• Echo Minott, de son vrai nom Noel Philipps, est né en 1963 et a grandi dans le quartier Maverley de Kingston, Jamaïque. Il commença à chanter dès son plus jeune âge, apparaissant dans des compétitions entre talents locaux et lors de concerts à l’école. Sa carrière démarra en 1981 quand il enregistra l’album « Youthman Vibration » pour le légendaire producteur Prince Jammy à l’âge de 17 ans. Cet album ne fut pas commercialisé en Jamaïque et apparu sur le label Starlight basé à Londres, Royaume-Uni. Il enregistra aussi un album obscur sous son propre nom Noel Phillips. En 1982, il enregistra « Emilio Bimbo » avec Prince Hammer, qui prit en charge sa carrière sur son propre label Berris. Avec le producteur Jack Scorpio, il enregistra « Lazy Body », un titre précurseur dans la période Digitale, par le rythme composé par un beat machine, considéré par les puristes comme sacré. En 1983, il enregistra la tune « Ten Miles » pour son cousin, producteur Errol Marshall, première tune à être produite sous le nom Echo Minott. Ensuite, il enregistra son premier hit au Royaume-Uni « Man in Love » (Oak Sound) pour Dillinger et un album « Echo Minott meets Sly & Robbie » (Jam-Can) pour le célèbre producteur Georges Phang. Quatre de ces morceaux furent plus tard réédités sur un album intitulé « Echo Minott meets Frankie Paul » (Powerhouse) sorti en 1987. Du fait d’une forte popularité en tant que chanteur Dancehall, Echo commença à enregistrer pour beaucoup d’autres producteurs et réalisa son premier hit jamaïcain (single 7’’) avec le morceau « Love Problems » produit par Joe Gibbs. Il enchaîna sur un autre hit, « Farmer Man » pour le label de Henry « Junjo » Lawes, Volcano Records. En 1985, Echo Minott devint finalement une star internationale de Reggae avec l’énorme tube « Lazy Body », sorti sur le label Black Scorpio. Cette chanson fut numéro 1 reggae dans le monde entier et déboucha sur un album complet regroupant les différentes versions. Cette production est suivie par l’album « Rock and Calypso » pour le producteur Harry J, contenant les tubes « Lazy Body », «Rock and Calypso » et le puisant « Uncle Sam Country », qui raconte ses exploits lors de son séjour aux Etats-Unis. A cette époque, Echo était membre régulier de deux des sound systems les plus en vue Black Scorpio et King Jammy’s. C’est avec ce dernier que Echo produira ses prochains hits « Original Fat Thing » et « Put Your Hands Pon The Key » qui furent tous deux d’énormes tubes sur le nouveau et révolutionnaire riddim Sleng Teng. Des centaines des versions ont été enregistrées depuis l’apparition de ce riddim mais la version originale de Jammy’s reste définitivement celle avec les classiques de Wayne Smith, Tenor Saw, Jonnhy Osbourne et Tonto Irie. La popularité de Echo Minott s’est accrue lorsqu’il créa en 1986 ‘What the Hell the Police Can Do », sur le label Jammy’s, une référence à la réticence des forces de sécurité. Ce morceau fut de nouveau un hit atteignant le sommet des Jamaican Charts pendant trois mois consécutifs. Ce morceau fut précurseur, étant le premier à utiliser le rythme raggamuffin du Dancehall actuel et fut un morceau extrêmement controversé qui inspira de nombreuses versions tel que le hit « Babylon Boops » par Lovindeer. Cela amena Echo à enregistrer la seconde partie de ses propres productions dont « Me and My Girl Gone Back » qui fut aussi un tube international de reggae dancehall. King Jammy’s enchaîna ces tubes avec l’album « What The Hell » et aussi l’autre grand hit « Emmanuel Road », qui repris une chanson de vieux folk jamaïcain sur un rythme dancehall. De nombreux autres hits comme « Mr Ruddy » (Witty), « Follow Me » (Music Master), « Been Around The World » (Jammys), “Whip appeal” (Black Scorpio) et “Article Don” (Two Friends), assureront à Echo de rester un nom incontournable au sein de la scène reggae à la fin des années 80, début des années 90. En 1992, Echo quitta la Jamaïque pour s’installer à New York où il eu immédiatement un énorme hit international numéro 1 avec « Murder Weapon » (Signet) sur une version du rythme de Shaggy « Oh Carolina ». Quand l’explosion de la Jungle débarqua au Royaume-Uni en 1993/1994, Murder Weapon fut revisité dans un nouveau style et devint encore une fois un immense hit. De retour en Jamaïque en 1994, Echo eu de nombreux hits Dancehall avec des chansons comme « I Am Back », une nouvelle fois pour Jammy’s et « Sensitive » pour Mafia and Fluxy. Ensuite, il se retira du ‘reggae business’ pendant quelques années. Aujourd’hui, célébrant plus de 20 années de carrière comme artiste de reggae à succès, Echo a acquis un véritable statut de vétéran. Il s’associa avec The Rootsman pour enregistrer une sélection de Special Dub Plates en 2000 qui les amena à faire des tournées en Allemagne, Italie et Pays-Bas. En Mars 2002, il visita finalement le studio Third Eyes pour enregistrer de nouveaux morceaux produits par Rootsman. Trois morceaux – « How Could I », « Oh Jah » et le Dancehall ‘Anthem’ « Sharpshooter » (sur une version roots maison revisitée du Sleng Teng) sont le fruit de ces sessions qui sortiront sur Third Eyes Music par la suite. L’année 2005 est l’année de son retour médiatisé en Jamaïque et en Europe, avec la sortie de son album ‘Roots of Dancehall’ sur le label MAGUARI Productions et une tournée avec un des plus gros sounds européens, Soul Stereo. Il prévoit aussi des rééditions de oldies et de nouveaux morceaux, toujours en collaboration avec François ‘Djanko’, à découvrir prochainement sur le label NEW DIMENSION/MAGUARI Productions .
    Biographie par : Official
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  • Record date : 1978-79

    Playlist :
    Standing Firm
    The Black ''spy''
    Silver & Gold
    Straight To Cuddley's Chest
    Ital Light
    Laughing Babylon
    Wanted
    Copper Bullet
    Healing Of The Nation
    Joshua ''a'' Loaf
    I've Got The Handle
    Wariera Hill Rock
    Peace Treaty Special
    Pass The Pipe
    Sinners
    Smg Skank
    Bionic Skank
    Badness Never Pay

    Engineer : Maxie & Sylvan Morris & Errol Thompson

    Producer : Tommy Cowan

    Vocals : Jacob Miller
    Backing Band : Fatman Riddim Section
    Drums : Calvin McKenzie & Sly Dunbar
    Bass : Ian Lewis & Robbie Shakespeare
    Rhythm Guitar : Roger Lewis
    Lead Guitar : Chinna
    Keyboards : Charles Farquharson & Touter Harvey
    Saxophone : Jah Devon




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    Rien à dire !
    Culte , monstrueux album !
    Peace !
    by DJ Demonangel


    Record date : 1978

    Album style : roots, group vocal

    Playlist :
    The Same Song (Extended Version)
    Weep And Mourn
    Walk The Streets Of Glory
    Ball Of Fire
    I'll Go Through
    Why Worry
    Lift Up Your Conscience
    Prophet Has Arise
    Jah Time Has Come
    Licks And Kicks
    Crisis (Discomix) *
    The Same Song (12" Version) *
    Weep And Mourn (12" Version) *
    Crisis Dub *

    Engineer : Maxie & Paul Davidson

    Producer : Tommy Cowan

    Vocals : Israel Vibration
    Backing Vocals : Israel Vibration
    Backing Band : The Roots Radics
    Drums : Calvin McKenzie & Sly Dunbar & Max Edwards
    Bass : Robbie Shakespeare & Fully Fullwood & Mikey Ras Starr
    Organ : Michael Chung & Ansel Collins & Bubbler
    Piano : Augustus Pablo & Robert Lynn & Michael Chung
    Trombone : Nambo Robinson
    Saxophone : Dean Fraser
    Percussions : Sky Juice & Sidney Wolf

    Studios :
    Recording : Channel One (Kingston, JA) & Concert Recording (Kingston, JA)

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  • Le jour où j’ai écouté cet album m’ai venu à l’esprit l’éternel soucis de classification qu’ont les mélomanes avec la musique. Surtout avec le rock ! Mais avec le reggae, pour les non-initiés, c’est simple, il n’y en a pas, ou bien si, il y a Bob et les autres, les autres étant ce qu’ils ne connaissent pas ou peu. Pour les initiés, il y a bien de grands mouvements : dub, roots, ska, rocksteady, etc…mais retour au problème : c’est encore une bien faible classification ! Quand j’ai entendu ce CD, je me suis dit : " bah ca, ca va être coton à classer ! " Alors, pour vous, j’invente une nouvelle classification : LE SUPER MEGA ROOTS ! ! ! Effet spliff garanti, relaxation instantanée. Et c’est beau ! Edité en 78, c’est l’un des premiers albums de Pablo. Son style est simple, dégagé de toute " complication " musicale, ça coule, c’est cool ! D’ailleurs, la justesse de sa voix ou des instruments voire parfois le rythme ne sont pas une priorité, une dissonance qui pourra gêner certains sur la première écoute, avant de céder sous l’harmonie qui en ressort malgré tout, cette harmonie balancée entre la lourdeur de la basse / batterie et la légèreté d’une flûte traversière intermittente, d’un couple guitare / orgue typique années 70 et de Pablo. Sa voix manque de pureté mais il sait lui donner l’intonation adéquate, créant ainsi avec les instruments un ensemble légèrement dissonant. L’adéquation suit le ton de ses paroles Yodesque (de Yoda, personnage de Star Wars, signifiant inversement de la place des mots), qui véhiculent des messages sur le rastafarisme (parfois même critiques : " Be not a dread "), sur les guettos (" Blood Money ") mais très peu pour l’amour. Les hits de l’album sont incontestablement " I Man a Grasshopper " mixé par Lee " Scratch " Perry, et " We should be in Angola ". En gros c’est une harmonie rustique, presque volontairement rustique, partant dans des contrées inexplorées de structures simples puisque Reggaes (n’en déplaisent aux passionnés, il faut dire ce qui est !), celles qui sortent des sentiers battus tout en gardant cette marque de fabrique qui fait qu’on s’y complait et qu’on l’adopte. Attention : si cet album a un charme indéfinissable, il n’en est (malheureusement) pas de même pour ses autres albums ; je vous conseille donc de découvrir Pablo avec celui-ci. Le moment idéal pour écouter cet album, c’est quand on a besoin de calme, en voiture ou le lendemain d’une orgie festive par exemple. Alors la musique vient éradiquer chaque parcelle de violence dans l’atmosphère, elle s’immisce dans vos pensées et vous repose en vous laissant dans la tête des airs simples mais abstraits, beaux mais disgracieux, un reggae différent !
    Tinou
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