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Par DJDemonAngel le 20 Avril 2010 à 11:50
Note :
http://www.myspace.com/screenatorium
Sortie : 2009
Style : Trip Hop , Electro , Alternative
Tracklist :
01.Takeoff For Naïve (4:17)
02.Vertigo Pistols (ft. Miscellaneous) (3:52)
03.Diagnosis (3:16)
04.Origins (ft. Lquiet) (3:18)
05.Monochrome (ft. Phole) (5:24)
06.Ease The Fall (ft. Wasaru) (4:43)
07.Hurricanes Have Women Names (ft Lquiet) (3:49)
08.Nonday (ft Degiheugi & Lquiet) (4:06)
09.Les Echappées De L'Eternité (3:49)
10.Oh Mellow (3:46)
11.Lips On Slow Motion (4:24)
12.Invisible (ft. All India Radio (3:52)
13.(Bonus Track) - Anyone Else But You (the moldy peaches cover) (3:52)Mesdames et messieurs, amis, camarades, le dernier Screenatorium est sorti. Après un EP made in No Color épatant, Djeh et son projet libre reviennent vous en mettre plein les oreilles. Et attention, la barre est placée très très haut. Après le LP vraiment impressionant que fut Audimat et la très réussie collaboration Soundtrack Of My Day, Takeoff For Naïve vient placer Screenatorium comme une étoile montante du Trip Hop libre français... et pourquoi pas internationnal ? La formation a su développer une atmopshère que l'on retrouve pleinement dans ce nouvel EP : une nostalgie bien à elle dans laquelle on s'abime sans même y penser. Cette musique est juste fascinante. Et là où d'autres deviennent lassant après plusieurs écoute, Takeoff For Naïve se bonifie avec le temps ! On y retrouve plus de featuring que lors du dernier album. Des MC de grand talent (Lquiet, Miscellaneous) des compositeurs et formations de renom (DegiHeugi, Wasaru, Phole, All India Radio). Bref, Screenatorium a mis le paquet. Et c'est réussi. Nul doute que Djeh et sa formation viendront se placer en outsider du trip hop au cours des prochaines années. Cet album est sublime. Ecoutez-le et téléchargez le, parce qu'en plus, il est gratuit.
par Frozen)dream
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Par DJDemonAngel le 6 Avril 2010 à 12:00
Note : +
http://www.myspace.com/cleliavega
Sortie : 2010
Style : Alternative , Trip Hop , Folk
Tracklist :
1. Stories people have (are not to tell)
2. Monster
3. Silent revolution
4. Summer days
5. Children in the trees
6. In her hands
7. On my own
8. Woman
9. Old lady wishes
10. Teeth
11. Are not
Il est toujours difficile chez nous, enfants de l’électrique à tout va, de s’étendre sur un album tel que ce “Silent Revolution”, de lui offrir les mots appropriés. Pas forcément le vocabulaire, ni même les bonnes références… Pourtant, on ne pouvait passer sous silence ce premier disque de Clelia Vega qui, dès la première écoute et par un pouvoir émotionnel incommensurable, rase toutes les chapelles auxquelles on pensait à jamais appartenir.
Bercée très jeune par la musique d’un père guitariste au sein des Nuclear Device, groupe punk emblématique des années Béruriers Noirs, la demoiselle a plus volontiers pris le chemin inverse en s’abandonnant à la musicalité du piano, en composant très vite pour son propre compte, jusqu’à noircir des kilomètres de papier qui deviendront plus tard ses premières chansons. Mais pas d’amalgame: n’allez pas crier avoir trouvé la nouvelle Norah Jones parce que Clelia chante ses douceurs au piano.
En effet, c’est plutôt du côté du folk, de Regina Spektor, Cat Power, Portishead ou Joanna Newsome - pour n’en citer que quelques-uns - qu’il faut aller chercher la raison de la diversité musicale de ce bluffant “Silent Revolution”. Car Clelia Vega n’est pas une songwritter lisse et inoffensive: la fragilité et la douceur qui émanent de chacune de ses chansons vous serrent à la gorge comme pour mieux vous faire définitivement comprendre que sous ces bouts de doigts agiles se cachent des griffes prêtes à faire couler le sang.
Rarement toutes réunies au sein d’un même album, la mélancolie, la rage intérieure, des mélodies à tomber, et l’émotion continue ne seront pourtant pas seules à contribuer à cette belle réussite. Cyesm, producteur electro déjà auteur de plusieurs albums solo, et Rity (guitariste de Powell et de Drive In Static Motion) sont venus mettre leur grain de sel, parfaire de riches arrangements pour moderniser ce que le couple piano / violoncelle d’origine aurait pu très vite condamner au domaine du classique.
Une bonne idée car, si la mancelle parvient sans mal à se passer d’eux parfois (les sublimes “Stories People Have Are Not To Tell” et “On My Own”), tous deux lui offrent une toute autre dimension (”Old Lady Wishes”), peut être même les armes pour ne pas vieillir trop vite (”Woman”), et s’en aller piétiner d’autres territoires de chasse gardée (Emilie Simon sur “Summer Days”) qu’elle pourrait bien finir par s’approprier. Aucun doute, si jeune et si talentueuse, Clelia Vega peut désormais entrevoir avec ce “Silent Revolution” un horizon bien dégagé, peut être même un futur qui ne se conjuguera pas sans elle.
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Par DJDemonAngel le 1 Avril 2010 à 13:15
Note : +
Sortie : 2009
Style : Trip Hop
Tracklist :
1. Coming Clean (3:47)
2. I'll Be There (4:54)
3. Road To Where? (3:46)
4. Dead Boards (5:40)
5. The Morning After (4:12)
6. The Pinch (4:32)
7. Piano Killer (5:28)
8. Down Mountain (4:06)
9. Ghost Writing (4:36)
10. Dear George (2:19)
11. Since You (6:00)
The 39 Steps aka the collaboration between DJ Kato and vocalist Laura Fowles have produced a very heady, atmospheric sampler here. There's obvious comparison with the trip hoppy sound of Morcheeba and Massive Attack but I'd say that 'Coming Clean' is more at the claustrophobic end of the scale occupied by the lies of the Sneaker Pimps. In fact, I'd even go as far to say that I found this CD a little bit oppressive – it's definitely a winter-type release but I felt the walls slowly coming in on me. Then there was something in the track 'Ghost Writing' – Fowles long drawn out vocal seemingly suffocating the potential for the melody in the track to ever get going at anything more than a steady heartbeat. But whatever you feel, you will definitely feel something after listening to this record, and that is the greatest compliment of all.
2 commentaires -
Par DJDemonAngel le 18 Mars 2010 à 11:00Note :
http://www.ez3kiel.com
http://www.myspace.com/ez3kielmyspace
Sortie : 2008
Style : Trip Hop , Electro , Alternative , Fusion , Rock
Tracklist :
1. Adamantium
2. Volfoni's Revenge
3. Spit On The Ashes (feat. Narrow Terence)
4. Coal Flake
5. The Wedding
6. Break Or Die
7. Alignment (feat. Blurum)
8. Lull
9. Firedamp
10. The Montagues and the Capulets (feat. DAAU)
11. Wagma
Une noire fureur s'est emparée d'EZ3kiel. Les 3 tourangeaux (passés depuis à 4, avec l'arrivée d'un multi-instrumentiste), nous avaient laissé en plein songe avec les berceuses de Naphtaline, et plein d'incertitudes sur leurs perspectives musicales mais ce n'était qu'un écran de fumée car Battlefield signe le retour d'un groupe définitivement inclassable, passant de musique down tempo à un rock indus brûlant et torturé. L'esprit de Versus (leur disque live) n'est pas loin, reconnaissable dans la rage et l'intensité des morceaux qui peuvent s'emparer de vous sans prévenir. Les contractions sont peut être moins flagrantes mais les développements sont beaucoup plus travaillés (" Break or Die "), les morceaux évoluant sans cesse, tournoyant et digressant, ici dans une liesse sauvage, là dans un calme onirique. Toujours proche de la rupture. Juste entre puissance et fragilité.
Au niveau des guests on retrouve les DAAU, le Mc Blurum 13 et le groupe Narrow Terrence le temps du morceau " Spit on the ashes " aux effluves rock tout en retenue qui ira jusqu'à laisser côtoyer riffs de guitares et mélodies cristallines. Un contraste d'autant plus saisissant quand vous passerez du grindcore " Firedamp " à " The Montagues and Capulet ". EZEkiel se ballade sur la corde raide et nous file le vertige - au final, Battlefield révèle une pièce supplémentaire de la personnalité de ce groupe, décidément très à part, les EZ3kiel maîtrisent leur sujet et nous emmènent encore plus loin. Une réussite.per Keffren
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Par DJDemonAngel le 15 Février 2010 à 16:00
THE CINEMATIC ORCHESTRA -
Breathe feat. FONTELLA BASS (Live
envoyé par bbpradi0.
http://www.cinematicorchestra.com/
http://www.myspace.com/thecinematicorchestras
L’histoire d’amour entre The Cinematic Orchestra et le Septième Art se poursuit, avec la sortie d’un nouvel album, d’un nouveau témoignage d’une affection sans borne. Entrevue seulement lors de leurs deux premiers opus, c’est surtout avec “Man With a Movie Camera” que ces Anglais dignement menés par Jason Swinscoe s’acoquinent plus sérieusement avec le cinéma, en composant la bande originale d’un film muet russe datant de 1929. Définitivement dans son élément, l’orchestre s’en tire à merveille, et avec une facilité déconcertante, comme s’il avait déjà vécu plusieurs fois ce genre de projet
Seulement, comme aucun film ne se ressemble, leurs bandes originales diffèrent également. Ainsi, The Cinematic Orchestra aurait pu la jouer facile en retravaillant sur des illustrations sonores finement choisies en fonction de son registre. Mais le combo change cette fois la donne en acceptant une proposition d’accompagnement sonore d’un long-métrage imaginaire. Pas d’images sur lesquelles se caler, ou correspondant à l’univers chaleureux, doux et feutré de sa musique. A partir de là, toutes les portes de l’imagination se sont ouvertes, “Ma Fleur” a fini par sonner comme aucun des précédents disques, s’est ensuite retrouvé entre les mains d’un scénariste qui a dû s’en inspirer, et qui en a tiré le script d’une vie. Comme une histoire d’arroseur arrosé..
Entre temps, Winscoe se sera offert les services de divers chanteurs dont les voix sont venues enrichir des ambiances qu’il a souhaité souligner. Parmi eux, Patrick Watson, en provenance de Montréal, s’est pleinement satisfait de couvrir les premières années de la vie; Lou Rhodes, chanteuse poignante et jeune maman, se montra idéale pour représenter l’âge mûr; et la fidèle Fontella Bass, avant que sa santé ne se détériore, fut parfaite pour endosser le timbre de l’actrice âgée. Et avec des thèmes aussi lourds que l’amour, l’absence et la perte, la musique composée par Winscoe et arrangée avec l’aide du bassiste Phil France, toujours baignée de jazz et d’un fort capital émotion, ne pouvait pas mieux coller au contexte final
“Ma Fleur” en surprendra donc plus d’un, notamment ceux qui s’attendaient une nouvelle fois à une sublime leçon de groove, comme ils en prirent une à l’écoute de “Everyday“. Non, là, l’histoire est différente, et c’est avec un The Cinematic Orchestra beaucoup plus pop qu’on se lance dans cette nouvelle aventure. “To Build a Home”, premier titre emmené par un simple piano, nous lâche dans la mélancolie de Patrick Watson, dont certaines intonations rappellent avec surprise un certain Chris Martin (même remarque sur “Into You” et “That Home”). Ce n’est donc qu’ensuite, sur “Familiar Ground”, plus encore sur “Child Song” et les frissonnants “Breathe” et “Time And Space”, qu’on retrouve quelques réminiscences du passé, bien qu’on ait connu cette jolie troupe plus joyeuse. Mais le retour au minimalisme est récurrent quand ce n’est qu’une guitare qui poursuit “Music Box”, comme des cordes le font sur “Prelude”, ou seuls des vents et une basse fondent toute la musicalité du titre éponyme. Seul raccord avec le passé, ce jazzy et riche “As The Stars Fall” qui laisse de nouveau bourdonner la contrebasse comme il réchauffe les peaux des fûts
Winscoe a cette fois fait dans le minimalisme, préférant enchaîner quelques tristes pétales, réduites à leur minimum d’orchestration, seulement ponctuées de quelques titres plus enrobés. N’allez pourtant pas croire que “Ma Fleur” promet une écoute aussi barbante que celle d’une B.O. sans véritable valeur quand elle n’est plus illustrée. Non, ce troisième véritable enregistrement studio de The Cinematic Orchestra se déguste comme un véritable album, puise au plus profond de l’émotion, nous fait découvrir une nouvelle facette de son géniteur qui, après écoute, s’avère finalement logique. “Ma Fleur” est tout simplement un somptueux moment pour qui ne tournerait pas les talents face à un mariage de pop, soul et jazz. À engloutir de préférence quand les premiers rayons de soleil frappent à la fenêtre..
Note :
Sortie : 2007
Tracklist :
1. To Build A Home feat Patrick Watson
2. Familiar Ground feat Fontella Bass
3. Child Song
4. Music Box feat Patrick Watson/Lou Rhodes
5. Prelude
6. As The Stars Fall Into You
7. Into You
8. Ma Fleur
9. Breathe feat Fontella Bass
10. That Home feat Patrick Watson
11. Time And Space feat Lou Rhodes
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