• http://commonfolkmeadow.files.wordpress.com/2009/10/emilie_lund_ep_mp3_cover.jpgNote :

    http://www.myspace.com/emilielund
    http://www.aaahh-records.net/emilie-lund-emilie-lund-ep/

    Sortie :2009
    Style : Folk

    Tracklist :
    Emilie Lund – Childhood Friend
    Emilie Lund – Sad Blue Mountain
    Emilie Lund – Getting Late
    Emilie Lund – Rewind
    Emilie Lund – Something Is Eating Me

    DOWNLOAD1.gif (zip) - sept. 2009

    Creative Commons License
    Emilie Lund EP by Emilie Lund is licenced under this Creative
    Commons Attribution-Non Commercial Use 3.0 Unported Licence.

     

    Le folk a rarement droit de cité ici, alors quand on tient une perle comme Emilie Lund autant ne pas se gêner pour dire tout le bien que l'on pense de sa msuique. On la découvre donc avec 5 chansons folk qui la rapproche de la mouvance Devandra Banhart, Cocorosie ou Vashti Bunyan.
    Publié sur le label Aaahh Records, ce EP est une petite merveille de folk mélancolique porté par la voix superbe de cet charmante suédoise, accompagnée principalement d’une guitare et d’un piano. A découvrir sans tarder.

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  • http://www.progarchives.com/progressive_rock_discography_covers/3391/cover_31351421122007.jpg

    http://www.wovenhand.com/
    http://www.myspace.com/wovenhand

    Ceux qui ont eu l'occasion de le voir sur scène savent à quel point David Eugene Edwards (qui officiait essentiellement comme leader de 16 Horsepower avant de mener son projet personnel avec Woven Hand depuis quelques années) est habité par sa musique et possédé par ses chansons. Ce dernier album achève de nous en persuader.
    Résolument attaché à toutes les formes que peut prendre la tradition, en musique notamment, cet obscur troubadour du nouveau continent est semblable au missionnaire exilé qui prêche la bonne parole dans les contrées hostiles. C'est par des chansons en l'occurrence que la mission est remplie. L'album fera donc état des différentes étapes de cette conquête. "To Make a Ring" en sera l'épopée sauvage, "Off The Cuff" le cri tonitruant de la victoire. "Chest of Drawners" - avec ses paroles qui n'étonneront aucun fan de 16 Horsepower : "Go Into The Lord's House..." - sera la trêve nécessaire après la débauche d'énergie précédente et marquera le recueillement intérieur, le ressourcement spirituel. Les autres chansons s'apparentent le plus souvent à de l'évangélisation pure et simple à base d'une country livide et décharnée, traversée par les thèmes chers à David Eugene Edwards : le Christ, la culpabilité, la rédemption en tête. Armé de quelques percussions, d'un piano, et bien sûr de nombreux instruments à cordes, le plus souvent acoustiques, David Eugene Edwards enchaîne ses chansons comme d'autres égrèneraient leur chapelet, avec la fervente conviction de l'illuminé et la constance implacable du pasteur déclamant son sermon. Le résultat est un disque homogène et de très bonne tenue, qui creuse plus profond le sillon déjà tracé par 16 Horsepower en introduisant des atmosphères plus introspectives, plus sobres et plus sombres et en radicalisant encore plus le discours. "Consider The Birds" est sans doute l'un des exercices de prosélytisme musical les plus réussis dans son genre, et s'inscrit donc avec une grave majesté dans la lignée des excellents précédents essais de Woven Hand. Du pain béni pour nos oreilles.
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    Note :

    Tracklist :
    01 -
    Sparrow Falls
    02 - Bleary Eyed Duty
    03 - To Make a Ring
    04 - Off the Cuff
    05 - Chest of Drawers
    06 - Oil on Panel
    07 - Speaking hands
    08 - Down in Yon Forest
    09 - Tin Finger
    10 - Into the Piano
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    Parmi les artistes folk qui comptent pour moi et dont chaque nouvel album constitue un événement, aussi microscopique soit-il pour le reste de la planète, Tara Jane O'Neil occupe une place de choix. Découverte au début des années 2000 avec son premier effort solo "Peregrine", elle n’a depuis cessé de prouver tout l’intérêt d'une musique qui trouve ici une nouvelle expression de son talent avec ce superbe "A Ways Away". Dominé par une guitare reverb, quelques sons de tamboutins, une bass sourdes, quelques drones et la voix éthérée et magique de Tara Jane O'Neil, ce nouvel album dévoile 10 morceaux à la fois d’une grande intensité et d’une grande douceur parmi lesquels on retrouve un de ses plus fameux titres, le splendide "Howl" déjà présent sur l’album "You sound, reflect" en 2004. L’album commence par un titre que l’on croisait tout droit échappé de l’album de Vincent Gallo "When" (un petit chef-d’œuvre pour ceux qui ne connaissent pas !) pour ensuite nous rappeler le "The End" des Doors. Le ton est donné, l’ambiance est posée, reste plus qu’a suivre la demoiselle dans un voyage embrumé de 37 minutes de musique folk expérimental, presque mystique, qui nous maintient en apesanteur et dont on ressort finalement léger et heureux. Si Bill Callahan nous a donné avec "Sometimes I Wish We Were An Eagle" un grand album de folk mélancolique qui figure déjà comme une des grande réussite de cette année 2009, Ce "A Ways Away" pourrait bien être son pendant féminin.
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  • This is the 3rd album by Zelmani, an extraordinarily gifted singer-songwriter from Sweden. I first heard her voice on the my best friend's wedding soundtrack ["Always You"] and was immediately struck by how warmly soothing and evocative her singing was. Not one to resort to vocal pyrotechnics, her style is much more subtle, understated and gracefully elegant. Her songs are usually mellow folk songs with gentle delicate melodies and eclectic touches such as the use of the sounds of a whiplash or tap dance and feature often melancholic, dreamy and introspective lyrics. Unfortunately, she seems to be little known outside of Sweden. Her songs touch and move one with effortless grace. A rare gem.
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    Quand l'ex chanteuse Victoria Bergsman du groupe pop suédois The Concretes se met en solo cela donne un premier album Open Field sous le pseudo mystérieux de Taken By Trees... On reparle beaucoup de Victoria ces temps-ci car elle va sortir un second album début septembre 2009 toujours sous le pseudo de Taken By Trees : East Of Eden dont le premier morceau est téléchargeable ici. Je suis plus qu'impatiente de découvrir sa deuxième galette mais il serait d'abord bon de faire une petite piqûre de rappel à travers son premier album Open Field. Cela vaut vraiment la peine. Comme peut être certains d'entre-vous, je n'ai découverte Taken By Trees qu'il y a quelques mois et depuis difficile de décrocher de cette sublime voix scandinave si douce et attachante. A chaque fois que j'entends la voix de Victoria, j'ai envie de la prendre dans mes bras et pourtant je ne suis pas très démonstrative, elle est devenue mon rayon de soleil quand le temps est en berne, elle est devenue ma lumière quand un coup de cafard me prend. Je suis étonnée (?) une fois de plus qu'Open Field ait reçu si peu d'échos en francophonie (le seul article que j'ai trouvé c'est sur l'excellent site Hop Blog), c'est à la limite du scandale et je ne mâche pas mes mots. Mais contrairement aux apparences, je n'ai pas été bouleversée par la première écoute de ce premier opus, je l'ai trouvé très agréable et stylé, le tout était, bien entendu, rehaussé par la voix pure et cristalline de Victoria et par la co-production sophistiqué et minimaliste de Björn Yttling (repsonsable de Youth Novels de Lykke Li que je n'ai toujours pas chroniqué alors que je le possède depuis un an, d'As Day Follows Night de Sara Blasko, que je choniquerai dès une écoute attentive et surtout du formidable Leaving On A Mayday d'Anna Ternheim en chronique et écoute ici), mais il n'y avait pas de quoi crier au génie si vous voyez ce que je veux dire... pourtant au bout de trois écoutes, j'ai revu mon jugement, cet album était devenu enchantement à mes oreilles. Tell Me est à la fois une excellente introduction et un résumé de l'album : quelques percussions feutrées (très spécifiques du son du co-producteur et musicien Björn Yttling), quelques accords de guitare répétitifs, une voix angélique magnifiée dans les choeurs par un léger réverb, ambiance aérienne garantie sur cette merveille folk. Les percussions se font plus rapprochées et oppressantes sur Julia. Le son est plus enlevé sur cette piste aux saveurs japonaises. Un diamant brut. Le rayonnant The Legend continue d'émerveiller sur une très belle instrumentation. Plus minimaliste que Sunshine Lady, tu meurs. Mené tambour battant par un simple banjo, cette song acoustique possède un charme fou indémodable. Féerique. Ah voici le premier single Lost And Found, comment résister à cette saveur pop doucement rétro ? Impossible avec ce petit chef d'oeuvre. Le Japon est de nouveau de la partie sur le magnifique et élégant instrumental Open Field. Retour au paradis sur le splendide et délicat Hours Pass Like Centuries. Ce petit prodigue est l'une de mes chansons préférées de l'album. Too Young surfe également sur des effets musicaux qui donne un ton fluide, léger et aérien, beau tout simplement. Only Yesterday possède un aspect plus sombre, plus aigu mais tout aussi enchanteur tandis que le sublime Cedar Trees renoue avec une instrumentation plus simple au parfum délicat de l'asie. Une fin parfaite. Raffiné, subtil, élégant, aérien et gracile, cet album folk est un énorme coup de coeur.
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