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    Over me

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    Fort de deux albums, le groupe REFRACTORY poursuit son aventure avec la sortie de leur nouvel opus à la rencontre de l'electro, du jazz et du hip hop.
    Ce projet rassembleur trouvera tout autant son audience auprès des fans de ASA ([ASHA] que les adeptes du son abstract hip hop de DJ VADIM.
    Séléctionné Album du mois pour le Magazine Open Mag et fort de nombreuses playlists en radio, Le groupe se produira en concert le 9 avril à Marseille avec le Peuple de L'Herbe, le 6 mai à Lille avec DJ Krush et le 14 mai à Paris avec DJ Vadim.
    "HOT POTATOES" est un album à découvrir et REFRACTORY un groupe à retenir.
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    keep sailing live lorient


    bistro live astrolab

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  • Se plonger dans un nouvel album de Sole n’est jamais une mince affaire et nécessite un état d'esprit particulier, du moins si on espère voir le disque se terminer sans pousser un long soupir de soulagement. Avec l'arrivée des beaux jours, j'avoue ne pas avoir été franchement emballé à l'idée de retrouver les atmosphères complexes et pesantes qui avaient fait le succès de Selling Live Water et de The New Human Is Illegal... Et bien mal m'en a pris, car les premiers titres de Live From Rome dégagent une étonnante subtilité, aussi bien dans la production que dans les rimes du chef de file d’Anticon. Sur le papier, Live From Rome était pourtant voué à s’inscrire dans la lignée des précédents albums de Sole. En effet, on retrouve une fois de plus Telephone Jim Jesus, Alias, Controller 7 et l’inégalable Odd Nosdam derrière les machines, récemment rejoints par Tepr, moitié du groupe Abstrackt Keal Agram. Mais une fois insérée dans le mange-disque, la galette dévoile une maîtrise instrumentale inédite, à l’image des nappes aériennes de Self Inflicted Wounds ou de Every Single One Of Us, du folk lo-fi de Sin Carne et surtout de la basse dévastatrice de Atheist Jihad. Dans l’ensemble, la production semble s’éloigner des longues envolées de Selling Live Water pour s’insérer dans un ensemble plus homogène et intimiste, comportant enfin les temps-morts nécessaires pour quiconque désire écouter un disque de Sole en une seule traite. Pour ne rien gâcher à la fête, ce dernier semble avoir également tiré les leçons du passé. Débitant sa prose avec plus de réserve, marquant des pauses lorsque le beat retombe, le rappeur évite cette fois les traditionnels reproches à son égard, sans pour autant livrer une copie parfaite. On apprécie évidemment l’esprit critique et le cynisme du personnage, qui n’a pas son pareil pour jouer avec sa réputation de révolutionnaire invétéré en affirmant «I'm not anti-anything, I'm anti-everything, it fits better», mais les sourcils se plissent toutefois devant la démagogie moralisatrice de certains textes. Certes, Sole écrit son message depuis le centre-même de la nouvelle Rome, parvient à citer simultanément et avec cohérence Chomsky et Ice Cube, mais se perd parfois dans une critique devenue récurrente et facile («Why'd we bomb Saddam? We could have bombed Ariel Sharon» sur Theme). Probablement que cette dernière remarque sort Live From Rome de son contexte premier, celui d’une société américaine partagée entre l’indifférence et la culpabilité («CNN plays the fiddle, while america burns, just pray they hear us screaming... Live from Rome... Ain't nothing wrong... Bags under our eyes because our tears need homes») et toujours plus avide de radicalisme. Quoi qu’il en soit, le vétéran de la Bay Area livre ici un pamphlet supplémentaire dans la description de ce malaise, une œuvre écrite sur le vif et orchestrée avec talent, et qui, sans forcément convaincre, mérite tout de même votre curiosité.
    Chroniqué par Miv
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  • Tracklisting

    Nuit Zébrée : Radio Nova

    1. The key 00:03:14
    2. Spinnin’ 00:02:43
    3. Wheels in motion 00:03:28
    4. Buddy love 00:03:34
    5. Finish this album 00:04:41
    6. Searching 00:03:32
    7. Go Then, Bye 00:05:58
    8. Bad boy 00:05:31
    9. Better days 00:04:23

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  • PLAYLIST :

    01 - Chimp Beams - Sleep Talking
    02 - Nujabes - Next View
    03 - Dj Signify - Winters Going
    04 - Tha Blue Herb - Supa stupid
    05 - Fumuj - We live in
    06 - K the I - Never heard it done like this ft. High Priest
    07 - Mala Rodriguez - Te convierto
    08 - Oxmo Puccino - Larme de paix feat Knaan
    09 - Clutchy Hopkins And Misled Children - 2:59
    10 - Positive Black Soul - Président D'Afrique
    11 - 2 Bone Giants - Outro
    12 - DJ Krush - Krush ya dreams
    13 - Jean Grae - The story
    14 - Black Grass - Away
    15 - Mongrel - Lies
    16 - K'naan - What's Hardcore
    17 - Nicknack - Simple shortcomings

     

     

    [PLAY]

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  •  
    À l'origine de Ghostown, composé de Kirsa aux platines et Baptiser à la guitare, il y a un auteur-compositeur, Rael. Non, non, aucun lien de parenté avec l'allumé auvergnat qui attend un hypothétique retour des aliens. C'est une simple homonymie, malheureuse, de prénom entre deux êtres que tout oppose. Quand le second divague en scrutant le ciel, le premier, Rael Powell, est ancré à la réalité de notre monde. Laquelle, source de son inspiration, s'exprime et rejaillit dans les textes et compositions de son premier album : Reflectionz. Point d'élucubrations ici. Mais bien une réflexion, une introspection sur sa vie, ses frustrations, ses espoirs et un regard acerbe posé sur notre société faite de doutes, dérives, déshérences et désespoirs. Une vision souvent teintée de noirceur qui ne connaît pas de frontières. Actuelle en France, où Rael s'est expatrié en 2003 pour composer, elle l'est tout autant outre-Manche et notamment en Ecosse, son pays d'origine. Un mot illustre parfaitement cette représentation : Ghostown, justement. Un choix qui n'est d'ailleurs pas le fruit du hasard. À la fois hommage aux Spécials, dont c'était le titre d'une de leur chanson " parmi mes préférées avec le riff du début, juste parfait !" dixit Rael, et symptomatique de souvenirs passés : " j'ai grandi dans les villes fantomatiques du sud de l'Ecosse où les usines ont fermé depuis longtemps, où il n'y a plus de travail, plus rien à faire... Il y a aujourd'hui beaucoup de villes comme cela ". Le titre éponyme (en plage 4) en réalise la parfaite osmose, relatant l'irrémédiable descente d'une cité et de sa population : " J'ai voulu raconter le quotidien d'aujourd'hui : la fermeture des usines et son cortège de chômeurs et de suicidés, et la nouvelle génération élevée alors dans des conditions sociales et économiques qui les poussent vers la drogue et le désespoir ". Une détresse qui peut aussi générer violence et jusqu'au-boutisme. Quitte à basculer du côté obscur. Ainsi le parcours de" Johnny Marr ", conté tel un polar (ça me rappelle Un petit boulot de Iain Levison), interroge sur la déchéance sociale et le besoin de reconnaissance médiatique comme horizon ultime. Ce mal-être ambiant, cette vision acérée sur la société étant trop lourds à porter pour un seul mouvement musical, Ghostown a opté pour un mix qui puise dans les influences où baignait la jeunesse de Rael (B-52's, Talking Heads, Brian Eno...) et les courants underground des dernières décennies. Si le trip-hop bristolien du début (Portishaed et Tricky) teinte nombre de titres, la production de Ghostown ne peut se contenter d'une telle restriction : " Notre univers prend sa source dans le hip-hop circa 93-97 auquel se sont adjoints les courants des rappeurs londoniens (Roots Manuva, Dizzee Rascal) et américains (Madlib ou Dr Octagon). Sans oublier une pointe de Gypsy ". Cette dernière colle aux samples ethniques de Moy Moy Moy (tendance tzigane d'Europe de l'Est) ou d'Accordéon (surprenant croisement des Négresse Vertes ou d'Arno avec un rap au flow tranchant). Souvent flegmatique parfois proche d'une rafale de mitraillette, le flow de Rael s'identifie à celui de Buck 65 ou Tricky. Chez Ghostown, pas de beat prédominant qui écrase l'harmonie de l'acoustique mariée à l'immatérialité de sons élecro/synthé. Sans oublier des inspirations jazzy ou blues, et surtout une constellation de bruits, samples et scratchs qui fusent deci delà. Jamais en excès (comme cet emprunt de Bourvil dans Big Moustache), juste par petites touches savamment dosées et ajustées. L'éclat supplémentaire mais indispensable pour souligner la profondeur et la beauté de la création. Si ReflectionZ n'atteint pas la perfection d'un joyau, Ghostown ne s'est pas contenté de confectionner une simple épure, mais a réalisé une parure musicale qui laisse augurer un second ouvrage encore plus aboutit.
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