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    Note :

     

    http://www.lofofora.com

    http://www.myspace.com/lofofora

     

    REVIEW CONNECT

     

    Sortie : 1995

    Style : Hard Rock , Fusion , Trash , Metal

     

    Tracklist :

    01. Holiday In France

    02. No Facho (dub spirit)

    03. Elvis (martyr et tortionnaire)

    04. Les Meutes

    05. L'Oeuf

    06. Subliminable

    07. Justice Pour Tous

    08. Le Desordre

    09. Nouveau Monde

    10. Baise Ta Vie

    11. Really TV

    12. Irie Style

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    NO COMMENT !!!!

    Circuler , circuler !!!!!!!!


    Lofofora (Live)
    envoyé par doom37

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    http://www.lofofora.com
    http://www.myspace.com/lofofora

    Sortie : 1996
    Style : Hard Rock , Fusion , Alternative

    Tracklist :
    01. jazz trash assassin
    02. la chute
    03. amnes' history
    04. envie de tuer
    05. mental urbain
    06. bon a rien
    07. macho blues
    08. intox populi
    09. arrache
    10. le pendu
    11. vice et rale
    12. vive le feu
    13. shiva skunk special ekova
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    Toutes les paroles

     

     

    "Nous ne serons jamais des stars, plutôt sucer un chien. Nous n'avons aucun respect pour le rapport qui relie l'idole au fan, le maître à l'esclave, le dictateur au peuple, ma main sur ta gueule."
    [ancienne présentation de Lofofora sur le site de Sriracha]

    Voilà qui est clair, précis, intelligent et sans concessions : un peu à l'image du groupe, en somme. Car Lofofora est un de ces (trop) rares groupes à ignorer les termes "consensus", "opportunisme" et "compromis"... Et "Peuh !", second album sorti en 1996, vient magistralement confirmer cette ligne de conduite.

    On ouvre le ballet sur un "Jazz Trash Assassin" ravageur, fait de gros riffs, grosse voix et section rythmique irréprochable ; l'agressivité sonore devient très vite verbale, à l'image des premiers mots que Reuno nous envoie littéralement à la face : "Nous voilà assis sur un baril de poudre / Comme des statues de cires, prêtes à se dissoudre / Incapable de scier les barreaux de ta cage / Dis-moi pour qui te prends-tu pauvre singe ?"

    Le ton est donné. Et bien que la pression ne se relâche pas avec les morceaux suivants, on adhère de plus en plus au fur et à mesure. "Tu ne bouges pas, le monde tourne autour de toi / Tu ne rêves pas, le monde crève autour de toi / Tu ne sens pas, le monde s'enfonce sous tes pas". Les formules qui frappent se succèdent, provoquant chez l'auditeur une rage croissante... et les thèmes abordés ne laissent aucun doute sur les opinions du groupe.

    Deleuze, un philosophe comme on en fait peu, disait de Nietzsche et Spinoza : "Ce sont des philosophes dont la puissance critique et destructrice est inégalable, mais cette puissance jaillit toujours d'une affirmation, d'une joie, (...) d'une exigence de la vie contre ceux qui la mutilent et la mortifient." Une phrase qui, après avoir remplacé "philosophes" par "artistes", s'applique parfaitement à Lofofora. Leur haine n'est en effet jamais gratuite, et s'applique à dénoncer la mesquinerie humaine sous toutes ses formes : racisme, course au profit, "egotrip", culte des médias... A noter également, quelques morceaux à haut potentiel provocateur, tel "Macho Blues", où Reuno se met dans la peau d'un père incestueux... Mais le refrain ne laisse aucun doute : "Regarde dans les yeux celui qui te souille / Fais un voeu, et coupe-lui les couilles !"

    Le feu d'artifice s'achève sur une reprise des Béruriers Noirs, "Vive Le Feu", surboostée par une double grosse caisse sans pitié et une guitare speedée au possible.

    Douze morceaux sans répit, donc. Mais le spectacle n'est pas fini... ou plutôt, ne fait que commencer, car le treizième titre (chiffre révélateur ?) consiste en une extraordinaire collaboration avec le groupe Ekova : seize minutes d'une montée aux accents orientaux, oûd, percus et voix, celle de Dierdre, chanteuse d'Ekova en l'occurence ; en fond, la basse tient une ligne hypnotique, répétitive. Ce n'est qu'à la douzième minute que tout explose, et...

    Mais je m'arrête là. A vous maintenant d'apprécier la juste valeur d'un groupe... pour le moins précieux.

    Artsun
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    http://www.machinehead1.com/
    http://www.myspace.com/machinehead

    Sortie : 1994
    Style : Trash , Metal , Hard Rock

    Tracklist :
    • 1/ Davidian
    • 2/ Old
    • 3/ A thousand lies
    • 4/ None but my own
    • 5/ The rage to overcome
    • 6/ Death church
    • 7/ A nation on fire
    • 8/ Blood for blood
    • 9/ I'm your god now
    • 10/ Real eyes realize real lies
    • 11/ Block
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    Découvrez la playlist Machine Head - Burn My Eyes (1994)

    Il est parfois plus facile de casser un disque plutôt que de l'encenser et de s'évertuer à convaincre le lecteur que le disque dont je vous parle, est une perle comme rarement on en entend. Et oui car couvrir d'éloges "Burn my eyes", c'est un peu jeter un pavé dans la mare : tout le monde le sait, ce disque tue. Il faut dire, sortir cette bombe en 94, fallait oser. Machine Head explose littéralement, bien aidé par Roadrunner qui avait flairé le bon coup, et propose une réelle avancée en terme de thrash metal. Bien difficile de se replacer dans le contexte de l'époque, mais débarquer avec un album aussi puissant, varié, inspiré et déjà si personnel, cela relève toujours du pur exploit. Alors oui, Robb Flynn, principal responsable de la chose, n'en est pas à son coup d'essai, on le connaisait déjà via Vio-lence, un non moins excellent combo de thrash (argh "Eternal nightmare"..) typique du genre, mais on connaissait moins sa capacité à composer un album aussi maîtrisé, tant dans ses riffs surpuissants que dans ses atmosphères typiques du groupe. Mais bref, soyons plus clair pour le néophyte : "Burn my eyes" c'est la puissance incarnée. Un alliage de riffs entre thrash ultra speed (argh "Blood for blood" est incroyable, le final de "nation on fire", "Block" mega hymne power/thrash qui renvoie le "chaos Ad" de sepultura au rang de maquette démo), des breaks limites neo mais dans le bon sens du terme c'est à dire entraînant, propices au headbang, des enchaînements power metal absolument sciants d'inspiration, et des breaks atmosphériques en son clairs prenants. On retrouve d'ailleurs dès ce premier album les harmoniques typiques du genre, véritable gimmick qu'on retrouve encore sur les denriers albums. Tout coule de source ici, les hits pleuvent, "Davidian" bien sûr, chef d'oeuvre de power/thrash, "Blood for blood" qui envoie valser 90% des groupes de thrash/death, ou encore "block" et son "Fuck it all" devenu mythique... Mais ce ne serait pas rendre justice à "Old" et son refrain à hurler en live, ou les ambiances prenantes de "I'm your god now" ou "None but my own"... Et tout le reste en fait. Pas un morceau ne ressemble à un autre et pourtant tous se complètent et s'enchevêtrent. La force de ce disque est clairement sa variété : Chris Kontos ets absolument phénoménal à ce niveau, grand maître de la double et des roulements. Vous savez ces breaks où le sieur joue avec ces toms pour faire monter la sauce et amener une explosion bien apocalyptique, et bien dès ce premier album, Machine Head les maîtrise à merveille, et croyez moi on est rarement déçu lors de l'explosion. Second point fort (quel euphémisme), le son ! Ouch, attendez vous à un vrai gros mur de gratte comme rarement on en entend. Colin Richardson avraiment trouvé la prod' idéale, absolument surpuissante. Merde écoutez moi le final ultra speed de "None but my own" avec sa gratte calé dans l'enceinte droite : écoutez moi ce son ! C'est gros, c'est tranchant, c'est clair, absolument impeccable. Que dire de plus ??? Voilà un album majeur du genre metal des années 90. Le genre de disque au succès mérité, culte pour beaucoup, à juste titre à mon sens, dont les années n'ont pas terni la moindre note. 12 ans après, "Burn my eyes" se montre plus puissant que jamais et toujours si charmeur... Puissant du début à la fin.
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    Ah, que c'est bon de retrouver le grand, le gigantesque AC/DC ! Oui, bande de freaks du diablotin à la Gibson SG cornue, "Ballbreaker" signe le retour du groupe à l'acmé de son talent et de son inspiration. "The Razors Edge" était un très bon disque, mais il pêchait par une irrégularité dans la qualité, oscillant entre excellent et simplement bon. "Ballbreaker", lui, réduit de façon significative cet écartement entre les deux pôles et s'impose comme le meilleur disque d'AC/DC depuis "Back In Black", pas moins !

    "Ballbreaker", c'est du concentré d'AC/DC, abordant tous les domaines (ou presque) que le groupe creusa et explora dans la passé. On y trouve donc quelques exemples de ce Hard-Rock brillant et immédiatement séduisant, avec ces riffs sortis d'on ne sait où, sauf qu'on aimerait bien y aller plus souvent : "Hard As A Rock", "Love Bomb", "Hail Caesar" ou l'implacable morceau titre explosent tout et récoltent tous les suffrages de l'auditeur, déjà conquis. On se délecte également de titres plus Blues, tels les édifiants "Boogie Man" (et son fichu solo dégoulinant de feeling) ou "Whiskey On The Rocks" ; On trépigne au son du groovy "Cover You In Oil" aux textes bien salés, du volontaire "Caught With Your Pants Down" ; On considère "The Honey Roll", moins évident, mais non moins plaisant avec sa rythmique brûlante... Et pour finir, on se laisse happer littéralement par l'envoûtant "Burnin' Alive", avec son riff immédiat et hors norme, et par le ténébreux "The Furor" et ses guitares exceptionnellement parlantes, lancinantes, faisant écho à la conviction d'un Brian Johnson s'égosillant sans retenue... mes deux compos favorites, je l'avoue !

    Pour ne rien gâcher de ce feux d'artifice phénoménal, "Ballbreaker" profite d'un son qui mérite tous les applaudissements, clair, puissant, intense, mettant parfaitement en valeur des riffs et mélodies des plus travaillés et raffinés (on ne rigole pas), d'une qualité assez unique dans l'histoire d'AC/DC, déviant un peu des assauts électriques impitoyables habituellement convoyés par le tandem Young. Pleines, lumineuses, génialissimes, les guitares abattent un boulot titanesque et font baver tant leur langage est ici étoffé, suintant de Blues ou vibrant d'agressivité.

    Pour parachever ce tableau sans faute, "Ballbreaker" est le seul disque d'AC/DC à jouir d'un livret enfin garni, superbe et léché, proposant tous les textes, dont la moitié d'entre eux sont illustrés de dessins signés par des artistes de Comics. Rien à redire, ça en jette un max !

    Bon, je pense qu'il est inutile de poursuivre plus avant, je crois que tout lecteur s'en sera rendu compte : "Ballbreaker" s'avère aussi indispensable que peuvent l'être "Let There Be Rock", "Highway To Hell" ou "Back In Black". "Ballbreaker" c'est la classe intégrale, et AC/DC un immense groupe de Hard. Tous à vos costumes d'écoliers, this rocks !

    Par Julien
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    DISCOGRAPHIE :
    • 2008 Black Ice 
    • 2003 Back in Black
    • 2000 Stiff Upper Lip  DOWNLOAD1.gif
    • 1995 Ballbreaker
    • 1992 AC/DC Live
    • 1990 The Razor’s Edge
    • 1988 Blow Up Your Video
    • 1986 Who Made Who (bande originale du film Maximum Overdrive)
    • 1985 Fly on the Wall
    • 1983 Flick of the Switch
    • 1981 For Those About to Rock
    • 1981 Dirty Deeds Done Dirt Cheap
    • 1980 Back In Black  DOWNLOAD1.gif
    • 1979 Highway to Hell
    • 1978 If You Want Blood (live)
    • 1978 Powerage
    • 1977 Let There Be Rock
    • 1976 High Voltage
    • 1975 T.N.T. (Australie)  DOWNLOAD1.gif
    • 1975 High Voltage (Australie)
    Note :
    Tracklist :
    1. Hard as a Rock
    2. Cover You in Oil
    3. The Furor
    4. Boogie Man
    5. The Honey Roll
    6. Burnin' Alive
    7. Hail Caesar
    8. Love Bomb
    9. Caught With Your Pants Down
    10. Whiskey on the Rocks
    11. Ballbreaker
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