaze.com

    http://www.myspace.com/laphaze

    Origine du Groupe : France
    Style : Alternative Fusion , Punk Rock , Drum & Bass , Hard Pop , Ragga
    Sortie : 2011

    Par Evelyne pour http://www.adnsound.com

    Le dernier album de La Phaze est arrivé ! Je me calme, je respire et je revêts mon habit froid de chroniqueuse qui va oublier le temps de ces quelques lignes qu’elle est dingue de ce groupe. Donc, La Phaze, depuis Miracle paru en 2008, j’étais à l’affût, impatiente, et Psalms and Revolution est là. Plus de trois ans d’attente, mais, entre temps, les membres fondateurs du groupe ont été bien occupé, le guitariste, Arnaud Fournier est parti accompagner la chanteuse du projet Clytem Scanning sur scène, quant à Damny Baluteau, le chanteur, il a fait un tour du côté du « Bal des Enragés » et nous a, au passage, gratifier d’un très bel album solo (objectivité, objectivité, objectivité…).

    Je l’avoue, la première écoute m’a déconcertée, le groupe donne l’impression de reproduire le même schéma que ses albums précédents. La Phaze se caractérise par un mélange de punk, drum and bass, rock, bien identifiable et on le retrouve ici, sans ajouts ou renouvellement apparent. Je persévère, et je finirais bien par considérer qu’il s’agit du seul défaut du disque. C’est avec plaisir qu’on retrouve le chant toujours plus affuté et ses lyrics coup de poing, notamment sur « The Battle » (premier single à sortir en duo avec Zhi de Puppetmastaz), Psalms and Revolution, vaguement inspiré far-west et Magnetism !

    L’album est quasi-exclusivement en anglais à l’exception du très sombre Temps de chien, qui évoque la mort, le meurtre, The Battle et Saints … En définitive, les dix titres proposés par La Phaze s’avèrent plus qu’efficaces, alors oui, la recette est la même, mais le plaisir est toujours là, bien insensible celui qui ne remuera pas en les écoutant ! Un peu d’amour quand même avec Searching for you, paroles simples voire répétitives, d’une manière générale, c’est ce que l’on peut constater avec l’écriture en anglais, moins riche que les textes produit en français. Juste un bémol pour Control Panel, qui dénote un peu de l’ensemble…

    En ce moment le groupe se produit en Espagne et courant avril repasse par la France, guettez les dates sur leur MySpace, sur scène vous allez assister à une explosion, ils vont vous emporter dans leur sillage, ces garçons sont des piles électriques !

     


    Tracklist :
    01. Dedicated life
    02. The Battle
    03. Psalms and revolution
    04. Magnetism
    05. Control panel
    06. Searching for you
    07. Secure world
    08. Temps de chien
    09. Saints
    10. No place for us

    mp3


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  • http://3.bp.blogspot.com/-1pswnSuxRc8/TYpQnt8gKdI/AAAAAAAAINU/9qLvRDhLBwo/s1600/Tuneyards-album-Whokill-2011_www.lylybye.blogspot.com.jpg

    http://tune-yards.com

    http://www.myspace.com/tuneyards

    Origine du Groupe : North america
    Style : Alternative Fusion , Experimental , Psychedelic , Indie
    Sortie : 2011

    Par http://groundcontroltomajortom.typepad.com

    « Lady and Gentlemen, Merrill is performing… ». C’est ainsi que Merrill Garbus, tête pensante de Tune-Yards nous ouvre les frontières de son nouveau pays avec le morceau My Country. Un pays coloré et métissé qui s’intitule bizarrement Whokill. En 2009 avec Bird-Brains, Merill avait surprit tout le monde avec son freak folk décoiffant et dégingandé. Alors que les morceaux étaient malheureusement mal servis par une production un peu trop lo-fi, Whokill gagne en ampleur grâce à un son plus propre et une maturité plus souveraine. La folie est toujours présente et comblera toutes les oreilles avides de sonorités aventureuses. Véritable miroir de l’excentricité de Merrill Garbus, les compositions passent allégrement d’une rythmique tribale et éruptive (My Country, Doorstep) à une ballade folk bricolée (Powa, Wooly Wolly Gong) en passant par des chemins de traverses incontrôlables comme Gangsta ou avec l’africanisme de Bizness. A la fois plus présentable dans la production et plus audacieux dans l’écriture, Whokill permet à Tune-Yards de passer haut la main le « difficile » cap du deuxième album tout en permettant à Tune-Yards de devenir en quelque sorte le chantre d’une diversité musicale intelligente.

     


    Tracklist :
    01 - My Country
    02 - Es-So
    03 - Gangsta
    04 - Powa
    05 - Riotriot
    06 - Bizness
    07 - Doorstep
    08 - You Yes You
    09 - Wolly Wolly Gong
    10 - Killa

    mp3


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