• http://www.myspace.com/winstonmcanuff

    Origine du Groupe : Jamaica
    Style : Reggae
    Sortie : 2008

    Après les rafraîchissants, "A Drop" réalisé par Bazbaz et "Paris Rockin" avec le groupe Java, Winston McAnuff resurgit, plus fougueux que jamais, avec un album 100% roots, "Nostradamus". C’est le brillant Clive Hunt, metteur en son notoire, qui tient les manettes, signant une production aux partis pris tranchés, sans concession, solide et dépouillée. Ce qui séduira les amateurs mais pourrait dérouter un public plus large, c’est d’entendre la voix de McAnuff se détacher si nettement de l’instrumental. D’autant que le débit vocal est saccadé et l’articulation perfectible. L’ensemble, néanmoins, forme un tableau original et réjouissant. L’atmosphère sombre et éthérée de Mix Up Mood, où un mélodica égaille une rythmique sèche comme l’acier, est taillée sur mesure pour notre lion rugissant. Un morceau qui restera la grande réussite de ce disque et figure parmi les meilleurs titres de McAnuff.

    Clive Hunt ne cherche pas à gommer les petits défauts du chanteur. Après tout qu’importe, le reggae a déjà tant de grands vocalistes. Il sait que l’émotion repose sur la réalité, ici celle d’un artiste inspiré à la voix disons… rock ! Mise à nue, sa clairvoyance touche. Ainsi le prophétique Nostradamus, qui donne son nom à l’album, fait on ne peut mieux écho à la crise mondiale. Les chansons sont bonnes et efficaces, du naïf Sunday Morning à l’incisif Set Us Free qui clôt un opus homogène. Malicieux, "Nostradamus" revisite les codes du reggae roots sans les plagier. Clive Hunt nous guide dans l’univers d’Electric Dread et donne à entendre l’essentiel : des bonnes chansons.

    Chronique écrite par Nicolas Pradat   pour http://www.reggaefrance.com

     


    Tracklist :   
    01. Mix up moods
    02. Nostradamus
    03. Slave driver
    04. Vain imagining
    05. Takin it all
    06. Love is the song I sing
    07. Sunday morning
    08. The bait
    09. Pick up
    10. The pack
    11. Set us free

    mp3

     

    Discographie 

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  • http://www.culturareggae.com/images/albuns/thekingstonians_sufferer.jpgOrigine du Groupe : Jamaica
    Style : Reggae
    Sortie : 1970

    Voilà un disque sur lequel les informations sont plutôt rares... Et pourtant, je trouverais bien dommage de ne pas en parler tant il regorge de perles Early Reggae : un vrai régal pour les oreilles, une authentique galette à danser! Avec ses refrains entêtants à reprendre en chœur, voix suaves, frénétiques ou encore plaintives, instrumentations énervées, cet album/compilation est une véritable aubaine: les fans de Reggae  de l'époque, qu'ils soient jamaïcains ou européens, ne s'y sont pas trompés. Affirmation qui n'est finalement qu'un pléonasme : sans ses nombreuses qualités, il aurait tôt fait de tomber dans l'oubli, et les Kingstonians avec. Sufferer est en effet leur seul fait d'armes dans ce format, mais surtout une suite logique à de nombreux succès commerciaux des deux côtés de l'Atlantique.

    The Kingstonians, c'est dès 1967 le talent et l'inspiration d'un lead vocal qui officia en outre au sein des Tennors, Jackie Bernard, accompagné de son frère Footy et d'un ami commun, Lloyd Kerr. Mais c'est aussi, pour la plus grande partie de leurs titres et la totalité de ceux présents sur ce 33T, un backing-band de haute volée ainsi qu'un excellent producteur : The Crystalites et Derrick Harriott. Ce dernier, qui a à son actif bon nombre de fabuleux morceaux en tant que chanteur ou producteur -il a d'abord fondé le label Crystalcrystal, puis Move & Groove move and groove à partir de 1967-, a d'ailleurs participé aux chœurs sur la plupart des morceaux de Sufferer. Et puis son rôle de businessman ne doit pas être anodin non plus. En fin connaisseur de sa musique et des marchés auxquels il avait affaire, il a fini par accaparer la totalité des sorties du sous-label de Trojan que fut Song Birdsong bird pour ses propres productions, qui allaient bien au delà des Kingstonians ; mais le producteur et ces derniers firent la paire...

    C'est avec The Clip que l'abordage sur Song Bird fut lancé, en 1969 ; Singer Man fut l'année suivante l'un des single Reggae les plus vendus en UK, et c'est avec ce dernier que le label fit ses plus grosses ventes, pour prendre ensuite une direction plus commerciale. Preuve du succès de ce morceau, on le retrouve aussi sur les compilations Tighten Up Vol. 3tighten up volume 3 et Reggae Reggae Reggaereggae reggae reggae. Avant ça, c'est avec "Winey Winey" que les Kingstonians attaquèrent le marché UK : ce Rocksteady, produit par Carl Johnson, sortit en 1967 sur Rio winey winey rio, mettant fin par la même occasion aux sorties du label. Il fut par la suite repris tel quel sur la compilation WIRL Club Rock Steady'68club rock steady 68 avant d'être réenregistré en Reggae et inclus dans la compile You Left Me StandingYou Left Me Standing ; c'est d'ailleurs cette dernière version produite par Derrick Harriott que l'on retrouve sur Sufferer. Dans l'entre deux, les titres des Kingstonians firent leur apparition sur les pressages de Big Shot ; ce fut, à l'instar d'autres gros standards Skinhead Reggae tels que John Jones de Rudy Mills, le cas pour I'll Be Around et Sufferer, un véritable succès qui fut repris dans la compile Trojan Tighten Up Vol. 2tighten up volume 2 ainsi que dans un programme de la BBC sur les skinheads durant l'année 1969 : "Man Alive". Autre titre symptomatique : Hold Down, sorti en 1969 sur le label Crab, devait se retrouver peu après sur deux LP Pama : A Gift From PamaA Gift From Pama et Sixteen Dynamic Reggae HitsSixteen Dynamic Reggae Hits avant d'être inclus par Trojan sur le présent album. Autant de succès sur les terres de Sa Majesté qui, il ne faut pas l'omettre, enboîtait le pas à un engouement bien présent en Jamaïque.

    Derrick Harriott est fort lucide sur ce point. Dans un entretien repris par Lloyd Bradley dans Bass Culture, il cite d'ailleurs Sufferer en exemple. Mais la réalité est moins rose qu'il n'y parait. Si le titre est un hymne transatlantique, il décrit avant tout une situation fort critique pour la population jamaïcaine après plusieurs années de gestion catastrophique du pays par le JLP : "We a sufferah... / We a sufferah... / We a sufferah..." ("Nous les miséreux... / Nous les miséreux... / Nous les miséreux..."), un véritable reality song dont le succès UK n'est peut-être finalement du qu'au rythme et au refrain accrocheur : un pur exemple de "reggaexploitation"! Quoi qu'il en soit, c'était une véritable aubaine pour la production musicale jamaïcaine ; extraits choisis : "l'exportation de la musique avait une valeur énorme. Nous le savions tous et quiconque pouvait trouver un accord pour faire distribuer ses productions en Angleterre le faisait. (...) Mais il faut souligner que se sont les gens de la musique en Jamaïque qui en furent les initiateurs. C'est uniquement parce qu'il y avait une grosse communauté jamaïcaine au début, et qu'à travers de petits importateurs et de petites boutiques les disques arrivaient là-bas que le Reggae a connu un quelconque succès en Angleterre. (...) Le seul potentiel auquel on pouvait penser était la communauté jamaïcaine. Tu vois, à la fin des 60's, le marché en Jamaïque était devenu saturé, en d'autres termes il y avait beaucoup d'artistes qui enregistraient. (...) C'était plus que ce que le public pouvait réellement supporter parce qu'avant, à l'époque du Rocksteady, il était possible de vendre quelques 50 000 exemplaires ou plus d'un enregistrement, et puis quelques années plus tard, tu t'apercevais que c'était descendu aux environs de 10 ou 15 000 parce qu'il y avait tellement plus de choix". On parlait de businessman? En tous cas, les titres des Kingstonians en fournissent un bel exemple parmi tant d'autres, à ceci près qu'ils étaient capables de rallier Blancs et Noirs sur le même son stricto sensu, ce qui n'était évidemment pas le cas de tout ce qui durant cette fin de décennie reçut l'appellation controlée de Skinhead Reggae.

    Mais trève d'"analyse" économique, le son avant tout !... Cet album ne souffre pas vraiment de défauts. Même des titres moins connus comme Your Love possèdent une aura certaine. Et des textes aussi simples que celui de Singer Man ("Singer man / Sing me a song / Singer man / Sing me a song / Singer man / Sing me a song" etc...) n'ont à coup sûr pas été pour rien dans le succès des Kingstonians sur les dancefloors. Mais la version des UB40 en a-t-elle eu autant? La reprise est pour le moins une preuve de plus de la qualité du morceau original. Hold Down déborde quant à lui de nerfs, tout comme I'll Be Around : 100% Early Reggae! Et c'est applicable à tout le reste de cette galette, avec une mention spéciale pour Rumble Rumble, tout simplement jouissif... Avec Come We Go Moonwalk, on s'aperçoit que MJ n'a rien inventé, tandis que le titre Complicated Scene, qui doit sûrement faire référence à la situation jamaïcaine de l'époque, pourrait être un joli résumé, pris tel quel, pour décrire la "scène" skinhead actuelle. Titre qui, avec son successeur, marqueraient qualitativement le pas par rapport au reste de ce splendide album... Si on ne finissait par se rendre compte que Easy Ride Reggae est un instru, et qu'il est donc un peu l'intru de la galette. A créditer aux Crystalites donc! A noter enfin que le label Attack a ressorti cet opus en 1991 sous une pochette légèrement différentesufferer kingstonians attack. Y'a plus qu'à!

    Tracklist: A: Your Love - Singer Man (JA : Move & Groove, UK : Song Bird SB 1019 A, 1970) - Sufferer (UK : Big Shot BI 508-A, 1968 et Big Shot BI 542-A, 1970) - Hold Down (JA : Move & Groove ; UK : Crab CR 19-A, 1969) - I'll Be Around (la version de l'album, pour Derrick Harriott, sur Big Shot BI 526 -UK-, 1968 ; pour Carl Johnson sur Sir JJ -JA- et Trojan TR 627-B -UK-, 1968) - Winey Winey (Reggae) - B: The Clip (Song Bird SB 1011-A, 1969) - Rumble Rumble (JA : Move & Groove ; UK : Song Bird SB 1041-A, 1970 - Come We Go Moonwalk - Complicated Scene - Easy Ride Reggae - Nice Nice (Big Shot BI 526, 1969).

    par http://london69.free.fr

    Tracklist :   
    01 - Your Love
    02 - Singer Man
    03 - Sufferer
    04 - Hold Down
    05 - I'll Be Around
    06 - Winey Winey (Reggae)
    07 - The Clip
    08 - Rumble Rumble
    09 - Come We Go Moonwalk
    10 - Complicated Scene
    11 - Easy Ride Reggae
    12 - Nice Nice

    mp3

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    http://www.tootsandthemaytals.com

    http://www.myspace.com/tatm

    Origine du Groupe : Jamaica
    Style : Reggae
    Sortie : 2001

     

    This 60 minute DVD features Toots & the Maytals in a live performance from August 7, 1997 at the Santa Monica Pier in California. Get up and stand up during this electric Reggae concert as Toots takes you through 10 of his favorite songs. His interaction with a capacity crowd and his endless on-stage energy compliment his unique Reggae style like no other!

    Reggae superstars Toots and the Maytals are filmed live at California's lovely Santa Monica Pier on a warm August day in 1997. Toots leads his backing group in 10 of his personal favorite tunes, enthusiastically interacting with the crowd the whole way through.

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    http://en.wikipedia.org/wiki/Gregory_Isaacs

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gregory_Isaacs

    http://www.myspace.com/gregoryisaacsmon

    Origine du Groupe : Jamaica
    Style : Reggae
    Sortie : 1976

    From Wikipedia :
    Gregory Isaacs est un chanteur de reggae, né le 15 juillet 1951 à Fletchers Land, quartier de Kingston en Jamaïque - mort le 25 octobre 2010 à Londres à l’âge de 59 ans.

    Le premier titre de Gregory Isaacs, Another Heartache, sort en 1968, et préfigure son penchant pour les thèmes lovers.

    Dans les années 1970, il se révèle être l'un des artistes les plus populaires et prolifiques de Jamaïque. Il sort de nombreux morceaux produits sur son label, African Museum, qu'il créé en 1973 avec Errol Dunkley. La plupart de ses chansons abordent des thèmes conscious ou des chansons d'amours ; il est l'un des principaux artisans du style Lover's Rock.

    Parmi ses tubes de cette période, on peut citer My Only Lover, Sinner Man et Mr. Cop, ce dernier enregistré au Black Ark Studio de Lee Perry. Plus tard, c'est sur le label GG's du producteur Alvin Ranglin qu'il sort d'autres titres parmi ses plus populaires comme Number One et Border.

    Sous contrat avec Virgin qui développe son propre label reggae (Frontline) durant la seconde moitié des années 1970, il enregistre les concept albums Cool Ruler (1978) et Soon Forward (1979) qui connaissent un très grand succès (notamment les morceaux If I Don't Have You, Let's Dance et Soon Forward) et lancent Gregory vers une carrière internationale. Les deux albums suivants, Lonely Lover (1980) et More Gregory (1981), tous deux de de grande qualité, ne font que confimer ce succès.

    Au début des années 1980, Isaacs signe un contrat avec Island Records qui aboutira à la sortie de deux albums Night Nurse (1982) et Out Deh! (1983). Night Nurse est souvent considéré comme son chef-d'oeuvre.

    Des problèmes de drogue, ayant un gros impact sur sa voix qui sera irrémédiablement abîmée, et un passage au pénitencier pour détention d'armes à feu mettent fin à cet âge d'or. Il sort en 1988 son tube Rumours, produit par Gussie Clarke qui lui permet de faire son comeback. Il obtient encore plusieurs hits dont Red Rose for Gregory et Big All Around (avec Dennis Brown).

    Il poursuit sa carrière dans les années 1990 en enregistrant pour les producteurs les plus en vue du moment, comme King Jammy, Bobby Digital, Fattis, Black Scorpio ou encore Steely & Cleevie pour ne citer qu'eux.

    Il sort de nombreux albums pendant cette période dite "digitale". C'est l'un des rares chanteurs de l'époque "roots" des années 70 et 80 à avoir su évoluer vers ce nouveau son de style très "minimal". Il sut aisément s'imposer parmi les différents artistes émergents de ce mouvement musical.

    Il est surnommé The Cool Ruler, Dapper Slapper ou Jah Tooth et même parfois Hitler en raison de son comportement autoritaire envers les musiciens[3], qu'il faut comprendre par le fait qu'il vient du ghetto.

    Gregory Isaacs apparaît dans les films Rockers (1978) de Ted Bafaloukos et Made In Jamaica (2007) de Jérôme Laperrousaz.

    Discography :
        * All I Have Is Love (1973 / Trojan, 1976 / Abraham)
        * In Person (1974 / GG's, 1974 / Trojan, 1975)
        * Willow Tree (1977 / Jamaican Gold, Alvin Ranglin)
        * Extra Classic (1976 / Morpheus, 1977 / Cindy Rec., 1978)
        * Mr Isaacs (1977 / Cash & Carry, 1978 / Shanachie, 1982 / Vista, 1983)
        * The Best Of (GG's, 1977)
        * Two Bad Superstars (1978) - album partagé avec son ami Dennis Brown.
        * Cool Ruler (Virgin, 1978)
        * Soon Forward (Virgin, 1979)
        * Lonely Lover (Charisma, 1980 / African Museum, 1983)
        * More Gregory (Mango, 1981 / Island Remasters, 2002)
        * The Best Of Vol. 2 (GG's, 1981)
        * Night Nurse (Mango, 1982 / African Museum, 1982 / Island Remasters, 2002)
        * Out deh! (Mango, 1983 / Island Remasters, 200X)
        * Judge Not (Music Works, 1984) - album partagé avec Dennis Brown.
        * Easy (Tad's, 1985)
        * Double Dose (Blue Trac, 1986) - album partagé avec Sugar Minott.
        * Victim (VP, 1987)
        * Red Rose For Gregory (Ras, 1988)
        * I.O.U (1989)
        * No Contest (Greensleeves, 1989) - album partagé avec Dennis Brown.
        * Warning (King Tubby's, 1989) - une des dernières productions du maître du dub.
        * Pardon me (Usa, 1992) - album réalisé par les studios LION and FOX
        * Loving Pauper (trojan, 1998)
        * Private & Confidential (VP Records, 1999) - Design by Julien "Frenchie" Massonnet
        * Masterclass (Greenleeves, 2004)
        * Gregory Isaacs sings Dennis Brown (2005) Album hommage à son ami Dennis Brown.


    Tracklist :   
    A1-Gregory Isaacs - Give A hand
    A2-Gregory Isaacs - Since The Other Day
    A3-Gregory Isaacs - Al I Have Is Love
    A4-Gregory Isaacs - Sinner Man
    A5-Gregory Isaacs - Help us Get Over
    A6-Gregory Isaacs - Hold me Tight
    B1-Gregory Isaacs - Promise Land
    B2-Gregory Isaacs - Way Of life
    B3-Gregory Isaacs - Comming Home
    B4-Gregory Isaacs - Lonely Lover
    B5-Gregory Isaacs - Hard Road To Travel

    mp3

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  • http://2.bp.blogspot.com/_9jeriPHeDG8/TFo9Yid_Y_I/AAAAAAAAACY/AF5bCCQd4Pk/s320/lovethelion.jpg

    http://www.bobmarley.com

    http://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

    Origine du Groupe : Jamaica
    Style : Reggae Roots
    Sortie : 1973 (Live at Paris Theatre, London)

    Concrete Jungle : Bob Marley Lyrics

    No sun will shine in my day today
    The hich yellow moon won't come out to play
    I said darkness has covered my light
    And the stage my day into night
    Where is the love to be found
    Won't someone tell me
    Cause life must be somewhere to be found
    Instead of concrete jungle
    Where the living is harder

    Concrete jungle
    Man you got to do your best
    No chains around my feet
    But I'm not free
    I know I am bound here in captivity
    yeh-I've never known the happiness
    I've never known what sweet caress is
    Still-I'll be always laughing like a clown
    Won't somebody help me 'cause
    I've got to pick myself from off the ground
    In this ya concrete jungle
    I said what do you got for me now
    Concrete jungle ah won't you let me be now


    Tracklist :   
    1. Slave Driver
    2. Stop That Train
    3. No More Trouble
    4. 400 Years
    5. Midnight Ravers
    6. Stir it Up
    7. Concrete Jungle
    8. Get Up, Stand Up
    9. Kinky Reggae
    10. Rastaman Chant

     

    mp3

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