• Note : +
    Origine du Groupe : Jamaïca
    Style : Reggae
    Sortie : 1979 
    Tracklist :
    Nobody Here But Me
    Blessed Are The Meek
    Slave Driver
    Jah Love
    Babylon Is Falling
    True Experience
    For Once In My Life
    Walk In Jah Light
    Jungle Fever
    Thanksgiving
    Biographie par Meex

    Lincoln Thompson, non affilié aux autres Thompson du Reggae, commence sa carrière dès le début des années 70 en enregistrant pour Studio One 3 cuts qui malheureusement n'atteindront pas les oreilles des mélomanes avertis de l'époque mais qui, néanmoins, attirent l'attention par la profondeur roots des textes. On retrouve un de ses morceaux sur la compilation Pirate's Choice (nom donné après qu'une compil' pirate tourna au Canada et fut officialisée par Coxsone sous ce nom ironique). En fait, la rencontre entre la musique et Lincoln remonte dans les années 60 quand il faisait partie des Tartans (Dance all Night). "Live it up to your name" et "True experience" (1er mix) sont 2 classiques de chez Coxsone qu'il quitte pour monter son propre label GOD SENT. Il s'octroye les services de Cedric Myton ( he Congos), Keith Peterkin et Jenifer Lera de chez Studio One, le tout sur le son de Royal Princes puis Royal Rasses. Sortent alors 2 tueries " Love the way it should be " et surtout " "Kingston 11" (sur la vie dans le ghetto) qui se vendent comme des petits pains en Jamaique et en Angleterre. Ceci leur vaut d'être repérés par le label BALLISTIC RECORDS qui optimisera à corps perdu sur le groupe. La promo du 1er album "HUMANITY" fut démesurée (financièrement), l'album contenant les 3 tubes de chez Coxsone auxquels s'ajoute le magistral " San Salvador ", hommage étonnant à ce pays qui sera tout de même l'une des tueries incontournables du sound Lloyd Coxsone (UK) en cette année 1979. Le groupe tourne toute l'année et en 1980 parait toujours chez Ballistic " EXPERIENCE". L'album est critiqué de toute part : le mélange reggae pop rock ne séduit pas les fervents adeptes qui le boudent. Il ne séduira d'ailleurs personne. Joe Jackson, chanteur rock réputé outre-manche s'associe a la production, et joue le piano du 3ème album "NATURAL WILD" qui non plus ne sera pas du goût des amateurs du 1er album. Ces deux erreurs vont contribuer a la faillite du label (les originaux Ballistic sont donc devenus rares et chers !) et Lincoln sur cet échec, retourne en Jamaique, nous sommes en 1981. Il reste inactif et indifférent aux évolutions de la musique jamaicaine des années 80, il tente un come-back avec des enregistrements loin de la qualité de "HUMANITY" et se retire peu à peu, n'enregistrant que sporadiquement en Jamaique et en Angleterre. Il s'éteint paisiblement en 1999. Il faut tout écouter, sélectionner et n'écouter que les morceaux préférés (qui peuvent être nombreux) pour apprécier pleinement ce chanteur à l'inspiration profonde et à la voix unique. Signalons que le label Orange Street (UK) a réédité en double CD les 3 premiers albums avec en bonus les CD dub qui étaient pressés sur label blanc à très peu d'exemplaires qui sont aujourd'hui des perles très rares. Seuls ces 3 albums sont intéressants et valent l'investissement même si le livret ne contient pas les paroles qui figuraient sur les vynils.
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    Although it's generally considered inferior to the more popular Humanity, Prince Lincoln's follow-up album Experience is every bit as good, in my opinion.  The welcome release of True Experience gathers together not only the Experience album, but its dub version, Harder-Na-Rass.  This set doesn't contain the more well-known hits like "Humanity," "San Salvador," and "Kingston 11" that are found on Humanity, but the material is just as solid, and there are more songs (not hard to do, since Humanity had only 7), which should please fans to no end.  Supported as usual by the Royal Rasses -- who at various times included singers like Cedric Myton of the Congos, Devon Russell, and Jennifer Lara, and backed by musicians like Leroy "Horsemouth" Wallace, Earl "Wire" Lindo, Ernest Ranglin, Headley Bennett, and Tommy McCook -- the sound of True Experience follows in the same vein as the vibrant, soulful, eclectic Humanity.  Despite the support of the Royal Rasses, the driving force here is still Prince Lincoln, who wrote, arranged, produced, and played guitar on this album (and oh, by the way, he sings too).  Despite some early minor hits, Prince Lincoln never received the level of success that he deserved, due likely in no small part to his image as a crossover artist.  While I understand that some reggae purists might be a bit put off by his inclusion of funk, R&B, rock, and folk elements -- and other listeners might not appreciate the upbeat, up-tempo, "happy" sound (accentuated by his high-pitched, vibrating vocals) -- but I find True Experience undeniably appealing.  A few tracks, like "Thanksgiving" and "True Experience," have a more a more standard, laid-back roots reggae rhythm, but most of this album is exuberant, propulsive, and toe-tapping, which may actually disguise the fact that the messages put forth are serious, spiritual, and socially conscious.  Listening to songs like "Walk in Jah Light," "Babylon Is Falling," and "Slave Driver," you might get caught up in the happy-go-lucky sound, but looking at the titles, it's evident that there's a message behind the music.
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  • REVIEW : MARTIN CAMPBELL  - TAKE A LOOK

    Martin Campbell est né en 1955, en Allemagne, où son père, officier anglais, était posté pour un temps. En 1957, alors que martin n'a que 2 ans, son père est muté en Jamaique, au Up Park Camp Barracks. Trés vite, il intègre une école militaire où il se découvre une veritable passion pour la musique et vers l'âge de 7 ans, on peut dire que Martin est un pianiste accompli. Dans la moitié des 60's, Martin et sa famille redéménagent et s'installent à Halfway Tree. C'est à cette même periode qu'il se voit offrir son premier lecteur / enregistreur à cassettes, lequel lui permettra de s'enregistrer lorsqu'il joue du piano.
    En 1968, une fois de plus, il quitte la Jamaique et gagne le sud de l'Angleterre. Mais, son amour pour la musique jamaicaine, grandissant chaque jour un peu plus, il acquiert dans un petit magasin specialisé, toutes les nouvelles sorties reggae. Lorsque l'on évoque avec lui ses influences, il cite toujours Horace Andy, Dennis Brown & Fred Locks, ainsi que la majorité des chanteurs de la fin des 70's / début 80's, avec une mention particulière pour l'album "General" de Dennis Brown.
    En 1979, Martin, se procure son premier enregistreur 4 pistes (Teac) qu'il utilise avec une table de mixage 8 pistes (Alice) et c'est ainsi que débute les premices du Channel One UK Sound.
    En 1982, de retour à Kingston, il va faire un tour dans le studio des frères Hoo Kim, le fameux Channel One et là il se prend une véritable claque. C'est décidé c'est ce son là qu'il veut reproduire ! Un peu plus tard, il rencontre Jo Jo Hoo Kim, sympathise avec lui, et lui permet d'utiliser le nom de Channel One UK. C'est le début de la carrière musicale de martin Campbell, qui devient producteur, arrangeur, musicien, chanteur,... Maintenant, Martin vit en Angleterre, est taxi, et enregistre et se produit ponctuellement. Son prochain opus, résulte de la rencontre avec le groupe de dub français : High Tone. Sortie prévue courant 2005 !

    Biographie par Steppin Warrior

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    Born the youngest son of Vivienne Johnson and renowned musician Winston "electric dread" Mcanuff,Matthew was born in 1986, Kingston Jamaica and grew up in Sedburgh North East Manchester.He was introduced to stage performance at age 9 which aided is blossoming career .Matthew then went on to recording professionally at age 13 which led to the compilation of his first two singles "I know" and "cruising",recorded at First Rise studio.Due to academic pursuits,the young musician paused his musical endeavor to complete his studies at Knox College High.After graduating,he spent two years at Knox Community College before reigniting his musical flames.He then returned to kingston where he started recording with Builders music and The Uprising Band led by drummer (his eldest brother) Rashaun "Black Kush" Mcanuff. it was then he created songs such as "acoustic melodies'."set me free"."life in the past" and others.After which he released his hit single "Be Careful" with Earl "Chinna" Smith on Makasound "Inna Di yard" vol 2 production which got heavy rotation on France Inter and Radio Nova in France and debut 1 on Natty Dread sampler.


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  • Review by Nova Planet :
    Avant de faire une carrière solo, beaucoup de chanteurs jamaïquains sont passés par le trio vocal, très à la mode dans la période 60-70’s. Outre les Wailers, on se souvient des Abyssinians, de Black Uhuru ou des Wailing Souls. A l’époque, on voyait donc souvent trois compères aux locks naissantes se balader de studio en studio à la recherche d‘un producteur. En 1969, Sugar Minott, chanteur et producteur légendaire avec ses labels Black Roots et Youth Promotion, a fondé son premier groupe avec Tony Tuff et Derrick Howard: les African Brothers. Accompagné par les meilleurs musiciens de l’époque, dont l’omniprésente section cuivre des Skatalites, le trio développe un style allant du early reggae au roots typique des 70’s qui intègre les premières influences rasta. Un groupe à revisiter absolument, rien que pour le fabuleux hit Father Lead Us. Rarement un morceau vous aura pris au corps de cette façon.
    Smaëlb | 07.02.02


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