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Par DJDemonAngel le 14 Septembre 2009 à 18:30Bizarrement, ce sont les albums les plus anciens qui paraissent les plus actuels, preuve en est avec celui-ci. "Blue eminence" est superbe, et la mélodie doublée à la basse sur des arpèges de guitare sèche procure le plus bel effet! "St Michel Bango" ouvre l'album sur une note non-chalante d'une discussion entre la guitare, qui fait un peu sa maligne, et un saxophone qui ne se laisse pas intimider, encouragé par quelques échos d'orgue... Le très français "Gougougne" (pendant lequel on s'attend à voir surgir Demis Roussos qui heureusement n'arrive jamais) contraste avec la piste suivante, "Seven hope" qui sonne très "black" américain (générique d'une série policière dans laquelle le chef serait noir et fumerait le cigare...). La prise de son de "Your Thing" est surprenante : on croirait que les guitaristes, batteur et saxo jouent sur un autre morceau (piano et basse) qu'ils écouteraient sur un magnétophone mono un peu étouffé... Mais ça donne un effet plaisant, avec toujours cette stéréo parfaite. "Zakatak" est mon préféré sur cet album, cet arrangement avc le piano est intelligent. Si tous les morceaux ne sont pas signés Rolland/Pierric, on sent néanmoins qu'il y avait une grande convergence musicale entre les musiciens.
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Par DJDemonAngel le 15 Juillet 2009 à 15:45
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Par DJDemonAngel le 28 Mai 2009 à 13:57
Kenny Burrell est sans conteste le meilleur guitariste pour débuter une collection de jazzmen de la guitare. Et son album le plus représentatif, le plus abouti aussi, reste certainement Midnight Blue, enregistré en 1963 pour Blue Note, en compagnie de Stanley Turrentine et Ray Barretto notamment: il y est question de blues et les sept morceaux peuvent s'écouter indéfiniment. On peut également se procurer un album emblématique, enregistré en quintet pour Prestige en 1957, sous le nom de... Kenny Burrell. Egalement pour Prestige, l'album Soul Call est en 1964 une belle synthèse du style faussement relax du grand guitariste. Pour aller plus loin, un guitariste moins connu, au jeu assez inspiré par le blues, dont le parcours aurait pu être similaire, était LES SPANN, qui n'a enregistré qu'un seul album, pour Jazzland, en 1960. Il était aussi flûtiste, et a joué comme Burrell avec Dizzy Gillespie, mais aussi avec Quincy Jones et Johnny Hodges.
Francois Massarelli
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Par DJDemonAngel le 18 Mai 2009 à 15:57
La quintessence du hard bop
par Bert Noglik
Cet album recèle en lui toute la quintessence du hard bop : la musique est puissante, marquée par les racines afro-américaines du jazz et pourtant étonnamment moderne pour son temps, flirtant avec le blues, le funk et la soul, loin de la suavité du cool jazz qu’on jouait alors sur la côte Est des Etats-Unis. C’est en 1954 qu’Art Blakey forme un groupe au nom programmatique : « The Jazz Messengers ». Il rassemble des musiciens de haut vol comme Horace Silver, Kenny Dorham, Clifford Brown et Hank Mobley, et connaît une rapide popularité.
Après une descente aux enfers en 1957 – où la drogue et la désorganisation plongent la troupe dans la torpeur – Benny Golson reprend les choses en main. Sous sa direction, l’ensemble d’Art Blakey recouvre une étonnante santé. Benny Golson a amené trois musiciens de Philadelphie : Lee Morgan, Bobby Timmons et Jymie Merritt. Avec ce changement de têtes et un répertoire revisité, les Jazz Messengers prennent un nouveau départ, font œuvre de synergie, éliminent tous les éléments musicaux superflus et dopent la dynamique du groupe. Les compositions de Benny Golson, « Are You Real ? », « Along Came Betty » et surtout « Blues March », devenues des standards, font désormais figure de signature musicale du groupe. Le disque, qui circule d’abord sous le titre « Art Blakey And The Jazz Messengers », poursuit sa carrière sous le nom de « Moanin’ ».
La popularité du titre éponyme de Bobby Timmons en fait l’« hymne du hard bop » incontesté. En symbiose avec les deux instruments à vent qui dialoguent l’un avec l’autre, la section rythmique invite parfois littéralement à une marche, offrant au quintette un espace créatif dans un petit format certes standardisé, mais qui, par là même, ouvre le champ à des solos concentrés et inspirés. « The Drum Thunder Suite » de Benny Golson plante un cadre propice au jeu afro-américain de Blakey, qui ne craint pas les effets orchestraux fulminants. Chacun des morceaux et des arrangements s’inscrit dans le ton général du disque : une production très structurée qui préserve un espace de spontanéité et produit une immédiateté saisissante.
Dans ces compositions originales et sans fioritures portées par de fortes personnalités et par les solos, les contrastes, l’impétuosité, la précision de l’architecture, l’intensité du jeu donnent un ensemble musical équilibré. Selon Art Blakey lui-même, la composition du groupe pour cet album, de même que le sextette formé ensuite avec Freddie Hubbard, Curtis Fuller et Wayne Shorter est l’une de ses formations les plus achevées. Dans l’histoire des « Jazz Messengers », longue de 36 ans, « Moanin’ » fait réellement figure de manifeste musical.
Texte : Bert Noglik
Art Blakey and the Jazz Messengers
Moanin’
Blue Note Records
RVG Edition 7243 4 95324 2 7
Lee Morgan – trompète
Benny Golson – saxophone ténor
Bobby Timmons – piano
Jymie Merritt – contrebasse
Art Blakey – percussions
Enregistré le 30 octobre 1958
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DISCOGRAPHIE
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Par DJDemonAngel le 15 Février 2009 à 12:44http://josejamesmusic.com/
DOWNLOAD : Jose James - The dreamer
Signé sur le label de Gilles Peterson, Brownswood, José James est un artiste naviguant entre jazz et hip hop.
Originaire de New York, avec sa belle voix à la Gil Scott-Heron et son côté latino, il nous ramène à un jazz plein de groove, épaulé par un quartet de choc.
Discographie :
- Jose James - The Dreamer (2008)
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