• Groundhogs - Blues Obituary

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    http://www.thegroundhogs.co.uk

    http://en.wikipedia.org/wiki/The_Groundhogs

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Blues Rock , Alternative Rock , Psyché
    Sortie : 1969

    Par http://www.dragonjazz.com

    Les Groundhogs s’étaient déjà faits une réputation dans les années 60 alors qu’ils accompagnaient John Lee Hooker à Londres et, en se baptisant du nom d’une chanson du grand bluesman de Detroit, le trio marquait clairement ses intentions. A l’instar des autres groupes de l’époque, comme Ten Years After, Cream, Savoy Brown, Chicken Shack et Fleetwood Mac, les Groundhogs avaient aussi leur arme secrète : le chanteur, compositeur et guitariste Tony McPhee, également pianiste à l’occasion (mais pas sur ce disque). Ce troisième album, après Scratching The Surface (1968) et le rarissime The Groundhogs with John Lee Hooker (1968), peut être considéré comme une de leurs meilleures prestations en studio. Si le blues est ici parfois traité avec le respect dû à sa longue histoire (Times, Express Man ou encore Mistreated qui fait penser à Canned Heat), il est le plus souvent l’occasion de vols jubilatoires effectués par un guitariste habile, se distinguant de ses pairs par un son âpre et rugeux dont le côté hard s’amplifiera encore par la suite. Le disque s’appelle Blues Obituary, ce qui signifie « la nécrologie du blues ». Dans le style désuet des films d'horreur de la Hammer, la pochette du LP original présente au verso une croix constituée de photographies censées raconter la mise en terre du blues. Le fait est que cet album est un œuvre de transition : McPhee, Peter Cruickshank (bass) et Ken Pustelnik (drums) commençaient en effet à pousser l’enveloppe au-delà des douze mesures traditionnelles. Ainsi Daze Of The Weak, qui débute comme un bon vieux boogie, plonge-t-il occasionnellement dans le désordre paroxystique tandis que l’époustouflant instrumental Light Was The Day, qui clôture le répertoire, tranche sur le reste avec son rythme tribal, sa slide juteuse et ses vagues psychédéliques. Dès lors, on comprend mieux : Les Groundhogs enterrent le blues parce qu’il ont décidé d’aller plus loin et de jouer plus fort, ce qu’il feront bientôt avec Thank Christ For The Bomb (1970), Split (1971) et Who Will Save The World? (1972) qui grimperont tout les trois de façon inattendue dans le top 10 des charts anglais. A partir de là, les Groundhogs auront réussi à se façonner une autre image, celle d’un power trio de rock à tendance progressive, mais, grâce à leurs trois premiers opus, ils existeront à jamais dans l’esprit de leurs fans comme l’un des secrets les mieux gardés du blues boom anglais.

    Tracklist :
    1. B.D.D.
    2. Daze of the Weak
    3. Times
    4. Mistreated
    5. Express Man
    6. Natchez Burning
    7. Light Was the Day

    mp3


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