• http://www.destroyrockandroll.com/wp-content/uploads/2009/10/January-Careful-What-You-Tell-The-Sky.jpg http://www.myspace.com/januarylt

    With a given name like January, it’s no wonder that singer-songwriter January Thompson’s label debut Careful What You Tell the Sky comes off as a pristine wintery soundscape. The unique combination of a classical music upbringing with an electronic treatment from producers Ramin Sakurai (Supreme Beings of Leisure) and DJ and Quango label CEO Bruno Guez make for a sound filled with both organic acoustic notes and sparser electronic atmospherics.
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    Note :

    Tracklist :

    1. Hourglass (3:40)
    2. Careful What You Tell the Sky (5:31)
    3. I Do (3:44)
    4. You'll Love Again (4:16)
    5. Beautiful Ache (4:47)
    6. I'd Rather (4:25)
    7. Where Do You Put Your Heart (4:55)
    8. The Dream (4:27)
    9. Fall Forward (4:11)
    10. In Spite Of (4:11)

     

     

     

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  • http://www.sqliagency.com/blogs/ecreativegarden/wp-content/themes/ecreative/images/julien-demeuzois/fever-ray_cover.jpg
    Découvrez la playlist Fever Ray - Fever Ray (2009)

     

    http://feverray.com/

    http://www.myspace.com/feverray

     

    Il y a un consensus sur ce disque. Tout le monde est d’accord pour le qualifier de “bizarre”. Ce genre de consensus mou a de quoi faire peur à la première écoute du premier album solo de Karin Dreijer Andersson, moitié du duo suédois The Knife. Ce dernier s’était fait connaître avec Silent Shout (2006), de l’électropop dansante et répétitive qui avait fait mouiller des culottes à Pitchfork et que j’avais particulièrement détesté. Soit vous entriez dans le trip et c’était l’album de l’année, soit vous restiez sur le bas-côté de la route, interloquée. La même situation se présente avec Fever Ray, premier album de la dame bizarre, sauf que cette fois, je pense avoir acquis ce qui était nécessaire pour accrocher le ‘bon’ wagon.

     

    Keep The Streets Empty For Me from Fever Ray

     

    Cold Wave. Mon dieu que ce disque est glacial. Tétanisant même par moments. Fever Ray est le dark side of Karin, assurément. La première piste, qui va se retrouver dans tous les tops singles de 2009 - en tout cas le mien - est une entrée en matière impressionnante. Le rythme de la chanson vous martèle la poitrine, les choeurs vous donnent l’impression d’être dans une de ces cérémonies mortuaires africaines, celles où des danseurs portent des masques à vous faire pisser dessus de terreur si vous le croisez dans une ruelle sombre.

    Il ne fait pas bon vivre dans le monde de Fever Ray. Fermez les yeux, vous entrez dans un univers plongé dans l’obscurité, éclairé par moments seulement par des synthétiseurs qu’on croyait perdus à jamais dans les années 1980, même si Björk les a remis au goût du jour. L’Islandaise est une référence évidente. Si vous êtes familier/ère de son univers insensé, vous adorerez les rythmes inquiétants et les piques synthpop aiguisées comme des lames de rasoirs de Fever Ray.

    Angoissant. Ce disque réveille les morts, et je suis presque sûre que je pourrais dire ça au premier degré. Avec des percussions ultra-présentes et qui confèrent au tout un caractère tribal très new-wave, époque à laquelle les rythmes africains étaient largement utilisés pour faire danser les foules de jeunes aux coupes de cheveux en mulet. Mais si l’on peut danser sur Fever Ray, c’est comme danser sur du Joy Division, comme le chantait récemment les Wombats. Se laisser embarquer dans cette musique apocalyptique relève de l’expérience chamanique.

    Le chant de Karin Andersson est assez spécial dans son genre, rempli de cassures, de virages impromptus, de descentes en enfer et de remontées triomphales, elle se permet tout, portée par ce synthpop ambient, ces rythmes métronomiques qui vous donnent envie de presser votre casque sur vos oreilles pour les ressentir au maximum. Comme tout OVNI musical, ce disque a besoin de quelques écoutes pour pouvoir se faire un avis et je dois vous avouer que je ne suis pas encore très sûre de ce que je viens d’écouter.

    Indescriptible. Trip hop ? Electro ? Pop ? Sans doute tout ça à la fois, en tout cas “If I Had a Heart” et “Concrete Walls”, deux pistes très ressemblantes et d’une qualité rarement entendue cette année, défie toute tentative de description. Vous n’avez jamais rien entendu de tel, un peu comme la découverte du Animals de Pink Floyd. L’impression de voir une porte s’ouvrir, que vous n’aviez même pas remarqué. Les paroles de l’album sont comme des peintures de rêves à demi-éveillés, des hallucinations terrifiantes, mais chantées avec un calme tout ce qu’il y a de plus dérangeant.

    Fever Ray nous peint des scènes de films d’horreur dans la tête, sans aucune effusion de sang, sans monstres, vampires, assassins, juste un décor, nous, et notre angoisse. On a aucune idée de pourquoi l’on se sent tout à coup amenés dans un territoire qui nous repousse mais qu’on se plaît à expérimenter, tenus par la main par Karin Andersson, l’hôte des lieux. Toutes les chansons ne se révèlent pas complètement à la première écoute, il m’en a fallu plusieurs pour me laisser embarquer et surprendre par “Nows The Only Time I Know” ou “I’m Not Done”.

    Coup d’un soir ? Voilà le problème des disques à sensations fortes, je ne sais pas si je vais y revenir souvent, au risque d’épuiser chaque chanson jusqu’à la moëlle pour en tirer dans un élan de masochisme effréné toutes les visions cauchemardesques possibles et imaginables. Certaines pistes me sont encore complètement opaques comme “Keep Streets Empty For Me” et “Coconut”, qui ferment le disque et que je trouve de trop pour le moment. D’autres m’ont attrapées toute entière et ne risquent pas de me lâcher avant un bout de temps.

    À écouter fort, dans le noir, les cages à miel grandes ouvertes et les yeux fermés.

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    Note :

    Tracklist :

    1. If I Had a Heart
    2. When I Grow Up
    3. Dry & Dusty
    4. Seven
    5. Triangle Walks
    6. Concrete Walls
    7. Now’s The Only Time I Know
    8. I’m Not Done
    9. Keep The Streets Empty For Me
    10. Coconut

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  • massive attack - heligoland logo_listen.png
    http://massiveattack.com/
    http://www.myspace.com/massiveattack

    Comme le laissait supposer « Splitting The Atom », « Heligoland » s’ouvre sur la chanson « Pray For Rain » où Tunde Adebimpe, le leader de TV on the Radio vient poser sa voix suave sur une instrumentation hypnotyco-évolutive où les basses vrombissent lointainement. Plus le morceau avance, plus les sonorités électroniques gagnent en aisance. Sur « Babel », c’est Martina Topley Bird, qui vient prêter main forte au titre d’ex-muse de Tricky. Porté par une ligne de basse emblématique que n’aurait pas renié certaines formation noise rock, le titre possède une rugosité industrielle comme de la drum’n’bass filmée en stop motion, où les sons fuient à la vitesse de la lumière passé au spectre du ralenti. « Splitting The Atom » est un concerto soul de l’apocalypse à trois voix, la voix de 3D toujours un peu plus proche de l’impact émotionnel de Damon Albarn répond à la nonchalance de Daddy G et à la maturité de Horace Andy.

    « Girl I Love You » reprend les écrins chers à Massive Attack pour y greffer une dimension pop des plus charmantes, pourtant l’avenir est indubitablement sombre, provocateur, à la limite de l’affiliation avec Nine Inch Nails. Une fois de plus le groupe de Bristol démontre sa capacité à faire évoluer les chansons et les textures. Véritable relecture des précédentes pépites du groupe, « Girl I Love You » n’a rien à envier à un « Angel ».

    Plus le disque avance plus il s’avère prendre le contre-pied de « The 100th Windows ». Plus chaud et plus généreux quite à perdre parfois un peu en noblesse comme sur « Psyche », « Heligoland » marque le début d’un nouveau cycle lunaire qui absorbe les styles comme les talents. Et que dire de ce « Flat of the Blade », de ses expérimentations warpiennes, de sa pureté du son, de l’émotion à fleur de peau rappelant les songwriters de la trempe de Vic Chesnutt, de la manière dont il réinvente Massive Attack. Après de tels assauts, on aurait presque tendance à trouver « Paradise Circus » et la voix de Hope Sandoval fade et vain. Il faut dire que l’ex Mazzy Star manque trop de personnalité pour réussir à se placer au niveau des autres monuments du disque. Mais au final n’avait-on pas besoin d’une petite respiration avant le pharamineux « Rush Minute » dont la rythmique décomposée joue au chat et à la souris avec le piano ?

    La présence de Damon Albarn a un peu tout du coup calculé, du featuring générateur de buzz, mais comme je le disais plus haut les accointances avec 3D sont si évidentes qu’on finit par être presque étonné qu’il ne se soit pas livré plutôt à l’exercice. Sans être particulièrement original, « Saturday Come Slow » se fond avec aisance dans « Heligoland » tout en offrant sa dose de frisson. L’album se clôt sur le brillantissime « Atlas Air » qui n’est pas sans rappeler les ambitions du « Third » de Portishead ; la présence du guitariste Adrian Utley n’y est d’ailleurs peut-être pas étrangère.

    Sans signer le premier chef d’œuvre incontestable de 2010, Massive Attack s’avère à la hauteur de sa propre mythologie. « Avec un groupe de cette envergure, cela tient déjà du miracle » dixit le pessimiste.
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    Note : icon_cool.gif icon_cool.gif icon_cool.gif icon_cool.gif
    Tracklist :
    01 - Pray For Rain
    02 - Babel
    03 - Splitting The Atom
    04 - Girl I Love You
    05 - Psyche
    06 - Flat Of The Blade
    07 - Paradise Circus
    08 - Rush Minute
    09 - Saturday Come Slow
    10 - Atlas Air
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  • Ilias Mimilidis a.k.a. “Loopa Scava” – the serial producer.- Teached by old-school musicians the art of music and sound for many years, he continues his musical trip next to fresh and talented ones. His debut album “Up and Down”… Written at an interval of years, ideas from the past and nowadays, selected between loadz of tunes from Loopa Scava’s coffer, and finally recorded at Sala Sonora recording studio when he actually “met” Cayetano. Pelina Stefou, an amazing singer and Ilias’ old friend, came to transform the whole form of those promising tunes with her incredible voice! Kostis Mimilidis a.k.a. “Constantine”, Loopa Scava’s brother, wrote a bunch of amazing tunes with his one-less-chord guitar (!) In this case, you don’t have to do with just a music style like dub, jazz, trip-hop… What makes this album really wonderful is the combination of all styles. Dub bass-lines are fitting strong with the trip-hop beats, the saxophone blows abstract jazzy tunes giving oxygen to the piano and the rhodes while in many cases the sound from the vintage classic guitar are driving your thoughts very far… And when the amazing voice of Pelina comes, things are getting really colorful… Loopa Scava is already “crafting” his next work, by combining new live instruments, dirty phat beatz, a bunch of fresh tunes and more… Stay tuned!
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  • Christy Cameron Smith and Paul Infiniti, formerly of the Chicago band My Scarlet Life, continue to create soul searching vibes through the music of LOTUS. With the release of their debut CD, "FLOAT", they soar farther into their sonic and spiritual vistas. Christy's soulful, vocalizations coupled with Paul on bass ,guitar, and keyboards/electronics bringing to life an intricate songwriting style that is beautiful, alluring and "...easy to settle into." Christy Cameron Smith, a Chicago native, began her singing endeavors at a young age through high school and local cover bands. In 1992 she went to work with Chicago recording artists House of Tomorrow contributing lead vocals for their live performances. In 1995 she became a full member of Chicago band My Scarlet Life (Divanation) releasing four full-length CDs and touring the mid-west. Currently, she has finished the first recording and production of her latest project Lotus (IndieOnly) with partner Paul Infiniti. "My intent is to simply express divinely.... to love, to heal, to be...." Paul Infiniti has been part of the Chicago music scene for over a decade. Getting his start with the guitar driven Aquatic Noggin in the late 80's and continuing with Candysmack in the mid-90's, it wasn't untill he joined Chicago's My Scarlet Life (Divanation) in 1997 that he hit stride. Alternating between guitar, bass, and percussion, he added to MSL's ethereal sound a raw energy and groove. After releasing 4 full-length CD's and touring extensively throughout the mid-west, he joined with Christy Cameron Smith to form Lotus. Having just completed the debut CD Float (IndieOnly), Paul hopes to continue to bring a sense of spirit and transcendence to Lotus' live performance.
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    Note :
    thanks INDOOR MUSIC

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