• http://www.comingrecords.com/images/iupload/High-Tone-Out-Back199eccec-90dc-425f-91e6-d7a481b4b476.jpg

    Note :

    http://www.hightone.org

    http://www.myspace.com/hightoneofficialsite

    Origine du Groupe : France

    Style : Electro Dub , Dubstep , Breakbeat

    Sortie : 2010

    Tracklist :

    Dub Axiom
       1. Spank
       2. Dirty Urban Beat
       3. Dub What
       4. Liqor (feat. Oddateee)
       5. Liqordub
       6. Rub-A-Dub Anthem (feat. Pupa Jim)
       7. Fly To The Moon
       8. Boogie Dub Production
    No Border
       1. Space Rodeo (feat. Ben Sharpa)
       2. Bastard
       3. Home Way
       4. Propal
       5. Uncontrolable Flesh
       6. Ollie Bible
       7. 7th Assault
       8. Altered States

    00000000000000DOWNLOAD Le lien a été retirer suite à la demande du label indépendant Jarring Effects

    Après un crochet vers la scène sound system dub avec deux coffrets vinyle : « High tone dub box » et « Dub invaders  », High Tone revient à son cheval de bataille : l’album. Out Back, c’est son nom sera disponible le 17 mai en double digipack ou en triple vinyles.

    Présenté en deux versets, intitulés Dub Axiom et No Border, cet album présente les deux faces du groupe, l’une liée au sens large à la musique dub et l’autre à l’expérimentation sonore. Varié, urbain et moderne Out Back ravira les amateurs de gros sons dansants et enflammera à coup sur les foules lors des lives ; il satisfera tout autant les amateurs de bidouillages sonores et de fusion improbables par son autre facette.

    Procédons par ordre et consacrons nous d’abord à Dub Axiom. Cette première partie, avec son nom aussi tranché, pourrait faire penser que les lyonnais ont enfin sortit leur album strickly dubwise… mais on n’y est pas tout à fait. Clin d'oeil à Bill Laswell  et sa compilation de 1996  ou pas, High Tone présente sur Dub Axiom  sa vision actuelle du dub. Un dub fait d’influences multiples, modernes et diverses (dub stepper, dubstep, hip-hop, breakbeat), un dub urbain au son lourd et dansant. Un mélange entre ce qu’ils ont pu faire durant leurs débuts et la récente scène « bass culture » anglaise.
    Les morceaux de cette première partie sont largement basés sur des riddims comme il est de tradition dans le dub, une façon pour les croix-roussiens de marquer leur attachement à ce style que ne leur rend pas toujours… High Tone apporte sa touche personnelle dans le travail des riddims, en effet ceux-ci sont déstructurés et retravaillés en cours de morceau, ils sont en constante évolution et se transforment, passant d’un son à l’autre.
    L’introduction par Spank, dont la vidéo réalisée par Led Pipperz a été relayée sur les réseaux sociaux, établie bien d’ailleurs ce nouveau rapport de force au sein de leur musique (ça avait déjà un peu débuté sur Underground wooble); le morceau débute sur les bases d’un stepper urbain, renforcé à grand coup de distorsion et d’écho pour se transformer en une vision électro/dubstep, une métamorphose qui se fait progressivement au fil de l’eau. C’est, d’ailleurs, le cas d’une grande partie des morceaux d’Out back : leur fin est explosive et fait remonter à la surface les vieux démons (on sait que les HT ont été insipiré par ce milieu) des free parties où électro, drum and bass, hard tek et prémices de dub se mêlaient. High Tone réactualise ce concept en y ajoutant même des sonorités dubstep et breakbeat. Du coté du dub on retrouvera donc une fusion quasi permanente entre les composantes dub (riddim, skank, reveb, echo, effets…) et une autre forme de musique… souvent du dubstep comme dans Spank ou Dub what ou encore hip_hop comme dans Liqor en featuring avec Oddateee. À noter le très bon morceau en compagnie du MC de Stand High (Puppa Jim) : « Rub a dub Anthem » qui est un bon stepper inspiré et dédié aux sounds et dont les dubplates risquent de tourner sur les sonos dans les prochaines sessions. La voix et le timbre si caractéristique du MC sublime le morceau en un hymne (c’est d’ailleurs le titre). A souligner aussi le très bon dub dirty cosmique qu'est Fly To the moon qui prépare la transition vers la deuxième partie dans une style stepper électrique.
    Une très bonne première partie de l’album qui confirme qu'High Tone sait faire du bon son, du son puissant et novateur toujours dub mais sans rentrer dans le carcan psychorigide des puristes.

    High ToneChangement de cap sur No Border, où High Tone s’essaye à des nouvelles fusions. On retrouvera un certain nombre de guitares saturées et des morceaux ou l’ambiance prime plus que l’efficacité rythmique. On appréciera cette nouvelle facette du groupe qui démontre encore une fois leur talent. Un talent exprimé sur des versants rock et électro ambient. Sur cette partie les atmosphères sont plutôt sombres et apocalyptiques, le coté obscure !? De nouveaux instruments/samples font leur apparition comme des sons de violons, des contrebasses et des structures qui ne correspondent pas à l’image que l’on se fait de High Tone… Ces digressions sont plutôt inhabituelles mais elles se prolongent souvent par un retour au son de base des lyonnais, entre dub et électro mouvementée comme sur « Uncontrolable Flesh » ou les contrebasses du début cèdent leur place au fur et à mesure à un son électro dirty. Sur « Ollie Bibble », où vous noterez le jeu de mot en référence à la culture skate (culture urbaine again), l’expérimentation s’oriente vers des sons à la limite du glitch et rappelle l’univers déjanté de Autechre ou de AFX, le son est déstructuré, haché, mixé et malgré tous les traitements subit semble rester en vie, comme un cœur qui repart après un passage par zero pulsation/minute (cf votre série hospitalière favorite). La fin du disque et plus particulièrement « 7th Assault » sonne très rock, un long morceau qui fait penser à ce qu’a pu faire Ez3kiel sur Battlefield ou encore à la fusion des rouennais normands de Guns of Brixton …
    La partie No border regorge de nouveautés pour les lyonnais, ils démontrent ici leur savoir faire et à coup sûr se sont fait plaisir en réalisant des morceaux complètements différents.

    High Tone poursuit sa lancée dans ce dub urbain qu’ils affectionnent tant, véritable concentré d’influences digérées. Out Back est clairement un des albums les plus surprenants du groupe lyonnais, a écouter sans modération et a apprécier en live parce que c'est toujours mieux !

    Par niz

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  • http://www.le-fil.com/IMG/jpg/BRAIN_DAMAGE_BBS_-_couv_www.jpg

    Note :

    http://www.myspace.com/braindamagedub

    http://www.blacksifichi.com

    http://www.myspace.com/sifichi

    Sortie : 2010

    Style : Electro Dub , Dark Electro

    Tracklist :

    1 : There is a wind
    2 : Ignore
    3 : Only lost in the sound
    4 : Smoke in our minds
    5 : Bull's ass
    6 : Don't ask me why
    7 : Possibility of love
    8 : Plain white butterfly
    9 : The tower to eternity
    10 : My legs, my arms, my mind & my brain
    11 : Invisible clign
    12 : Hope of utopia

    DOWNLOAD1.gif   Le lien a été retirer suite à la demande du label indépendant  Jarring Effects

    REVIEW CONNECT

     

    Ce cinquième opus marque le grand retour des stéphanois vers un dub ambient, chargé d’émotions sombres et mélancoliques. Pour autant, cet album - loin du dub anglo jamaïcain époque « Ashes to Ashes Dub to Dub » - prend une fois de plus à contre pied tout ce que le duo a pu proposer par le passé. Le son, basé sur une nonchalante rythmique dub devient l’armature d’un ensemble brut et indivisible, emprunt d’une énergie sourde et lancinante. Preuve en est, «Ignore», où synthés, bruits d’eau et autres grincements se mêlent puis se confondent pour former une boucle hypnotique et progressive, ou «Only lost in the sound» véritable descente dans des abîmes blafardes et mystiques. Chaque titre révèle un pouvoir émotionnel inaltérable («Plain White Butterfly»), racontant des histoires singulières qui convergent en cet endroit béni vers lequel seule la musique est capable de conduire : les tripes et le coeur. Côté invités, le poète Black Siffichi devient l’ultime protagoniste du groupe. Si bien que ce cinquième album constitue sans nul doute une synthèse fondamentale de la discographie de Brain Damage.

    by Jarring Effects - Nuke Magazine #12


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  • http://www.nizetch.fr/public/images/niz/2010/CoverFront.jpgNote : ++

    http://www.myspace.com/metastazmusic
    http://www.tazart-music.com

    Sortie : 2010
    Style : Electro Dub

    Tracklist :
    1. Ghost & Assassin
    2. Simpsong
    3. Orient Folk
    4. The Emperor
    5. Snakes
    6. Son Of Light
    7. I'm
    8. Evil
    9. Flames In The Rain
    10. Bagdad's Breath
    11. Draw Me A Rainbow
    DOWNLOAD1.gif

    Creative Commons License


    Voila bientôt 3 ans que nous n'avions plus entendu les productions de Metastaz. Après le cyber succès de Anekoik Pressure, Thomas Simoës aurait pris le temps d'affiner son style, de cajoler et de fignoler ses productions pour revenir en ce début d'année 2010 avec ce nouvel opus : Orient Dub Express.

    Avec une valise déjà bien pleine, Metastaz nous offre ici son 4ème album. Après la parution de electrochoc cérébral, l'Ep Conquest et Anekoik Pressure, le natif de St-Étienne fait quelques apparitions remarqués dans les compilations New (Dub) Excursion et French Dub System en 2008, ainsi qu'une série de concerts, notament en première partie de Fumuj, Zenzile ou encore Fedayi Pacha.

    Depuis quelques mois déjà, le retour d'un nouveau live amorce la sortie de l'album Orient Dub Express. Un album qui représente une maturité affirmée par la recherche de nouvelles sonorités et une véritable ouverture concernant les styles musicaux qu'il visite. En effet, si l'album composé de 11 pistes ne décevra en aucun cas les amateurs de dub, car c'est encore ici la véritable base du projet Metastaz, l'artiste révèle un fort interêt pour le hip hop, les sonorités brésiliennes et dynamise ses productions par un renouveau de son pannel instrumental. Certaines pistes comme Son of light et Orient folk témoignent donc de la maîtrise de ce que l'on pourrait appeler le dub metastasis. Mais Metastaz sort ici des terrains battus pour nous révéler ses talents. On remarquera d'ailleurs la très appréciable track Simpsong, en collaboration avec le groupe Brésilien Mamelo Sound System, envoûtante et décalée. À noter aussi les nombreux featuring avec des Mc de talent, Mc Miscellaneous (Fumuj) et Blu Rum 13 (Oneself). Toujours dans le changement, Metastaz redonne de la force à ses compositions grâce à des riffs énergiques et un travail de finitions de longue haleine. Bref, Orient Dub Express mélange les genres avec cohérence et souplesse et ne manque pas de surprendre.

    Quant à l'artwork, c'est un travail d'orfèvre que nous offre Stan (www.stan-gd.com), graphiste et v-jay de Metastaz, qui nous a habituée a des illustrations d'une grande qualité.
    Un album qui s'annonce donc comme étant un petit coton-tige bien sympathique pour commencer cette année 2010 en beauté ! On compte sur vous pour l'apprécier et n'hésitez pas à le faire partager!

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  • http://photos-a.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/genericv2b/1045/53/01AwcA9kYRWCgAbFQBAAAAAhHQrnw:.jpgNote :



    http://spokendub.free.fr/
    http://www.myspace.com/braindamagedub

    Sortie : 2006
    Style : Electro Dub ,  Dark Electro , Spoken Word

    Tracklist :

    1. Intro

    2. Sterile

    3. Fenetres

    4. Embolism

    5. Mistaken identity

    6. Metroconversation

    7. Under the ground

    8. Mad truth

    9. Rahtid

    10. The beer mystics last day on the planet

    11. Pure scenario

    12. Final enclosure

    DOWNLOAD1.gif   Le lien a été retirer suite à la demande du label indépendant  Jarring Effects



    Première fois signée chez Jarring effects, Brain damage est le groupe de dub français qui ose franchir le plus les frontières de son style en y administrant une vision moderne et sans limites. Always Greener démarquait le combo par leur façon émotionnelle d’aborder le dub ; Ashes to Ashes / Dub to Dub montrait une esthétique sonore aboutie avec une nouvelle passion pour le spoken word (et les textes de Black Siffichi, désormais passé pour référence du genre). Dans Spoken Dub Manifesto, le duo assume totalement cette nouvelle orientation avec pour seul fil conducteur : le dub poetry. La pléiade d’invité offre au concept une grande richesse, d’une part due à la liberté narrative des intervenants, et d’autre part, par les expérimentations que les musiciens ont bâti. Nombreux instruments (Guitare, duduk, ney, vibraphones) ont été utilisés pour la création des samples, remodelés et réinjectés autour des narrations et de la basse. Les prestations sont multiples et personnelles. Entre le style dénonciateur de Black Siffichi, la poésie orientale de Mohammed El Amraoui et le rap brut de Giovanni Marks, Suzanne Thoma adopte la sensualité et la douceur. Pourtant non dépourvue de charme, Emiko Ota préfère, par une approche moins organique et plus directe, faire passer son discours dur avec énergie. Le grand Mark Stewart, sur l’étrange Mad Truth, prête sa voix grésillante au côté d’un sample paradoxal, à la fois simple et complexe, roots et sauvage. Plus sage, le spécialiste des techniques vocales ancestrales, Bart Plantenga, exprime une récitation claire et articulée sur une excellente track évolutive. Avec ce véritable travail de collaborations, Brain damage crée la parfaite osmose entre son univers musicale et les travaux des vocalistes. L’effet apporté est, au départ, étrange et dur à assimiler. Puis, après plusieurs écoutes, tout devient clair et Spoken Dub Manifesto apparaît comme la nouvelle perle du parcours des stéphanois, malgré l’absence de titre phare émo-dub digital, comme Cube Dub a pu l’être sur leur deuxième album. Mais cette petite frustration est totalement annihilée par le plaisir que procure la découverte de toutes les subtilités et finesses de la galette. Il est nécessaire pour le groupe de prendre des risques et de s’entourer de personnalités aux horizons et nationalités différentes, toutes ouvertes aux expérimentations et à cette perception diversifiée de la musique. Décontenançant par sa forme et proche d’une production Wordsoundienne, Spoken Dub Manifesto doit marquer le paysage dub français, et s’imposer comme un simple coup de maître. Chapeau bas Messieurs Brain damage !
    Chroniqué par Kiteklat
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    Sterile Fenetres Embolism
    Mistaken Metroconversation UnderTheGround  MadTruth
    Rahtid TheBeerMystics PureScenario FinalEnclosure

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  • http://www.fresh-poulp.net/covers/ZaZen---Self-Control---FRONT.jpg

     

    License
    Creative Commons Licence

    http://pagesperso-orange.fr/zazen/
    http://www.myspace.com/zazenspace

    Place à la relaxation avec Self Control, premier album de ZaZen, jeune producteur dub français basé en Auvergne. Véritable accalmie sonore, Self Control propose 14 titres empreints d’une certaine schizophrénie, où se conjuguent aussi bien sonorités chaudes et rythmiques marmoréennes et ou règne sans cesse la présence du “Zazen skank”, profond, singulier et hypnotique . Du “ZenDub” que vient bouger en 15ème piste le brésilien Dubalizer (premier album “Sub Existencia” disponible sur Fresh Poulp Records) sur son remix du titre Overland.

    Let’s chill out with Self Control, the first album from ZaZen, young french dub producer from Auvergne country. A real sonic lull, Self Control features 14 tracks mixing like a schizoïd warm soundscapes and stone cold beats, with always the use of his “ZaZen skank” : deep, original and hypnotic. Some “zendub” for your ears, with an exclusive remix of Overland by brasilian producer Dubalizer (his first album “Sub Existencia” is available on Fresh Poulp Records).

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    http://odgprod.com/img/freshpoulp/freshpoulp-logo2.png
    Note : +
    Sortie : 2010
    Netlabel : Fresh Poulp Records
    Style : Electro Dub

    Tracklist
    01. Overland
    02. Dub Expedition
    03. Dub Town
    04. Reminiscence
    05. Japan Airlines
    06. Somewhere
    07. Just Imagine
    08. Oxygen
    09. Serenity
    10. Xizang
    11. Inroad
    12. World At War
    13. Stun
    14. Time Of Relaxation
    15. Overland (Dubalizer Remix)


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