• The third release from traditional fusionists Ghazal, combining Persian and Indian musics, which are closely related but highly differ in their own ways. Kayhan Kalhour is a virtuoso on the kemantche, as is Shujaat Khan on the sitar. Together they are able to make stunning runs through the combined sounds of the two traditions. The opening number, "Fire in My Heart," allows for a nice run of call and response between the two instruments, with Kalhour switching over to plucking the kemantche for a bit as well. Eventually, the two players combine to create a texture of sound that swirls around the backing tabla and tamburas at top speed. The interplay between the two stringed instruments is outstanding here, as is the accompaniment by Swapan Chaudhuri on tabla. In the second number, the duo opts for a light dhun, powered largely by the lighter tones on both the kemantche and the sitar's more carefree twang. In the third number, Khan breaks out of his usual Urdu singing and into Persian for a relatively long composition about the nay. Rather surprisingly, the nay isn't utilized at all in the song to its tribute. Instead, the kemantche mimics its sound to the best of its ability. Also, the tombak is added to the ensemble to add an additional bit of Persian flavor to the sound. The Indian and Persian traditions are closely tied, both historically and in their mutual strife to re-create the perfection of the human voice. Here the traditions are joined to wonderful effect. Pick it up for a nice fusion of two virtuoso instrumentalists performing in largely traditional manners, a rarity for fusionists it would seem. Moreover, pick it up as a generally enjoyable album for newcomers and the initiated alike. ~ Adam GreenbergThe Wire (6/00, p.64) - "...Continues the duo's graceful blending of Persian and North Indian musical styles....a finely crafted and evocative fusion of adjacent traditions."
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  •     CONNECT REVIEW
    Une carrière en pointillé : un album suivi d’une longue absence. Voilà le cycle auquel nous a habitué Lhasa depuis son premier album, et qui ressemble à tout sauf à un plan de carrière établi. Six ans après "The living road" et douze depuis "La Llorona", "Lhasa", album éponyme déboussole et ancre son imaginaire dans une Amérique du Nord rêvée et unique.
    Il y a chez Lhasa une combinaison géographique cryptée et complexe. Le premier album faisait immédiatement penser au Mexique, à une Amérique centrale imaginée, imagée aussi, s’accrochant aux figures mythiques ancestrales (la Llorona). Le second glissait déjà, en voyageur habité vers des latitudes septentrionales, se jouant des langues, chantant indifféremment l’Anglais, l’Espagnol et le Français. Lhasa aujourd’hui rêve l’Amérique du Nord, chante en Anglais exclusivement, s’entoure des sonorités de la harpe, du dobro et du pedal steel, en Americana globale. Les pistes avaient dès le début été faussées avec ses origines aux sangs mêlées, son mode de vie nomade et bohème. La situer faussement au Mexique avait quelque chose de rassurant, le mythe pouvait bien se construire. C’est aussi la raison pour laquelle le deuxième album avait sonné comme une forme de trahison aux yeux de certains. "The living road" (voir notre article) était pourtant nécessaire pour permettre la réalisation de "Lhasa", l’album autant que la chanteuse, dont la voix grave prend ici toute sa dimension, humaine, profonde et délicate à la fois. Dans cette Amérique parcourue du Sud au Nord, Lhasa reste insaisissable et totalement perméable à son environnement, tirant sa force de sa fragilité et irradiant ce disque d’une présence presque palpable.
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    Having experienced the Polish group Dikanda live in concert, you are completely blown away . The quintet was founded way back in 1997 with members from Szczecin and Zakopane, in the north and south of Poland respectively, and is going from strength to strength in the meantime. Anna Witczak (vocals, accordion), Katarzyna Dziubak (vocals, violin), Piotr Rejdak (guitar), Grzegorz Kolbrecki (double bass) and Daniel Kaczmarczyk (percussion) partly take traditional tunes, partly write their own songs. They created a somewhat original and unique folk sound. It is not Polish folk and traditional music, and not what to expect from a typical Polish folk band. On the other hand, Dikanda is not one of those crossover roots bands springing up all over the place. They take their source material from the greater east European area. "Ajotoro" features six traditinal songs (coming from Macedonia, Russia, Gypsy traditons, etc.) and four original compositions in the very same vein, including the catchy title track. One might suspect the worst, but Dikanda circumnavigates all crags and cliffs. They make such songs their own and create a highly original roots sound, including all emotions traditional music has to offer: the highs and lows of a life, joy and pain, love and death.
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    Pour fêter ses 15 ans, le label G-stone lance une série de compilations : Private collection. Le but étant qu'un artiste nous fasse découvrir sa collection privée, ses titres préférés, décalés, rares...
    Pour le premier volume de la série, c'est Peter Kruder (du célèbre duo Kruder & Dorfmeister) qui s'y colle
    Prise de risque minimum pour le label vu le calibre du monsieur mais plaisir maximum pour nous.
    Je ne sais pas si vous avez déjà été déçu par Peter Kruder mais moi jamais. Et ce n'est pas cette compilation qui va changer la donne.
    Le bonhomme a la classe et quand il nous fait entrer dans son univers on se régale.
    Jazz, lounge, country et son eighties s'enchainent parfaitement, Peter ayant apporté son soin particulier au mixage. Il ne s'est pas contenté de sélectionner les titres à la va vite et de les mettre une derrière l'autre.On sent vraiment vraiment que Peter a pris plaisir à choisir les morceaux pour nous faire découvrir ses trésors cachés. Il nous offre même une version privée d'un titre de Peace Orchestra : Consequences
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  • Née en Mauritanie dans les années 1960, Malouma est fille de Moktar Ould Meidah, un poète/musicien traditionnel reconnu. Elle grandit nourrie par les chansons de son père, tout en écoutant de la musique sénégalaise, berbère, égyptienne, libanaise, ainsi que les grandes œuvres classiques (Mozart, Wagner, Chopin, Beethoven). Très tôt, elle accompagne en musique ses parents griots. Adolescente, elle commence à composer ses propres chansons, dont les thèmes (inégalités, mariage forcé, amour…) déplaisent vite aux autorités morales de son pays. Voile sur la tête et optimisme en bandoulière, Malouma persévère. Pendant dix ans, soumise à l’autoritarisme du régime de Nouakchott (renversé en août 2005), il lui est interdit de chanter librement. Rebelle et engagée (lutte contre le sida, pour la vaccination des enfants, pour l'alphabétisation et pour la promotion de la femme…), Malouma n’abandonnera pourtant jamais. S’exportant à l’étranger s’il le faut et imposant une musique bien à elle, puisée dans la tradition puis modernisée par des arrangements souvent inattendus. Comme ses opus précédents, Nour ne déroge pas à la règle. Sur Gamly, une basse et des claviers entraînants transforment Malouma en reine du dance floor. Sur Yarab, des solos de guitare électrique complètent une rythmique bluesy… Pour rien au monde, la chanteuse ne s’enfermerait dans un carcan musical ! L’auditeur en prend donc plein les oreilles, tour à tour charmé par une berceuse acoustique (Habib), une chanson a capella (Nour), un titre aux frontières du reggae et de la variété (Casablanca) ou un autre parfaitement nostalgique et épuré (Yemma). Nour n’en est pas pour autant décousu, porté par la voix puissante et si spéciale de Malouma. Qu’elle joue sur la rugosité ou la douceur, la joie ou la tristesse, elle imprime sa couleur à tous les titres. Si bien qu’on est obligé de se dire : c’est du Malouma ! Autour de la diva des sables, une quinzaine de musiciens officient, à l’oud, à la batterie, à la basse, aux percussions, aux guitares, à la gumbass (caisse de guimbri agrémentée d’un manche de basse)… Parmi eux, des invités de choix comme Bojan Z, Eric Legnini au piano ou Guillaume Humery à la clarinette. Quant à la réalisation, elle est signée Philippe Teissier du Cros (Magic Malik, Rokia Traoré, Vincent Ségal en solo…). Il n’en fallait pas moins à Malouma pour concevoir un album aussi solaire ("Nour" signifie d’ailleurs "lumière" en arabe).
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