• Taken By Trees - Open field

     



    Quand l'ex chanteuse Victoria Bergsman du groupe pop suédois The Concretes se met en solo cela donne un premier album Open Field sous le pseudo mystérieux de Taken By Trees... On reparle beaucoup de Victoria ces temps-ci car elle va sortir un second album début septembre 2009 toujours sous le pseudo de Taken By Trees : East Of Eden dont le premier morceau est téléchargeable ici. Je suis plus qu'impatiente de découvrir sa deuxième galette mais il serait d'abord bon de faire une petite piqûre de rappel à travers son premier album Open Field. Cela vaut vraiment la peine. Comme peut être certains d'entre-vous, je n'ai découverte Taken By Trees qu'il y a quelques mois et depuis difficile de décrocher de cette sublime voix scandinave si douce et attachante. A chaque fois que j'entends la voix de Victoria, j'ai envie de la prendre dans mes bras et pourtant je ne suis pas très démonstrative, elle est devenue mon rayon de soleil quand le temps est en berne, elle est devenue ma lumière quand un coup de cafard me prend. Je suis étonnée (?) une fois de plus qu'Open Field ait reçu si peu d'échos en francophonie (le seul article que j'ai trouvé c'est sur l'excellent site Hop Blog), c'est à la limite du scandale et je ne mâche pas mes mots. Mais contrairement aux apparences, je n'ai pas été bouleversée par la première écoute de ce premier opus, je l'ai trouvé très agréable et stylé, le tout était, bien entendu, rehaussé par la voix pure et cristalline de Victoria et par la co-production sophistiqué et minimaliste de Björn Yttling (repsonsable de Youth Novels de Lykke Li que je n'ai toujours pas chroniqué alors que je le possède depuis un an, d'As Day Follows Night de Sara Blasko, que je choniquerai dès une écoute attentive et surtout du formidable Leaving On A Mayday d'Anna Ternheim en chronique et écoute ici), mais il n'y avait pas de quoi crier au génie si vous voyez ce que je veux dire... pourtant au bout de trois écoutes, j'ai revu mon jugement, cet album était devenu enchantement à mes oreilles. Tell Me est à la fois une excellente introduction et un résumé de l'album : quelques percussions feutrées (très spécifiques du son du co-producteur et musicien Björn Yttling), quelques accords de guitare répétitifs, une voix angélique magnifiée dans les choeurs par un léger réverb, ambiance aérienne garantie sur cette merveille folk. Les percussions se font plus rapprochées et oppressantes sur Julia. Le son est plus enlevé sur cette piste aux saveurs japonaises. Un diamant brut. Le rayonnant The Legend continue d'émerveiller sur une très belle instrumentation. Plus minimaliste que Sunshine Lady, tu meurs. Mené tambour battant par un simple banjo, cette song acoustique possède un charme fou indémodable. Féerique. Ah voici le premier single Lost And Found, comment résister à cette saveur pop doucement rétro ? Impossible avec ce petit chef d'oeuvre. Le Japon est de nouveau de la partie sur le magnifique et élégant instrumental Open Field. Retour au paradis sur le splendide et délicat Hours Pass Like Centuries. Ce petit prodigue est l'une de mes chansons préférées de l'album. Too Young surfe également sur des effets musicaux qui donne un ton fluide, léger et aérien, beau tout simplement. Only Yesterday possède un aspect plus sombre, plus aigu mais tout aussi enchanteur tandis que le sublime Cedar Trees renoue avec une instrumentation plus simple au parfum délicat de l'asie. Une fin parfaite. Raffiné, subtil, élégant, aérien et gracile, cet album folk est un énorme coup de coeur.
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