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    Découvrez la playlist Dubphonic - Relight (2009)

    http://www.myspace.com/dubphonic

    Relight : le nouvel album du trio parisien de Dubphonic vient de sortir chez Hammerbass, métissage entre dub electro, trip-hop et ambiant et bidouillage sonores, il apparait comme une bonne surprise pour ce groupe que l'on avait un peu perdu de vue... On ne le répétera jamais assez, le dub est une musique d'ouverture et d'expérimentation sonore, depuis les années 70 et King Tubby derrière son enregistreur 4 pistes c'est toujours le même créneau, triturer le son, mélanger les influences, les styles et éviter de s'enfermer dans un carcan lourd. Dubphonic partage cette vision du dub et de l'expérimentation, ils mêlent sans complexe et avec réussite du trip-hop, du hip-hop, du dub electro et de l'ambient... DUBPHONIC_Relight.jpg.jpgC'est ainsi que six ans après leur précédent opus Smoke Signal qui fut très bien accueilli par la presse : Un album soft mais prenant (Coda), élégant mélange aux effluves jamaïcaines (Le Monde), des compositions lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l'électro-ambient et se fait chamanique jusqu'à prendre la forme d'une envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien leur en prend (Keyboards)... voici leur nouvel opus. Ça faisait tellement longtemps que nous n'avions pas entendu parler d'eux que l'on pouvait se demander si Smoke signal allait ou pas avoir un petit frère... Mais il n'en était rien, une fois Smoke Signal parti les rédactions parisiennes, l'album fut adulé tout autour de la planète pour ces ambiances et même plusieurs fois utilisé dans des bandes son de séries américaines à succès ("Six Feet Under" (2è saison/ép.9) et "Dexter"(2è saison/ép.2)). Il s'en suivra une tournée en première partie des japonais de Audio active, quelques concerts avec des membres d'Hammerbass, avant que les Dubphonic retrournent en studio pour préparer leur nouvel opus. L'accouchement semble avoir été douloureux pour Relight, la durée entre les deux albums en témoigne, mais l'attente valait vraiment le coup. Stéfane Goldman (guitare, subasophone, programmation), Sylvain Mosca (guitare, mélodica, programmation) et Alexis Mauri (réverbérations, production, programmation) surprennent par leur style unique et leur maitrise des ambiances. Une atmosphère minimaliste, assez dark mais tellement majestueuse, l'album débute par le titre The Only Girl On Earth où la voix de Liset Alea résonne sur un texte de fin de monde... un début par forcément dans la joie mais le beat de ce titre fortement trip-hop est magnifique. Loin de toute forme de nostalgie ou de mimétisme de la scène trip-hop de Bristol et des groupes Massive Attack, Portishead et Morcheeba, on ressent quand même les influences trip-hop tout au long du disque; on pourrait tout aussi bien qualifier leur musique du terme générique "dub electro" mais c'est bien plus que cela, ils sont capable d'installer des ambiances uniques sur chaque morceau, des ambiances qui se prêtent certes à des utilisations cinématographiques, mais qui invitent aussi au voyage. Au passage on notera le petit clin d'oeil humoristique au Beatles avec le titre All you weed is love un titre qui réveille après un début d'album tout en ambiance, un morceau conçu pour danser avec des basses profondes, des skanks joyeux et des reverbs bien dosées. La suite s'articule entre des morceaux aux tendances afro rappelant les collaborations de Jamika avec Zenzile avec la chanteuse brésilienne CéU et un brin de hip-hop avec MAU (seven dub) sur le titre Ricky Balboa. Ces deux titres sont une jonction avec la deuxième partie de l'album où le son devient plus profond. C'est ainsi que sur Friday les expérimentations sonores continuent avec une basse lourde et basique rappelant l'univers de Jahtari. Vous retrouverez ensuite Daniella D'Ambrosio (Nouvelle Vague et la voix d'Air France avec Aswefall), sur le titre Trick of time qui vous bercera de sa voix douce. Un album sublime, avec des touches de finesse et de minutie mélodique... Splendide. Un album qui dégage une vraie maitrise du sujet, les Dubphonic domptent les machines comme personne, les forçant à créer des courts métrages sur chaque morceau, à cracher de leur entrailles de silicium des histoires et des atmosphères rares, le tout sur un fond de trip-hop aux basses rondelettes et à l'esprit dub... sûrement un des meilleurs albums electro dub de 2009 !
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    Dubphonic // CeU // Afronauta
    Note :

    Tracklist :

    1. The Only Girl On Earth (feat. Liset Alea)

    2. Nora Sun

    3. All You Weed Is Love

    4. Afronauta (feat. Ceu)

    5. Ricky Balboa (feat. Mau)

    6. Friday

    7. Parachute

    8. Trick of Time (feat. Daniella D'ambrosio)

    9. Last Resort Hotel

    10. Outland

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  • http://jarringeffects.net/media/artistes/split/full_fx40.jpg

    http://www.hightone.org/
    http://www.myspace.com/hightonefansite
    http://www.improvisatorsdub.net/

    http://www.myspace.com/improvisatorsdub

    Quand on vous dit que la scène dub est en pleine ébullition ..
    Highvisators, fruit d'une collaboration entre les bordelais Improvisators Dub et les lyonnais High Tone en est un nouvel exemple.
    Un opus de 9 titres (7 + 2 remixes de Knarf et Manutension) où se rencontrent l'acoustique (rythmiques steppa) des précurseurs du dub français et l'électro (machines, samples, scratching avisé de dj Twelve ..) des gones lyonnais.
    Chacune des deux formations essaie de tirer la couverture à elle pour notre plus grande satisfaction : High Tone sur Early Dub (remixe par Knarf) et Drongo Dub ; Improvisators Dub sur Pusher Dub et Dub Fever .. et l'osmose se fait : Keep On Fire et Dirty Eighty.
    Highvisators est une rencontre intéressante entre deux formations du courant live dub.
    Preuve est faite une nouvelle fois que les formations de cette scène sont prêtes aux rencontres musicales ..
    Raff (Ancien chroniqueur)
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    Note :
    Titres :
    01/ Pusher Dub
    02/ Early Dub
    03/ Early Dub (Knarf mix)
    04/ Drongo Dub
    05/ Dub Fever
    06/ U-Man Bass
    07/ U-Man Bass (Manutension Mix)
    08/ Keep On Fire
    09/ Dirty Eighty
     
     
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    Rhythm & Sound, c'est Maurizio, auteur d'albums de house pneumatique à tendance dub, notamment sur Chain Reaction. Tikiman, c'est un chanteur de reggae, à tendance roots. Burial Mix, c'est le label (plutôt vinyle) qui accueille leur rencontre, inévitable dans la mesure où on connaît le goût prononcé des gens de Chain Reaction, Hardwax, etc. pour le dub (et pas seulement pour les techniques de mix qu'il suppose, mais aussi pour l'âme de cette musique). Résultat : ce disque excellent, quelque part entre la tradition et l'innovation. Cinq titres, chacun accompagné de leur version instrumentale, dans la plus pure tradition des albums de dub. Cinq titres qui mélangent un esprit roots chaleureux et profond avec l'hypnotisme et la froideur du digidub allemand. La profondeur, voilà le sentiment qui vient droit aux ventre à l'écoute du disque, deep à tout faire trembler. Never tell you est un peu le "tube", Spend some time est plus souriant, voire amusé, Ruff way est le plus techno (à la mode de Berlin), What a mistry est le plus roots et enfin Why, doté d'une reverb' proprement abyssale, est le plus ténébreux. Le chant de Tikiman, beau et léger, les rythmiques et les sons (vous connaissez l'écho -o - o - o - o - o ?) se calent merveilleusement bien, avec une justesse de ton et de goût assez étonnante. Les morceaux, très longs, bercent l'auditeur d'une langueur passionnante.
    Le seul disque qui plairait à des fans de house et de reggae en même temps, la preuve que l'amour des musiciens électroniques pour le dub est bien réel et, en tout cas, une réussite totale !

    Nicolas Schoener

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    Habituellement quand on insère le nouvel album d'un groupe reconnu, on sait à peu près à quoi s'attendre. Untel officie dans le rock, un autre dans le reggae... Mais certains se plaisent à brouiller les pistes en se trouvent là où on ne les attend pas. Pour le plus grand plaisir des auditeurs en général. C'est notamment le cas de Zenzile, formation initialement estampillée dub mais qui a depuis exploré de nombreux chemins musicaux. Leur nouvel album, Pawn shop, est ainsi une collection d'univers musicaux riches et variés. Au cours de ce voyage en terres angevines, le dub semble servir de fil rouge disparaissant sur certains morceaux ou, au contraire, occupant tout l'espace sonore sur d'autres. Ainsi "White spirit" nous renvoie dans des territoires dub Zenzile Zenzilereconnus et plutôt classiques tandis que "Life's a dance" n'ose que quelques sonorités en arrière plan. Pour en terminer avec cette face de Zenzile, il faut signaler "National quota", tout simplement le morceau le plus marquant de Pawn shop grâce à une alchimie parfaite entre le dub, une clarinette qui charmerait des dragons et une voix habitée qui ramène à Tricky et au mouvement trip-hop. Mais Zenzile sait aussi s'écarter de ce côté planant et serein : "Motorbremsen", complètement instrumentale, aurait largement sa place dans la discographie de Mogwai. Et que dire de "Fire eater", si ce n'est que le titre ferait des ravages sur n'importe quel dancefloor grâce à un electro-rock pêchu et dansant. Quelques secondes après ce titre, c'est un nouveau changement d'horizon avec "Mind over matter" qui, bien qu'étant le morceau le moins intéressant de l'album, propose quelque chose de radicalement différent, puisque d'un calme étonnant et déroutant. Pourtant Zenzile sait aussi laisser l'émotion à fleur de peau prendre le pas sur la musique : la voix d'Alderman chuchote paisiblement sur "Thursday night rover disco" (qui n'a heureusement de disco que le nom !) tandis que la musique coule plus délicieusement que du miel. Enfin l'album se clôt avec "Caution horses" où une nouvelle fois les guitares prennent le pouvoir et vrombissent en s'envolant comme d'énormes insectes gavés de post-rock. Une façon idéale de terminer l'album. S'il ne fallait retenir qu'un morceau pour indiquer la teneur de l'album, nous choisirions peut-être le premier, "Histoire de papiers" qui mélange une basse en sourdine comme dans tout morceau dub qui se respecte, associée à quelques notes de guitare presque pop et une voix douce comme du coton. Calme et doux, le morceau semble se contenir pour ne pas exploser. Comme un prélude à un album tout sauf linéaire où les morceaux tranquilles ("Mind over matter") se mêlent aux titres plus dansants ("Fire eater").
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    REVIEW CONNECT


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  • Le nouveau Kanka, sobrement intitulé Sub.Mersion, part direct dans le vif du sujet avec une "Introdubtion" qui annonce bien la couleur générale : Supa Uk Dub Steppa dans la droite lignée des précédents albums Alert et Don’t Stop the Dub . Le son, néanmoins a gagné en maturité, il s’est affiné pour ne restituer que l’essentiel, donnant une petite coloration plus HardDub faisant parfois penser à des groupes comme Iration Steppa ou King Earthquake. Ce que l’on perd en ambiances plus chaudes et plus roots on le gagne en dynamique et en efficacité, ça a le mérite de renouveler l’écoute de ce groupe par rapport à ces autres productions. Kanka Sub.Mersion Ce Sub.Mersion est un concentré de vitamines à Scoops et l’aspect plus tranchant des cuts que nous pouvons retrouver tout au long de l’album se ressent pleinement quand les Sounds le jouent FullLive. En effet, l’aspect dépouillé accentue à loisir les rythmiques batterie en insistant sur l’aspect Steppa des Anthems, tout est concentré dans le rythme basse/batterie et la mélodie est vitupéré par des Leads (Synth) super massives. On accueille avec plaisir le Make It This Time Feat.Biga où l'on retrouve Kanka dans ce qu’il sait faire de mieux, un Uk-Stepper-Champion à la sensibilité toute française. Ce titre envois du gros comme il faut avec des breaks sub bien trempés et la petite touche écho qui va bien. Biga, de son côte, est un jeune MC français d'à peine 20 ans qui vit désormais à Londres. Il est super prometteur et en a encore plein sous le pied quand on voit comment il balance le truc sur ce morceau. Plus d'infos sur lui la et la. Les dubs au mélodica sont de bonne facture, et sans renouveler le genre, placent des morceaux à la "Morning"' comme étant les titres les plus respirant de l’album. On y découvre une facette plus propre et pointue de Kanka, qui peut faire penser à des productions super pro allemandes comme Seeed ou Gentleman, avec ce petit détail dans la propreté qui pourrait pousser les riddim doctors à travailler avec Kanka. On accentue encore plus le coté Warrior style de ce brûlot à Sound avec des morceaux comme Destiny ou Popland qui semblent d’un premier abord, un peu simples avec leurs lignes SteppaBrass sur une chaîne Hi-Fi de salon, mais qui fait vibrer les "box" des Sounds comme il se doit : les jeux d’échos sur les caisses claires ou sur les fade out des voix permettent de bien relancer l'attitude générale de la "Tune". Il fallait voir les "Subs" de Leeds vibrer au son de Popland pour comprendre le kif qu’a eu Kanka pour écrire ce type de morceau. L’intégrité de sa démarche s’incarne tout à fait dans des morceaux comme Indian Dub ou Mexican Dub . On notera pour finir une incursion dans un registre plus Jungle/Drum&Bass sur Ya estas aqui et un petit morceau caché… On retiendra le Crocket avec MC Oliva comme la sensation délicieuse de l’album et retrouver le Kanka des albums précédents avec ce cut super prenant, grosse basse et big flow, fait de notre plaisir une usine à step !!!! Pull Up !!!!!!! Pup Pup Pup… On se félicitera aussi d’entendre Ranking Joe interpréter un Rome bien salvateur tant son RLRLRLRLRLRLRLR claque comme il faut sur la caisse claire de Kanka, Mash Down Babylon, Mash Down... Nizetch vous propose un medley de 5 morceaux pour vous faire une meilleure idée : (Anesthesia, Make it this time, Morning, Kroket, Rome et Ya estas aqui)
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    on MUSIC RENATION

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