• http://www.kindamuzik.net/gfx/sarahleeguthriejohnnyirion-cvr-0205.jpgNote :

    http://www.sarahleeandjohnny.com
    http://www.myspace.com/sarahleeandjohnn

    Sortie : 2005
    Style : Folk , Blues , Rock

    Tracklist :
    1 In Lieu Of Flowers (2:29)
    2 Cease Fire (3:14)
    3 Holdin' Back (3:10)
    4 Exploration (2:54)
    5 Kindness (3:42)
    6 Dr. King (4:33)
    7 Mornin's Over (2:06)
    8 Gervais (4:12)
    9 Mixed Blessings (4:29)
    10 Swing Of Things (4:17)
    11 Georgia Pine (3:04)
    12 Gotta Prove (3:05)
    DOWNLOAD1.gif



    Après les avoir vus à Vincennes pour le festival nord américain fin septembre, je me devais de partager avec vous cette découverte...Sarah Lee traîne une hérédité chargée : petite-fille de Woody Guthrie et fille d'Arlo, on a connu plus léger comme bagage. Celui de son mari Johnny Irion est nettement moins lourd - sauf à croire qu'avoir assumé le leadership de Queen Sarah Saturday, groupe d'obédience Seattle-grunge pulvérisé en même temps que le cerveau de Kurt Cobain, puisse être un handicap dans la vie.
    "Exploration" est le premier disque de ce couple de Charlotte, Caroline du Sud qui, en dépit d'une réputation scénique croissante, a préféré faire un bébé avant un album. Le premier (une craquante petite Olivia) étant parfaitement réussi, qu'en est-il du second ? Pour résumer grossièrement, disons d'abord qu'il sonne comme du Parsons/Harris en moins dépressif ou du Welch/Rawlings en plus catchy - bref, du country-rock tout droit échappé du Laurel Canyon de 1972 et qui donc, en dépit de son titre, n'explore pas grand-chose et ne défriche rien.
    Dès la première ballade ("In Lieu of Flowers", superbe), on est fasciné par les entrelacs d'harmonies vocales (au point d'avoir des difficultés à distinguer la voix féminine de la masculine), la production tout en nuances de Gary Louris (Jayhawks, Golden Smog) et l'intensité de l'interprétation. Si exploration il y a, c'est au sens médical du terme : une capacité à rentrer à l'intérieur d'une chanson et à lui faire, pour parler trivialement, rendre tout son jus. Ainsi la reprise de Pete Seeger ("Dr King"), ballade folk, est magnifiée par une détonante partie de piano et une performance vocale à la Patti Smith. Même schéma avec "Holdin' Back" - à l'origine une pop-song déjà mélodiquement imparable et ornementée de surcroît par une pedal-steel qu'on croirait tenue par George Harrison si celui-ci s'était mis à la pedal-steel pour occuper ses désormais trop longues heures de loisirs. Tout le reste de l'album est comme cela, des chansons pour la plupart très bien écrites et attachantes, servies par un éclectisme qui ne les empêche pas d'avoir leur propre style et pétries d'influences suffisamment diverses pour qu'on comprenne qu'Irion et Guthrie ont parfois quitté Charlotte mais n'hésitent jamais à y revenir.
     Un très beau disque de musique populaire, un héritage parfaitement assumé et revendiqué.
    Par Tonton
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  • http://commonfolkmeadow.files.wordpress.com/2009/10/emilie_lund_ep_mp3_cover.jpgNote :

    http://www.myspace.com/emilielund
    http://www.aaahh-records.net/emilie-lund-emilie-lund-ep/

    Sortie :2009
    Style : Folk

    Tracklist :
    Emilie Lund – Childhood Friend
    Emilie Lund – Sad Blue Mountain
    Emilie Lund – Getting Late
    Emilie Lund – Rewind
    Emilie Lund – Something Is Eating Me

    DOWNLOAD1.gif (zip) - sept. 2009

    Creative Commons License
    Emilie Lund EP by Emilie Lund is licenced under this Creative
    Commons Attribution-Non Commercial Use 3.0 Unported Licence.

     

    Le folk a rarement droit de cité ici, alors quand on tient une perle comme Emilie Lund autant ne pas se gêner pour dire tout le bien que l'on pense de sa msuique. On la découvre donc avec 5 chansons folk qui la rapproche de la mouvance Devandra Banhart, Cocorosie ou Vashti Bunyan.
    Publié sur le label Aaahh Records, ce EP est une petite merveille de folk mélancolique porté par la voix superbe de cet charmante suédoise, accompagnée principalement d’une guitare et d’un piano. A découvrir sans tarder.

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  • http://www.progarchives.com/progressive_rock_discography_covers/3391/cover_31351421122007.jpg

    http://www.wovenhand.com/
    http://www.myspace.com/wovenhand

    Ceux qui ont eu l'occasion de le voir sur scène savent à quel point David Eugene Edwards (qui officiait essentiellement comme leader de 16 Horsepower avant de mener son projet personnel avec Woven Hand depuis quelques années) est habité par sa musique et possédé par ses chansons. Ce dernier album achève de nous en persuader.
    Résolument attaché à toutes les formes que peut prendre la tradition, en musique notamment, cet obscur troubadour du nouveau continent est semblable au missionnaire exilé qui prêche la bonne parole dans les contrées hostiles. C'est par des chansons en l'occurrence que la mission est remplie. L'album fera donc état des différentes étapes de cette conquête. "To Make a Ring" en sera l'épopée sauvage, "Off The Cuff" le cri tonitruant de la victoire. "Chest of Drawners" - avec ses paroles qui n'étonneront aucun fan de 16 Horsepower : "Go Into The Lord's House..." - sera la trêve nécessaire après la débauche d'énergie précédente et marquera le recueillement intérieur, le ressourcement spirituel. Les autres chansons s'apparentent le plus souvent à de l'évangélisation pure et simple à base d'une country livide et décharnée, traversée par les thèmes chers à David Eugene Edwards : le Christ, la culpabilité, la rédemption en tête. Armé de quelques percussions, d'un piano, et bien sûr de nombreux instruments à cordes, le plus souvent acoustiques, David Eugene Edwards enchaîne ses chansons comme d'autres égrèneraient leur chapelet, avec la fervente conviction de l'illuminé et la constance implacable du pasteur déclamant son sermon. Le résultat est un disque homogène et de très bonne tenue, qui creuse plus profond le sillon déjà tracé par 16 Horsepower en introduisant des atmosphères plus introspectives, plus sobres et plus sombres et en radicalisant encore plus le discours. "Consider The Birds" est sans doute l'un des exercices de prosélytisme musical les plus réussis dans son genre, et s'inscrit donc avec une grave majesté dans la lignée des excellents précédents essais de Woven Hand. Du pain béni pour nos oreilles.
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    Note :

    Tracklist :
    01 -
    Sparrow Falls
    02 - Bleary Eyed Duty
    03 - To Make a Ring
    04 - Off the Cuff
    05 - Chest of Drawers
    06 - Oil on Panel
    07 - Speaking hands
    08 - Down in Yon Forest
    09 - Tin Finger
    10 - Into the Piano
    DOWNLOAD1.gif ou
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  •  
    Parmi les artistes folk qui comptent pour moi et dont chaque nouvel album constitue un événement, aussi microscopique soit-il pour le reste de la planète, Tara Jane O'Neil occupe une place de choix. Découverte au début des années 2000 avec son premier effort solo "Peregrine", elle n’a depuis cessé de prouver tout l’intérêt d'une musique qui trouve ici une nouvelle expression de son talent avec ce superbe "A Ways Away". Dominé par une guitare reverb, quelques sons de tamboutins, une bass sourdes, quelques drones et la voix éthérée et magique de Tara Jane O'Neil, ce nouvel album dévoile 10 morceaux à la fois d’une grande intensité et d’une grande douceur parmi lesquels on retrouve un de ses plus fameux titres, le splendide "Howl" déjà présent sur l’album "You sound, reflect" en 2004. L’album commence par un titre que l’on croisait tout droit échappé de l’album de Vincent Gallo "When" (un petit chef-d’œuvre pour ceux qui ne connaissent pas !) pour ensuite nous rappeler le "The End" des Doors. Le ton est donné, l’ambiance est posée, reste plus qu’a suivre la demoiselle dans un voyage embrumé de 37 minutes de musique folk expérimental, presque mystique, qui nous maintient en apesanteur et dont on ressort finalement léger et heureux. Si Bill Callahan nous a donné avec "Sometimes I Wish We Were An Eagle" un grand album de folk mélancolique qui figure déjà comme une des grande réussite de cette année 2009, Ce "A Ways Away" pourrait bien être son pendant féminin.
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  • This is the 3rd album by Zelmani, an extraordinarily gifted singer-songwriter from Sweden. I first heard her voice on the my best friend's wedding soundtrack ["Always You"] and was immediately struck by how warmly soothing and evocative her singing was. Not one to resort to vocal pyrotechnics, her style is much more subtle, understated and gracefully elegant. Her songs are usually mellow folk songs with gentle delicate melodies and eclectic touches such as the use of the sounds of a whiplash or tap dance and feature often melancholic, dreamy and introspective lyrics. Unfortunately, she seems to be little known outside of Sweden. Her songs touch and move one with effortless grace. A rare gem.
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