Leur nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant parmi les cinq membres des Little Willies se cache l'une des artistes les plus populaires des Etats-Unis, Norah Jones. Depuis le succès
international de ses deux albums jazz sortis en 2002 et 2004 (25 millions d'albums vendus dans le monde), la chanteuse écume les bars de New-York avec ses quatre acolytes de toujours, Lee Alexander
(basse), Richard Julian (guitare et voix), Jim Campilongo (guitare électrique) et Dan Rieser (batterie). Ensemble, ils rendent hommage à la musique country qui les a vue grandir en reprenant les
morceaux des grands Fred Rose ("Roly Poly"), Willie Nelson ("I gotta get drunk") ou encore Kris Kristofferson ("Best of all possible worlds"). C'est leur passage dans la célèbre salle du
Living-Room qui les décide à enregistrer cet album éponyme, dans lequel figurent également quelques titres inédits ("Lou Reed" et "Roll on"). La Country et le blues venus d'Amérique Les admirateurs
de country seront ravis. Grâce à des morceaux comme "Roly Poly" et "Tennessee Stud", ils se sont propulsés dans une ambiance Saloon et Far West des plus authentiques. Les chansons "Love me" et
"Roll on", plus blues, rappellent davantage les précédents albums de Norah Jones, dont la voix suave ne cesse de nous enchanter. Cette dernière se marie parfaitement à celle de Richard Julian dans
le duo "Streets of Baltimore", mais également en chœur sur le mélancolique "No place to fall". Un album paisible qui est une transition parfaite avant de découvrir le prochain opus en solo de la
talentueuse chanteuse américaine.
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