http://www.zenzile.com

http://www.myspace.com/zenzile

Origine du Groupe : France
Style : Electro Dub
Sortie : 2004

Par  Laurent  pour http://www.pinkushion.com

Dans une tentative de réconcilier le reggae avec les rockeurs pas encore convaincus par les disques de The Clash ou The Police, Zenzile allie dub, punk et musique classique, tout en lorgnant du côté de la world : superbe !

Zenzile est un quintette originaire d’Angers qui détonne par sa grande ouverture d’esprit. La trame principale est toujours la dub aérienne, influencée autant par les maîtres du genre que sont Lee Scratch Perry ou King Tubby que par The Clash. Avec déjà trois albums à leur actif, ils se caractérisent pas une dub essentiellement instrumentale (batterie, guitare, basse, cuivres et synthé) de grande qualité, qui se permet ici d’inviter la « poétesse » Jamika (Zenzile meet Jamika -5+1 rouge-) ou là le toaster Sir Jean (Zenzile meet Sir Jean -5+1 vert-). La première semble d’ailleurs presque avoir intégré le groupe vu qu’elle apparaît déjà dans l’intitulé du disque : (Zenzile & Jamika meet Cello -5+1 jaune-).

Forts de plusieurs voyages en Afrique, au Mali notamment, le combo apporte sur cet album un peu de ces sonorités exotiques si chères au reggae roots. Ils ont en quelque sorte rendu hommage à la grande corne avec leur dernier album, le bien nommé Totem en 2002.

Le disque présent, troisième du genre 5+1 signe la collaboration du quintette (5) avec Cello (1), alias Vincent Segal, violoncelliste de Bumcello et de M.

Une basse très lancinante et entraînante à la fois, avec toujours cet effet d’écho, ne peut que relaxer celui qui écoute. La voix de Jamika est assez hypnotisante, et l’on croit avoir trouvé une nouvelle méthode contre l’insomnie, et ce dès "Airport lights". Le violoncelle est plus ou moins présent selon les titres. Et c’est surtout à partir du très oriental "Funky Delhi" que l’on a affaire à un jeu très subtil, très dépaysant aussi bien sûr, cette touche world n’a rien pour déplaire, au contraire. On est très vite séduit d’ailleurs par ce mariage détonnant -et réussi- entre le violoncelle et le reggae-dub.

Le batteur, Werner, se permet des incartades du plus bel effet sur la plupart des titres, offrant une sorte d’énergie punk dans certains titres. Ça plaira aux rockeurs aux cheveux longs qui ont des idées courtes sur le reggae !

Enfin, le dernier titre, le plus long, "Ascendence", laisse largement la place au violoncelle, et l’on se croirait à l’écoute d’une pièce pour violoncelle appartenant au vaste registre qu’est la musique classique. Et, histoire de remettre l’église au milieu du village, la toute fin du disque -sorte de hidden track- se termine par la batterie de Werner.

Superbe.

 

Tracklist :
01. Airport Lights
02. Transit
03. Funky Delhi
04. Ain't Life Ironic?
05. Ain't Dub Ironic?
06. Funky Berlin
07. Ascendance

 

http://www.myspace.com/braindamagedub

Origine du Groupe : France
Style : Electro Dub , Reggae
Sortie : 2002

Par Thibaut  pour http://www.trip-hop.net

On a du mal à croire que c'est seulement le premier album de Brain Damage que l'on a dans la platine. Avec ce seul album, Brain Damage rivalise avec les meilleurs groupes du genre. La scène dub française met décidément la barre très haut. Parmi les 10 titres présentés ici, on note 2 interventions chantées, celle de Tena Stellin (d'origine jamaïcaine) avec surtout un "Genetic Weapon" bien émotionnel. Un coté très peace est particulièrement présent avec notamment la sixième piste. Une bonne moitié de l'album est tout simplement excellente, l'autre est terrible. Résumé : INDISPENSABLE.

Tracklist :
1. Doom's Day Machine
2. Spirit World
3. Pre-war Psychosis
4. On The Other Side
5. A Little Walk To Nowhere
6. Just Suddenly Peaceful
7. Genetic Weapon
8. Just Suddenly Painful
9. Les Petits Yeux métalliques
10. Vanishing Point

http://www.zenzile.com

http://www.myspace.com/zenzile
Origine du Groupe : France
Style : Electro Dub
Sortie : 1998 

Par Pachouille  pour http://www.dmute.net

Première production de Zenzile, Sachem in Salem a été une claque monstrueuse dans le monde du dub francophone. Enfin un nouveau dub, de nouvelles sonoritées ! Cet album très varié nous emmène tout au long des neuf titres d'univers en univers. Vous serez heureux, vous serez tendu, vous serez curieux, bref, vous serez traversés par nombre de sentiments différents à l'écoute de l'album.
Aucune mention spéciale pour un titre ici, tous fabuleux !

 

 

Tracklist :   
1. Dub Trooper
2. Dub Vendetta
3. Single Shot
4. Pyrrhus Victory
5. H-air
6. Alkaline o.d.
7. Pumpin'
8. Warning
9. Sachem in Salem

<script src="http://cdn.widgetserver.com/syndication/subscriber/InsertWidget.js" type="text/javascript"> </script><script type="text/javascript"> // <![CDATA[ if (WIDGETBOX) WIDGETBOX.renderWidget('93ba8a3c-546d-482e-bff3-396fe7e5739b'); // ]]> </script>

http://www.myspace.com/deadbeatcomputermusic

Origine du Groupe : Canada , Germany
Style : Electro Dub , Reggae
Sortie : 2008

Scott Monteith chatouille mes oreilles depuis presque 10 ans. C’est en 2001, lorsqu’il sort Primordia, pièce atmosphérique et deep, que mon regard se pose vers les productions berlinoises. Pourtant, ce premier essai établissait seulement les bases du son de Deadbeat, Canadien marchant directement dans les traces fraîches de Pole et de Basic Channel. Désormais installé à Berlin, l’heure de la notoriété a sonné.

Passant par des phases de productions épurées et organiques (Wildlife documentaries) puis rythmiques et technoïdes (Journeyman's Annual), Scott à toujours eu les idées claires. Tout du moins, Roots and Wire le démontre par sa haute qualité et, si l’on ose les formules pompeuses, sa grande maturité. Toujours attaché à ses racines dub qui portent l’album sur toute sa longueur, et plus particulièrement les titres accompagnés de Tikiman (Rise Again, Babylon Correction), l’intelligence du tracklist amène progressivement l’auditeur à traverser les frontières électroniques. Dub, dubstep, house pour arriver à une techno dubby où tout est finement haché et modelé à travers sensibilité et bon goût : la touche berlinoise, la douceur soyeuse des textures, la rondeur des kicks, la profondeur des infrabasses et le goût modéré pour les incursions fugaces chaudes issues de la world music.

Deadbeat est constant en terme de qualité mais signe ici son meilleur opus, parfaitement inscris dans l’air du temps, avec une petite note techno dubstep palpable. Ce style qui a ébranlé les musiques électroniques, aura finalement réussi à infiltrer la sphère de la techno minimale. Deadbeat en a toujours fait partie sans y être totalement intégré. En continuant à évoluer avec son époque, sans omettre la capacité à hypnotiser les dancefloors, il garde toujours ses racines roots, et les fait perdurer dans ce style où le dub a - lui non plus - jamais eu sa place.

Chroniqué par Kiteklat pour http://www.dmute.net

Tracklist :   
01 - Rise Again
02 - Roots and Wire
03 - Grounation (BerghainDrum Jack)
04 - XbergGhosts
05 - Deep Structure
06 - Night Stepping
07 - Sun People (Dub Divisionaire)
08 - Babylon Correction

<script type="text/javascript"> // <![CDATA[ aR_BgColor=""; aR_FgColor=""; aR_url=location.href; aR_title=document.title; aR_StarType ='3'; document.write('

Origine du Groupe : Jamaica , U.K , France
Style : Dub , Electro Dub
Sortie : 2006

Enfin le dub a son DVD. On l’attendait, impatiemment, cette pièce rare et unique que nous a concoctée Nathalie Valet sur son sujet favori, sa passion, le DUB.
Composé d’un DVD et d’un cd audio, je m'attacherais a parler uniquement du dvd, le cd contenant un ensemble – très classique mais nécessaire – regroupant les meilleurs protagonistes de la scène dub.
Le DVD nous fait voyager, par l’histoire de cette musique, de l’erreur jamaïquaine qui a donné naissance au style, aux terres UK et la culture sound system dominante pour finir en Europe, de la France – fief des lives instrumentaux - à la Hollande. Les interviews, entrecoupées de séquence live ou d’images incrustées (pochette d’albums & vinyls, flyers…), sont enrichissantes et instructives. Chacun y met de son expérience personnelle, nourrissant considérablement l’histoire particulière du dub, style qui aura donné naissance à un nombre insoupçonné de courants musicaux (des musiques électroniques au r'n'b, si si).

Tout commence bien évidemment par Lee Perry, le dernier acteur principal jamaiquaïn de l’émancipation du dub dans le monde. Considéré à la fois comme un extravagant mystique et un producteur de génie, il définit subtilement le dub dans la pure tradition jaja. Ensuite David Katz, spécialiste du reggae/dub jamaïcain, biographe de Lee Perry et auteur de livres comme Solid Foundation: An Oral History of Reggae ou People Funny Boy, connait bien l’histoire du dub, au point qu’il nous en fait un historique poignant et authentique, de l’erreur de Ruddy Redwood, de l’immersion et l’amour pour cette culture par le KING Tubby, de l’engouement provoqué en Jamaïque puis de son déclin (toujours en jaja) par l’arrivée soudaine du dancehall. Un déclin, certes, mais pour revenir en force sur d’autres terres : l’Angleterre.
Tout sera différent désormais pour le dub, les sounds systems anglais fleurissent sous la main de Jah shaka. D’où les logiques interviews qui s’enchaînent : Disciples, Bush Chemist, Mad Professor, Manasseh, Zion Train, Adrian Sherwood, Iration Steppas, les big boss du mouvement outre manche racontent leur histoire et leurs anecdotes, ainsi que leur conception de cette musique. Ensuite, la caméra traverse la manche pour aller rencontrer nos meilleurs fleurons français. High Tone bien évidemment, Improvisators dub, Zenzile, Brain damage et enfin dans la continuité de l’Europe, en Suisse avec les Cultural Warrior, en Belgique avec Ashanti3000 et Hollande avec King Shiloh.

Ce qu’il en ressort au premier visionnage, c’est cet enthousiasme de tous pour le dub, le positivisme qui donne chaud au cœur. Non le dub n’est décidemment pas mort et bien au contraire, offre des possibilités sans limite. Chacun en est conscient même si le choc des générations, inévitable, est particulièrement intéressant. Côté production, le DVD n’en fait pas trop et le côté underground du dub ressort correctement.
Au niveau des bonus, cerise sur le gâteau du dvd, le live. On a droit à un live de chaque interviewé. Le son est bon et selon l’équipement sonore de chacun, la dimension du live est bien rendue, en particulier les bass des sound system (et on en redemande !) ou mon coup de cœur habituel, le Brain booster Live de Brain damage…
Mad Professor nous fait une petite démo dans son studio de Ariwa : bof, ok c’est un grand monsieur mais il le sait et ça se voit… Pour finir, vous pourrez y trouver des infos diverses.

Chapeau pour Nat’ qui nous offre un bijou à conserver et à diffuser abusivement partout. Ce DVD est un excellent moyen de découvrir l’histoire du dub, aussi bien pour les novices qui en apprendront beaucoup que les passionnés qui y verront un véritable coup de cœur. Merci Mademoiselle pour ce travail !

Chroniqué par Kiteklat pour http://www.dmute.net

Tracklist :
01 - Lee Scratch Perry - Voodoo
02 - Disciples - Imperial Stepper
03 - Zion Train & Peter Broggs
04 - Bush Chemists - Foot Step Dub
05 - Manasseh & Natty P - Skenga
06 - Cultural Warriors - Righteousness
07 - Improvisators Dub - Be Yourself (lyrics by Asney)
08 - Weeding Dub - Long Way
09 - King Shiloh - Love in a higher region
10 - Iration steppas - Warrior
11 - Zenzile - Up is a long way to go
12 - High Tone - Sushit
13 - Brain damage - Fenêtres (feat Mohammed El Amraoui)

<script type="text/javascript"> // <![CDATA[ aR_BgColor=""; aR_FgColor=""; aR_url=location.href; aR_title=document.title; aR_StarType ='3'; document.write('