• http://www.impactposters.com/images/product/S1952.jpg
    http://www.acdc.com/
    http://www.myspace.com/acdc

    Ah, que c'est bon de retrouver le grand, le gigantesque AC/DC ! Oui, bande de freaks du diablotin à la Gibson SG cornue, "Ballbreaker" signe le retour du groupe à l'acmé de son talent et de son inspiration. "The Razors Edge" était un très bon disque, mais il pêchait par une irrégularité dans la qualité, oscillant entre excellent et simplement bon. "Ballbreaker", lui, réduit de façon significative cet écartement entre les deux pôles et s'impose comme le meilleur disque d'AC/DC depuis "Back In Black", pas moins !

    "Ballbreaker", c'est du concentré d'AC/DC, abordant tous les domaines (ou presque) que le groupe creusa et explora dans la passé. On y trouve donc quelques exemples de ce Hard-Rock brillant et immédiatement séduisant, avec ces riffs sortis d'on ne sait où, sauf qu'on aimerait bien y aller plus souvent : "Hard As A Rock", "Love Bomb", "Hail Caesar" ou l'implacable morceau titre explosent tout et récoltent tous les suffrages de l'auditeur, déjà conquis. On se délecte également de titres plus Blues, tels les édifiants "Boogie Man" (et son fichu solo dégoulinant de feeling) ou "Whiskey On The Rocks" ; On trépigne au son du groovy "Cover You In Oil" aux textes bien salés, du volontaire "Caught With Your Pants Down" ; On considère "The Honey Roll", moins évident, mais non moins plaisant avec sa rythmique brûlante... Et pour finir, on se laisse happer littéralement par l'envoûtant "Burnin' Alive", avec son riff immédiat et hors norme, et par le ténébreux "The Furor" et ses guitares exceptionnellement parlantes, lancinantes, faisant écho à la conviction d'un Brian Johnson s'égosillant sans retenue... mes deux compos favorites, je l'avoue !

    Pour ne rien gâcher de ce feux d'artifice phénoménal, "Ballbreaker" profite d'un son qui mérite tous les applaudissements, clair, puissant, intense, mettant parfaitement en valeur des riffs et mélodies des plus travaillés et raffinés (on ne rigole pas), d'une qualité assez unique dans l'histoire d'AC/DC, déviant un peu des assauts électriques impitoyables habituellement convoyés par le tandem Young. Pleines, lumineuses, génialissimes, les guitares abattent un boulot titanesque et font baver tant leur langage est ici étoffé, suintant de Blues ou vibrant d'agressivité.

    Pour parachever ce tableau sans faute, "Ballbreaker" est le seul disque d'AC/DC à jouir d'un livret enfin garni, superbe et léché, proposant tous les textes, dont la moitié d'entre eux sont illustrés de dessins signés par des artistes de Comics. Rien à redire, ça en jette un max !

    Bon, je pense qu'il est inutile de poursuivre plus avant, je crois que tout lecteur s'en sera rendu compte : "Ballbreaker" s'avère aussi indispensable que peuvent l'être "Let There Be Rock", "Highway To Hell" ou "Back In Black". "Ballbreaker" c'est la classe intégrale, et AC/DC un immense groupe de Hard. Tous à vos costumes d'écoliers, this rocks !

    Par Julien
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    DISCOGRAPHIE :
    • 2008 Black Ice 
    • 2003 Back in Black
    • 2000 Stiff Upper Lip  DOWNLOAD1.gif
    • 1995 Ballbreaker
    • 1992 AC/DC Live
    • 1990 The Razor’s Edge
    • 1988 Blow Up Your Video
    • 1986 Who Made Who (bande originale du film Maximum Overdrive)
    • 1985 Fly on the Wall
    • 1983 Flick of the Switch
    • 1981 For Those About to Rock
    • 1981 Dirty Deeds Done Dirt Cheap
    • 1980 Back In Black  DOWNLOAD1.gif
    • 1979 Highway to Hell
    • 1978 If You Want Blood (live)
    • 1978 Powerage
    • 1977 Let There Be Rock
    • 1976 High Voltage
    • 1975 T.N.T. (Australie)  DOWNLOAD1.gif
    • 1975 High Voltage (Australie)
    Note :
    Tracklist :
    1. Hard as a Rock
    2. Cover You in Oil
    3. The Furor
    4. Boogie Man
    5. The Honey Roll
    6. Burnin' Alive
    7. Hail Caesar
    8. Love Bomb
    9. Caught With Your Pants Down
    10. Whiskey on the Rocks
    11. Ballbreaker
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    L’évolution de Sepultura s’est faite par touches successives. Si Beneath The Remains comportaient tous les éléments d’un thrash aux relents death metal, si Max Cavalera arborait sur la pochette d’Arise son premier tatouage ethnique, Chaos AD regorgeait de paroles plus politiques, de symboles indiens et le groupe osait avec l’acoustique kaiowas (du nom d’une tribu aborigène de la forêt brésilienne) proposer une musique à consonance totalement originale pour un groupe de metal. Roots brise toutes les barrières et nous plonge dans un univers des plus dépaysants. Chants tribaux, percussions latines et instruments traditionnels (berimbau, djembe…) sont présents tout au long des 70 minutes qui composent ce disque. Le célèbre percussionniste Carlinhos Brown (qui profitera des efforts fournis lors de l’enregistrement pour gagner encore en notoriété) accompagne nos quatre chevelus sur certains titres afin de gonfler une section rythmique aux accents particulièrement tribaux, délaissant par là même les rythmes typiquement thrash ou death metal. Ce couple batterie-percussions est impressionnant d’efficacité et de justesse et justifie à lui seul l’achat de l’album (écoutez l’exemplaire ratamahatta). Le son des guitares est extrêmement lourd et grave (Andreas Kisser et Max Cavalera sont accordés deux tons et demi plus bas que le classique la à 440 hz !). La voix du même Max résonne toujours dans un registre thrash death avec quelques incursions plus typées indus (utilisation de la saturation du micro de chant sur straighthate par exemple). Les riffs sont désormais extrêmement loin des slayerismes des premiers albums et lorgnent délicatement vers un néo metal encore en gestation. Nos compères auront certainement beaucoup écouté le premier album éponyme de Korn et en auront tiré quelques leçons. Les dix premiers titres s’enchaînent sans réel temps mort et l’auditeur sortira de ce magma sonore à bout de souffle. Le pachydermique look away avec Mike Patton (toujours dans le bons coups) et Jonathan Davis en guest stars est une épreuve olympique à lui tout seul. Heureusement, l’acoustique et tribal (le maître mot de l’album) jasco arrive à point nommé pour nous éviter l’asphyxie, suivi d’un itsàri basé sur les chœurs des indiens Xavantes (un peu de culture national geographic, toujours utile dans les dîners). La suite nous impose encore un travail pulmonaire malgré tout plus supportable. Si à de rares moments, l’aspect tribal semble un peu forcé et prend le dessus au dépens de la musique à proprement dite, ce léger défaut permet néanmoins quelques bouffées d’air vitales à l’écoute de ce monument produit de façon magistrale par Ross Robinson (producteur de Korn, tiens donc). Je viens de pointer du doigt le seul réel problème de la galette, son manque d’aération qui rebutera peut-être les plus chastes oreilles. Ce Roots influencera nombre de musiciens, que ce soient les nu metalleux de Slipknot ou encore Obituary et permettra à Sepultura d’accéder à une réputation planétaire (et à des ventes d’albums en conséquence). Le pari était risqué, le pari est réussi. Sepultura comporte désormais dans son back catalogue un album référence qui a sa place au panthéon du metal.
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  • Sepultura - Ostia


    Un nouveau disque de Sepultura est toujours un petit tremblement de terre. Après nous avoir gratifié d’un live de fort bonne qualité, la bande à Igor Cavalera est de retour avec un nouvel opus sobrement appelé Dante XXI. Est il meilleur que le dernier opus de son Frère? Sepultura va-t-il renouer avec son passé qui lui valu d’être considérer comme le seul rival Slayer ? Pourquoi tant de questions, écoutons juste cet album et prenons du plaisir c’est largement suffisant, non ?

    Le problème majeur c’est de pouvoir rester objectif face à la nouvelle production d’un mythe telle que Sepultura. On en voudrait toujours plus ce qui a tendance à gâché un bon album. C’est ce qui pourrait ce passer ici car l’album est clairement à deux vitesses. Deux vitesses car si mon écoute s’était arrêtée au bout de 6 morceaux, j’aurais eu tendance à dire que ce disque était moyen. C’est propre ça ressemble a du Sepultura moyen : en gros une déception !!!! Hormis une intro à la batterie très sympa on s’ennuie gravement. Il faut donc attendre la deuxième « Intro » (elles sont 4 au totale) pour commencer a se régaler. On a vraiment l’impression que ces premiers titres n’étaient qu’un échauffement. Cette deuxième intro allie avec finesse, le violoncelle et le métal léché des brésiliens. On dirait une association Apocalyptica/Sepultura. Le violon est agressif et les gros riffs sont recherchés (enfin). Le morceau qui suit, « Otia », continue sur la même lancé que son intro et c’est probablement le meilleur de l’album. « Crown and miter » est également introduit par le même genre d’intro sauf que là c’est 15 secondes de violoncelle intense, du bonheur.
    Pour les gens qui se posent la questions des solos de gratte, pas de problème. Ils ne sont pas systématiques mais de qualités. Déstructurés ils sont parfait pour les titres où ils sont présents : excellent !!!!!
    C’est vrai que la césure est très net passant d’une sorte de néo-métal bof bof à un métal fouillé et recherché.
    La production est de qualité comme d’habitude et ne décevra pas les fans du groupe.

    Moins agressif que le dernier Soulfly, il n’en reste pas moins riche et intéressant. Après c’est une question de crèmerie, à vous de choisir votre camp Igor ou Max ou les deux ce qui serait le plus juste car ces deux albums méritent d’être dans votre collection !!!!!!!!!!!
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