Ils ne jurent que par les années 50. Kitty, Daisy and Lewis vont même jusqu’à presser leur premier album de leurs propres mains, en vinyl. Question technologie numérique, la fratrie est formelle : « Pas de ça chez nous ! » L’Indie ne les intéresse pas ! Pour Kitty, Daisy and Lewis le rock, le vrai, est en effet une très vieille histoire. Le trio londonien qui grimpe ne jure que par le swing, le blues et le rockabilly ! Et ce, depuis sa plus tendre enfance, puisque les trois teenagers ont déjà six ans de scène à leur actif.C’est autour d’un cacao accompagné de petits gâteaux, que les enfants Durham composent leurs premiers arrangements et se font remarquer. Depuis, le trio écument les décennies avec succès. Leur chanson la plus ancienne date du 18ème siècle, et la plus récente n’est autre que le grand classique de Canned Heat « „Going Up the Country“, de 1969. Les trois frère et sœurs bénéficient d’une éducation musicale précoce et d’une atmosphère littéralement sans fausse note dès le berceau. Lewis collectionne les éditions originales depuis l’âge de dix ans : rien que du swing, du blues et du jazz, en celluloïd, s’il vous plaît. Pour le premier album du combo familial, Lewis n’a pas hésité à mettre la main à la pâte : enregistré en autoproduction dans l’antique homestudio, Lewis l’a pressé ici même sur vinyl, pour le seul plaisir d’un son authentique ! Entre temps, le projet Kitty, Daisy & Lewis est devenu une entreprise familiale, qui inclut aussi papa Graeme. La maman, bassiste à ses heures, dépanne parfois le trio en concert. Car depuis quelque temps, la famille Rock’n Roll ne se produit plus seulement dans les petits clubs londoniens mais aussi au Japon et aux Etats-Unis. En période de vacances scolaires, bien entendu.
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