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    THE CINEMATIC ORCHESTRA -
    Breathe feat. FONTELLA BASS (Live

    envoyé par bbpradi0.
    http://www.cinematicorchestra.com/
    http://www.myspace.com/thecinematicorchestras

    L’histoire d’amour entre The Cinematic Orchestra et le Septième Art se poursuit, avec la sortie d’un nouvel album, d’un nouveau témoignage d’une affection sans borne. Entrevue seulement lors de leurs deux premiers opus, c’est surtout avec “Man With a Movie Camera” que ces Anglais dignement menés par Jason Swinscoe s’acoquinent plus sérieusement avec le cinéma, en composant la bande originale d’un film muet russe datant de 1929. Définitivement dans son élément, l’orchestre s’en tire à merveille, et avec une facilité déconcertante, comme s’il avait déjà vécu plusieurs fois ce genre de projet

    Seulement, comme aucun film ne se ressemble, leurs bandes originales diffèrent également. Ainsi, The Cinematic Orchestra aurait pu la jouer facile en retravaillant sur des illustrations sonores finement choisies en fonction de son registre. Mais le combo change cette fois la donne en acceptant une proposition d’accompagnement sonore d’un long-métrage imaginaire. Pas d’images sur lesquelles se caler, ou correspondant à l’univers chaleureux, doux et feutré de sa musique. A partir de là, toutes les portes de l’imagination se sont ouvertes, “Ma Fleur” a fini par sonner comme aucun des précédents disques, s’est ensuite retrouvé entre les mains d’un scénariste qui a dû s’en inspirer, et qui en a tiré le script d’une vie. Comme une histoire d’arroseur arrosé..

    Entre temps, Winscoe se sera offert les services de divers chanteurs dont les voix sont venues enrichir des ambiances qu’il a souhaité souligner. Parmi eux, Patrick Watson, en provenance de Montréal, s’est pleinement satisfait de couvrir les premières années de la vie; Lou Rhodes, chanteuse poignante et jeune maman, se montra idéale pour représenter l’âge mûr; et la fidèle Fontella Bass, avant que sa santé ne se détériore, fut parfaite pour endosser le timbre de l’actrice âgée. Et avec des thèmes aussi lourds que l’amour, l’absence et la perte, la musique composée par Winscoe et arrangée avec l’aide du bassiste Phil France, toujours baignée de jazz et d’un fort capital émotion, ne pouvait pas mieux coller au contexte final

    “Ma Fleur” en surprendra donc plus d’un, notamment ceux qui s’attendaient une nouvelle fois à une sublime leçon de groove, comme ils en prirent une à l’écoute de “Everyday“. Non, là, l’histoire est différente, et c’est avec un The Cinematic Orchestra beaucoup plus pop qu’on se lance dans cette nouvelle aventure. “To Build a Home”, premier titre emmené par un simple piano, nous lâche dans la mélancolie de Patrick Watson, dont certaines intonations rappellent avec surprise un certain Chris Martin (même remarque sur “Into You” et “That Home”). Ce n’est donc qu’ensuite, sur “Familiar Ground”, plus encore sur “Child Song” et les frissonnants “Breathe” et “Time And Space”, qu’on retrouve quelques réminiscences du passé, bien qu’on ait connu cette jolie troupe plus joyeuse. Mais le retour au minimalisme est récurrent quand ce n’est qu’une guitare qui poursuit “Music Box”, comme des cordes le font sur “Prelude”, ou seuls des vents et une basse fondent toute la musicalité du titre éponyme. Seul raccord avec le passé, ce jazzy et riche “As The Stars Fall” qui laisse de nouveau bourdonner la contrebasse comme il réchauffe les peaux des fûts

    Winscoe a cette fois fait dans le minimalisme, préférant enchaîner quelques tristes pétales, réduites à leur minimum d’orchestration, seulement ponctuées de quelques titres plus enrobés. N’allez pourtant pas croire que “Ma Fleur” promet une écoute aussi barbante que celle d’une B.O. sans véritable valeur quand elle n’est plus illustrée. Non, ce troisième véritable enregistrement studio de The Cinematic Orchestra se déguste comme un véritable album, puise au plus profond de l’émotion, nous fait découvrir une nouvelle facette de son géniteur qui, après écoute, s’avère finalement logique. “Ma Fleur” est tout simplement un somptueux moment pour qui ne tournerait pas les talents face à un mariage de pop, soul et jazz. À engloutir de préférence quand les premiers rayons de soleil frappent à la fenêtre..

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    Note :

    Sortie : 2007

    Tracklist :

    1. To Build A Home feat Patrick Watson

    2. Familiar Ground feat Fontella Bass

    3. Child Song

    4. Music Box feat Patrick Watson/Lou Rhodes

    5. Prelude

    6. As The Stars Fall Into You

    7. Into You

    8. Ma Fleur

    9. Breathe feat Fontella Bass

    10. That Home feat Patrick Watson

    11. Time And Space feat Lou Rhodes

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  • http://albums.foto.tut.by/userpics/y/e/1000106858/normal_1261078610_2r-1951204-1254581243788414.jpeg logo_listen.png

    Chameleon of today

    Dark and bright

    One day after


    http://www.myspace.com/antrabata

    "Antrabata enroule son auditeur dans une ouate feutrée, pour un voyage intérieur dans les paysages de l’intime, avec ses lumières contrastées et souvent vacillantes. La qualité de production et de composition surprend, rappelant de grands groupes londoniens de downtempo comme Portishead ou Morcheeba. A l’instar des ces groupes, de superbes envolées de violons, associées à des tablas ou la flûte traversière vous emmènent dans des rêves orientaux. Antrabata est avant tout une voix, celle de Femke Lavrijssen, une voix qui transperce avec une simple guitare, une voix rassurante et porteuse d’espoir. Nous continuons l’aventure Antrabata avec un grand plaisir. Ce nouvel album nous a séduit par l’incroyable qualité des mélodies et des instrus de Régis Aubert. Antrabata est au niveau des grands de l’électro trip-hop !”
    Arno
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    Note :
    Tracklist :
    01 Echoes 05:49
    02 Toward The Dark 03:35
    03 Chameleon Of Today 04:03
    04 Dark And Bright 02:51
    05 Copy And Paste 04:59
    06 We Rise 03:12
    07 Fight Your Dragon 05:05
    08 One Day After 03:52
    09 Knowing A Smile 04:40
    10 What If 04:09
    11 Homesick 02:30
    DOWNLOAD2.png   ou  DOWNLOAD2.png

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  • http://imgjam.com/albums/s53/53344/covers/1.0.jpg


    http://www.blackera.com/
    http://www.myspace.com/theblackera

    Sinon, mais à part ces dernières nouvelles peu réjouissante de la planète forum, je voulais vous parlez d'un groupe que j'ai découvert, il y a déjà quelques mois sur Jamendo. Le groupe BLACK ERA.
    Si Massive Attack et Triccky vous évoque la crème de la TripHop, ajoutez désormais le nom de Black Era à vos références. Les albums du groupe sont tout simplement exceptionnels, car il devient difficile de trouver du pure son triphop. Il faut bien l'avouer, le triphop est devenu un genre très confidentiel et pour ne rien arranger on met souvent la mention triphop à toutes les sauces, avec plus ou moins de réussite.
    Mais Black Era sont des puristes du genre. Leur filiation avec les initiateurs du genre, Massive Attack, sonne comme une évidence. Mais n'allez surtout pas croire que ce groupe italien manque de personnalité bien au contraire. Ce qui fascine aussi c'est que l'évolution artistique du groupe ressemble à si méprendre à celle de M.A., leur dernier album étant plus que jamais orienté dark et electro ("Mute EP").
    Black Era fait parti de ses groupes dont les albums s'écoutent d'une seul traite, sans que vraiment l'auditeur ne s'en rend compte, captivé par cette véritable maestria musicale. Mais le meilleur moyen de s'en convaincre et encore de les écouter, non ? ;)
    Par ChefGeorges
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    Note :
    Tracklist :
    1| pretends to be an intro but i guess its main track 1.04
    2| been mute enought feat Samba Djallo 4.08
    3| doors words (hard dub mix) 3.44
    4| the binary immortal feat Leomou 3.45
    5| just left hand left 3.56
    6| tumor caste (d.ubiqual opinion) 3.38
    7| you want osama give us anderson sampled Marco Paolini feat. Kaska Paluch 4.23
     
    Connect Review :
    http://bbpiratesradio.over-blog.com/article-31576803.html
    http://bbpiratesradio.over-blog.com/article-15922816.html

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  • http://www.designvsart.com/blog/wp-content/uploads/bjork_volta.jpg
    Découvrez la playlist Björk - Volta
    http://bjork.com/
    http://www.myspace.com/bjork

    Björk, depuis ses débuts dans les Sugarcubes, est une voix, un chant, un cri, une manière de respirer, d'expirer et de le faire entendre à tout le monde, évidemment unique au monde. Ce chant est celui d'un être qui semble extraordinaire, extra-terrestre (elle vit entourée d'eau, elle a cet accent pointu incomparable) et en même temps profondément humain, animé (son chant est une expression du souffle -entendre cette manière de le reprendre et de l'expulser- de la pneuma, cette âme qui gorge de vie la matière inerte). C'est cette idiosyncrasie du chant qui fait de Björk cet être à part, ce lutin qui semble pouvoir déplacer des montagnes, l'expression d'une force et d'une volonté digne des anciennes épopées et sagas nordiques. Björk est une alien pour nous autres occidentaux et en même temps une incarnation éminemment terrestre, parce que c'est tout son corps qu'on entend vibrer, c'est le vent des plaines et le souffle des geysers qui sort de ses poumons. Si son dernier album, Medulla, explorait avant tout cette particularité vocale, digressant autour de son chant et de ses cordes vocales uniques, de manière plus intimiste et minimaliste, le Volta nouveau revient à un souci d'orchestrations "mainstream" et d'ouverture, en même temps qu'il se fait moins expérimental et moins autocentré.

    De fait, dans une certaine tension vers le monde extérieur, Volta parle de mouvement sous toutes ses formes : voyages, marches, vols planés. L'introductif et single Earth intruders, produit par Timbaland et Konono n°1 donne le ton : c'est une marche militaire en quelque sorte, tribale et païenne, évoquant à la fois la progression sur le théâtre des opérations que représente la planète Terre d'une peuplade primitive ou extra-terrestre et l'action de l'homme sur la nature, violente, possessive, technologique, langagière : "Here come the earth intruders / We are the paratroopers / The beat of sharpshooters / Comes straight from voodoo". On est dans le registre cher à Björk de la vieille opposition entre nature et culture et le morceau ressemble fortement au Human behaviour de Debut. L'album enchaîne sur Wanderlust, débutant comme un dialogue entre les sifflets de bateaux en partance, rappelant un peu le "duo entre le sifflet du bateau Queen Elizabeth et une flûte", enregistré par Moondog dans les rues de New York dans les années 50. Björk y salue le port qu'elle quitte, pour un voyage sans fin, semblant condamnée à une errance éternelle, d'île en en île. Dull flame of desire est un duo amoureux et anecdotique avec Antony (de Antony & The Johnsons) sur des cuivres que l'on dirait MIDI. On préfère nettement le Innocence produit par Timbaland (et charcuté-mixé par Björk elle-même), déclaration de la perte de l'innocence ("I once had no fears / None at all / And then when I had some / To my surprise / I grew to like both / Scared or brave / Without them").

    La plupart des titres sont accompagnés de fields-recordings en coulures aquatiques et / ou volcaniques, posant un paysage d'Islande sur des orchestrations de cuivres épiques et des rythmiques primitives, rarement syncopées. A l'aune d'arrangements plutôt agressifs, les thématiques sont violemment contemporaines, évoquant tsunamis et bombes humaines kamikazes, l'avant-dernier morceau étant un appel acid-techno à l'indépendance, très premier degré, un peu Rage Against The Machine : "Declare independence ! / Don't let them do that to you ! / Damn colonists / Ignore their patronizing / Tear off their blindfolds / Open their eyes". Au final, l'album est un peu trop éclectique du fait des diverses collaborations et de la volonté peu radicale d'alterner chansons "engagées" et mièvreries radiophoniques. Malgré ses qualités musicales (et son opportunisme : servir sur un même plateau Timbaland, Konono, Antony, Lighning Bolt et Chris Corsano, c'est un peu bouffer à tous les râteliers), ce disque s'inscrit juste dans la ligne de la discographie pré-Vespertine de la petite diva. Il plaira donc comme d'habitude aux fans et aux auditeurs de FIP, mais c'est un non-événement.

    Wilfried Paris

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    Note :
    Tracklist :
    01 Earth Intruders (single)
    02 Wanderlust
    03 Dull Flame of Desire (en duo avec Antony Hegarty)
    04 Innocence
    05 I See Who You Are
    06 Vertebrae by Vertebrae
    07 Pneumonia
    08 Hope
    09 Declare Independence
    10 My Juvenile (en duo avec Antony Hegarty)
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  • flower-closeup.JPG
    DJ DemonAngel present 50 Trip Hop Neo Dub Abstract Downtempo Music (2009)

    PLAYLIST :

    PART 1 :
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    01 - Folium - Scarlet Complexions
    02 - Ez3kiel - Alignment
    03 - Quantic - Absence heard presence felt
    04 - Cine Mad In Chaos - What a mess we made
    05 - 2 Bone Giants - Killer's Lullaby
    06 - Anomie Belle - How Can I Be Sure
    07 - Ashtech - Earthforce
    08 - Boca 45 - Down to mexico
    09 - Danny Breaks - Moodulator
    10 - Vista La Vie - That Strange Rhythm with Barbara
    11 - Rhythm & Sound, Tikiman - What a Mistry
    12 - Mou - Memory reset
    13 - Dub Gabriel - Chasing the paper (feat. jah dan)
    14 - High tone - Day break leaving
    15 - Zenzile & Jamika - Fire eater
    16 - Ghost - Feel Pain
    17 - DJ Vadim - Black Is The Night [Feat. Katherin Deboer]
    18 - Nujabes - Fly By Night (feat. Five Deez)
    19 - DJ Krush - Danger of love feat. Zap Mama (gray-sky mix)
    20 - DJ Signify - Delight to the sadist (ft matt kelly)
    21 - Antennasia - Hayek
    22 - Benjamin Zephaniah -Touch
    23 - Fat Jon The Ample Soul Physician - Hero Style
    24 - Enbe - About her

    PART 2 : DOWNLOAD1.gif
    25 - Break Reform - Perfect season
    26 - Kenmochi Hidefumi - Falliccia
    27 - Wipping Willow - Demenagement
    28 - Le Peuple De L'Herbe - Plaastic people
    29 - The 39Steps - Ghost writing
    30 - Hku - L'histoire D'un Homme
    31 - Molecule - Freestyle (feat.Webbafied)
    32 - Tm Juke - Knee deep feat Alice Russell n Jim Oxbaraugh
    33 - Hydroponic Sound System - Travelers
    34 - Mayd Hubb - (Manaus Station) - My Forest Queen
    35 - Xploding Plastix - Treat Me Mean, I Need The Reputation
    36 - We Fell To Earth -  Lost in flames
    37 - The Kilimanjaro Darkjazz Ensem - Adaptation of the koto song
    38 - Nicknack - Simple shortcomings
    39 - Tujiko Noriko - tokyo tower
    40 - L'Oniraunote - Il est l'heure
    41 - Grand Tourism - les courantis d'air
    42 - Aphilas - Thats just what its for
    43 - Ekova & Farmakit - Temoine - Farmakit Extended Remix Rec
    44 - Coldcut - Man In A Garage
    45 - Attica Blues - Deeper
    46 - Mujaji (Noonday Underground) - Go At It Alone (Pancake Mix)
    47 - L'Oeuf Raide - Unreal movie song
    48 - Portishead - We carry on
    49 - Kali Live Dub - Broken atom
    50 - Gone X3 - Trees On The Complex Plane

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