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    http://www.myspace.com/letskillthesummer

    Quiet and delicate psych folk sitar oriented album by chicagoan one man band

    E’ un delicatissimo disco di cantautorato pischedelico, ricorda un po’ “Oar” di Skip Spence, “The Cycle is complete” di Bruce Palmer, l’album solista di Dino Valenti, la comune della bay area One ( su Grunt/Rca 1972), ma anche certe cose di Tim Hardin e le inflessioni vocali del primo Al Stewart ( come in “sun in your eyes” ).
    Si fanno chiamare The Singleman Affair ma la mente dietro il progetto è solo quella di Daniel Schneider, nome noto sulla scena psych folk di Chicago, città d’origine del nostro. L’album esordio non ha connotazioni particolari né alcun hype se non essere stato stampato dalla PopTones di Alan McGhee (Oasis).
    “ Let’s kill the summer” ha un tono dimesso ma onesto: presenta alcuni brani che interpretano bene l’idea di “combattere l’estate” come l’oziosa “ good to be with you again” giocata su un sussurro e un drone, la psichedelica” don’t come back” , “baby you’ve been on my mInd” che avvicina Schnieider a Fred Neil per il tono baritonale del nostro.
    Nella generale attesa spasmodica odierna per questo o quel disco, una bella sorpresa, inattesa. Da ascoltarsi spesso “Let’s kill the summer” è un album da riascoltare spesso, non annoia ed intriga.

    Ernesto de Pascale
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    Un pas de plus, une avancée certaine, Liz Durrett revient le 9 Septembre dernier avec son frais et fringuant disque Outside Our Gates. L'effet à la première écoute est frappant. Les 11 titres sont de toute beauté, avec des cordes plus abondantes, violons et violoncelles, des cuivres, trombones et trompettes, une rythmique offensive. Le chant est assuré, profond, presque possédé. Une belle réussite que je conseille. C'est une collaboration avec le producteur et arrangeur Eric Bachmann du groupe Archers of Loaf qui donne un résultat extra. On y découvre aussi la participation à l'enregistrement d'amis artistes comme Brian Causey, les Olivia Tremor Control et biensûr le grand Vic Chesnut.
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    Le rock indé et l’amour du folk le plus traditionnel, une disciple d’Isobel Campbell acoquinée à un prodige de l’électro, tous deux perdus dans la profonde campagne britannique et ses forêts légendaires, convoquant le roi Arthur dans leurs imaginaires et faisant danser des gigues paisibles et plutôt lentes sur des fonds de – discrètes mais essentielles – nappes et boucles synthétiques. Des rêveries passionnées ici concrétisées par Helena Costas aidée du (plus que) producteur Danger Mouse : association transatlantique, singulière et hétéroclite et débouchant sur une perle de disque, foisonnant d’idées, de détails et de subtilités, de finesse et de délicates attentions, calmes ou plus enlevées (“Under The Influence Of Jaffa Cakes” ou “Lucid” pop champêtre plus que remarquable). Une façon très réussie d’insuffler de la modernité (et quelque peu de vigueur) à un style parfois engoncé, de le travestir pop avec goût et de le rendre parfois presque méconnaissable mais toujours joliment paré (“The Bull Bites Back“).
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    Tous les fans de Galaxie 500 se doutaient qu'après la mort il y a une vie, et ce grâce à Dean Wareham et ses excellents Luna. On sait avec certitude aujourd'hui que ce n'est pas une vie mais deux que peut générer une mort. Chose plus rare, on apprend qu'une section rythmique d'un groupe indépendant devenu culte peut se libérer totalement pour devenir un vrai groupe. Naomi Yang et Damon Krukowski après une longue période d'absence ou de quasi absence (l'épisode Pierre Etoile étant resté très discret) reviennent avec la ferme intention de prolonger la magie inhérente de leur ancienne formation. Mais prolonger ne signifie pas copier, et si "While My Guitar Gently Weeps" de George Harrison et "Araça Azul" de Caetano Veloso sacrifient au rite de la reprise, les similitudes sont presque inexistantes. Ici le duo a travaillé dur sur les mélodies, enveloppant chaque chanson d'un écrin de douceur et de pureté. La voix de Naomi est devenue plus pure, plus envoûtante et croise toujours avec bonheur celle de son compagnon, plus hésitante et fragile. L'apport d'autres instruments comme trompette, saxo ou piano vient colorer l'ensemble de nuances légères et vaporeuses. Les sucreries telles que "A Second Life" foisonnent et donnent l'envie d'ouvrir grand les fenêtres sur la campagne juste pour profiter d'une journée finissante de début d'automne, même si parfois un orage lointain (The Robot Speaks) se fait entendre. L'anticyclone veille sur ces deux-là, tant mieux.
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