En 2004-2005, plusieurs cycles de rencontres (comprenant des répétitions, concerts et enregistrements studio) sont organisées avec le trompettiste français Erik Truffaz, le guitariste free New Yorkais Elliott Sharp et l’harmoniciste Américano-Suisse Grégoire Maret. ces enregistrements sont ensuite légèrement édités par Stade sans aucun recours à des overdubs et constituent “Freewheel”, un alliage savant de la batterie live de Christophe Calpini et des samples et sons concrets joués en direct par Pierre Audétat permettant à Stade d’improviser comme une section rythmique traditionnelle mais sur des médias électroniques. ce composé électroacoustique d’un genre nouveau reste résolument jazz mais fleurte avec le vocabulaire syncopé du hip-hop, les pulsations de l’électro se combinant avec le timbre acoustique des invités instrumentistes. Héritier des expérimentations électriques de Miles Davis, Stade crée le versant résolument électronique d’une musique jazz improvisée.
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