• http://ecx.images-amazon.com/images/I/51g5C4fXrcL._SL500_AA280_.jpg

    http://perso.wanadoo.fr/pacamallo

    Origine du Groupe : France
    Style : Electro , Trip Hop , Ambient , Downtempo , Electro Dub , Lounge , Experimental
    Sortie : 2003

    Par dClem  pour http://www.dmute.net/chronique-album-20515_-_Rekhmire_-_The-Deviant-Lounge.html
       
    Projet d’un activiste des soirées dub et Drum and bass du sud de l’hexagone, the deviant lounge est un album inclassable, entre le jazz, le trip-hop et l’électro.
    Les rythmiques sont proches des techniques de percus acoustiques mais avec des sons plus électroniques que les habituelles peaux tendues. Les caisses claires claquent parfois au milieu de sons de percus moins aigus, mais l’assemblage de beats est réfléchi malgré l’absence de breaks pourtant très en vogue dans les productions actuelles. Il semble que le DJ s’est arrêté sur des beats déviant de trip-hop et de dub, plutôt que de drum and bass. Certaines tracks nous offrent un saxo jazzy , toujours dans une ambiance reverb de caverne parfois un peu angoissante, qui associée à certaines cordes frottées répétitives en nappes, crée une atmosphère sombre et inquiétante.
    « soleil vert » (track 7) fait d’ailleurs référence à un film de SF des années 70 avec Charlton Eston (cet enc*** de la NRA) dans lequel ils finissaient par bouffer leurs vieux, qui se faisaient euthanasier sans savoir qu’ils finiraient en plaquettes dans les assiettes des New-Yorkais.
    Downtempo for downmoods donc et étranges atmosphères post-apocalyptiques, au moment où un monde renaît avec peine et inconfort : la traduction musicale d’un lendemain de cuite ?!!
    Eloge de la lenteur, cet opus est idéal pour des moments de spleen jouissif où la couleur de la musique colle à une humeur plus down que up...


    Tracklist :
    1. Crack Circus (3:39)
    2. Sun Session (3:53)
    3. Bass Makr (3:51)
    4. Chpr (5:03)
    5. Jazz Attac (4:04)
    6. Real Control (3:30)
    7. Soleil Vert (4:51)
    8. Kodo (4:14)
    9. Supernatural (5:44)
    10. Deserted Land (4:55)
    11. H Tus (4:24)
    12. Shti Bou (3:48)
    13. Time Travellers (3:40)

    mp3


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  • http://4.bp.blogspot.com/_KBKGvUybGEc/TNgKhzDmD6I/AAAAAAAAAmM/vmMMAY27BRk/s1600/R-1045333-1187643545.jpeg

    http://www.myspace.com/mummer1

    Origine du Groupe : Austria
    Style : Electro , Nu-Soul , Electro Jazz , Alternative , Experimental
    Sortie : 2006

    Par http://www.parisdjs.com

    Mummer est le nouveau projet incroyablement riche et jazzy de l'ancien membre de MUM Stefan Jungmair et de la déesse vocale Betty Semper, tous deux basés à Vienne et excellant dans l'art de l'ambiguïté.

    Soulorganismstate est un disque tout en saveur: doux et aigre à la fois, fondant ou croquant, c'est selon. Le saxophoniste, compositeur et producteur et la chanteuse si talentueuse ont créé un album que l'on pourrait volontiers qualifier de Soulful à la première écoute mais cela s'avèrerait trop réducteur. Le terme qui correspond serait plutôt "Soulorganique". Toujours à la quête de contrastes musicaux, les deux enchanteurs du son réarrangent et travestissent les éléments jazz et électroniques à des niveaux inédits.
    En plus d'être un titre de disque de XTC sorti en 1983, "mummer" qualifie quelqu'un qui aime se déguiser. Un être à plusieurs visages, quelqu'un qui ne peut être identifié facilement. En fait les "mummer" aiment rester mystérieux, plein de surprises et surtout imprévisibles. Soulorganismstate est un album qui ne se prend pas au sérieux mais qui vous fait tout de même sourire de plaisir. Définitivement un album vocal, qui fait la part belle à une voix de haute volée. On y retrouve Betty Semper en personne, une des meilleures chanteuses de blues et de gospel, qui avait déjà prêté sa voix angélique au second album de MUM, "The Szabotnik 15 Mission". Elle qui a déjà travaillé avec Gloria Gaynor, Eric Clapton et Mike Ottis.
    Et question invités, l'album n'est pas en reste: le crooner blues Wayne Martin, un vrai soul man qui a collaboré avec Boozoo Bajoo de K7. A bord de ce voyage vocal on compte aussi LA nouvelle égérie viennoise Angela Reisinger, aussi connue sous le nom d'Angele Rice. Membre du collectif artistique Konsorten TM et apparaissant aux cotés de Richard Miklos en tant que Mirize sur Fabrique Records, elle est l'une des meilleures jeunes voix du jazz de tout le pays.


    Tracklist :
    01. Willoweep
    02. I Spy
    03. Every Little Thing
    04. Baby, Don't You Go
    05. Final Conclusion
    06. Inside My Shell
    07. Hey, You Did
    08. When I Go Home
    09. Love To Be
    10. Seven Doctors
    11. Walk
    12. Every Bird Is Wishing

    mp3


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  • http://www.uploadpix.org/images/c.jpg

    http://lowb.co.uk

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Abstract Electro , Downtempo , Ambient
    Sortie : 2011

    From Official Site

    ‘Leap And The Net Will Appear’ is the first release of my new project LOWB. It’s also the first release on my new label Ear Parcel Recordings so there’s a lot to celebrate. The album title refers to my internal philosophy and battle-cry of the last few years. It’s so easy to give in to doubt and fear, quenching efforts and dreams, and trampling the seeds of change which we cultivate. Leap and the net will appear is a zen quote which gives trust and reassurance.  Leap, trust and the universe will catch you, as it wants you to succeed. You don’t need to see the whole staircase, just take the first step.

    The songs on the album were written all over the planet – from India to Amsterdam – and then tinkered with and mixed near Brighton UK. My intention was to write and record an album with a strong sense of healing and connection, but also with plenty of grit and fun. I’ve mixed acoustic instruments with digital sounds and used guest musicians and vocalists to add their own brand of magic. Some of the songs were originally written for Film, and then turned out to be tracks in their own right. There’s no shortage of strange time signatures and off centre drums which, with or without Lamb, just seem to just pour out of me.

    You can watch the mini-documentary about the making of the album at the top of the page. Or listen to a few songs, read some of my notes & watch some movies below. A full album preview can be heard in the store section. Enjoy.

    Tracklist :
    1 Whealer Dealer Healer 5:00
    2 Consecration 4:18
    3 Digital Stoneage 3:40
    4 Inward Outburst 3:53
    5 Lowb 5:50
    6 Haven 3:40
    7 Tears and Sparks 4:18
    8 Looking God in the Eye 2:45
    9 Compassion 5:59

    mp3


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  • http://images.wikia.com/lyricwiki/images/e/ed/Julee_Cruise_-_Floating_Into_The_Night.jpg

    http://......www.juleecruise.net

    http://www.myspace.com/juleecruise

    Origine du Groupe : V.A World
    Style : Downtempo , Ambient , Vocal
    Sortie : 1989

    Par BloodInMyEyes  pour http://www.xsilence.net

    La carrière musicale de Julee Cruise a commencé en 1985 lorsqu'Angelo Badalamenti recherchait une voix douce et mystérieuse pour chanter sur la BO de Blue Velvet, de David Lynch. Il en résulta, entre autres, "Mysteries Of Love", présent sur l'album Floating Into The Night, intégralement produit et écrit par Badalamenti et Lynch.

    Comme souvent sur le disque, des nappes de synthé et d'orgue associées à la voix suave de Julee permettent de retranscrire l'univers de Twin Peaks instantanément. Une touche légèrement jazzy, comme sur le morceau d'ouverture "Floating", accentue l'ambiance rétro style années 50. On pense inévitablement au double R, à ses somptueux desserts, au jukebox et aux sièges de bar chromés.

    "Falling" est la version chantée de l'intemporel générique de la série et ses quelques notes de guitare. Julee Cruise vient peut-être de la loge noire (ou de la loge blanche), apparaissant très rarement dans la série, mais souvent à des moments où l'atmosphère est particulièrement pesante et triste, comme lorsqu'elle chante un "Rockin' Back Inside My Heart" assez enjoué pour enchaîner sur un annonciateur de drame qu'est "The World Spins". On se met alors à la place de James et Donna au Bang Bang Bar, qui basculent vers un état bouleversé à l'écoute de la chanson. Il y a quelque chose de magique dans cette musique.

    On mentionnera également "The Nightingale" qui ressemble à "Falling", ainsi que "Into The Night", que l'on entend dans la série lorsque la police retrouve Waldo.

    L'album forme un tout cohérent, les paroles parlant d'histoires d'amour à la Twin Peaks. On y parle entre autres de hiboux, de feu... le tout enrobé d'un style rétro très appréciable et magique.

    En conclusion, Floating Into The Night est un moyen d'ouvrir un passage à Glastonbury Grove, d'aller rencontrer Bob, le Nain, le Géant, le Manchot. Avec un peu de chance, vous vous verrez vieilli de 25 ans, puisque le temps n'existe pas là-bas.

     


    Tracklist :       
    1. Floating 4:51
    2. Falling 5:18
    3. I Remember 4:11
    4. Rockin' Back Inside My Heart 5:45
    5. Mysteries of Love 4:27
    6. Into the Night 4:42
    7. I Float Alone 4:33
    8. The Nightingale 4:54
    9. The Swan 2:28
    10. The World Spins 6:38

    mp3


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  • http://www.moimateo.com/wp-content/uploads/2011/02/james-blake-album-cover.jpg

    http://jamesblakemusic.com

    http://www.myspace.com/jamesblakeproduction

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Electro , Dubstep , Downtempo , Experimental
    Sortie : 2011

    par Williams Fonseca-Baeta  pour http://www.feuavolonte.com

    Dans un flou artistique à l’image de sa musique, James Blake se présente sur la couverture de son premier album éponyme, le visage mué par l’expérience. Après trois excellents minialbums sortis en 2010, le jeune londonien livre une prestation sincère alliant les multiples facettes du dubstep au minimalisme d’un rock à la the XX.

    Encore indéfini, le dubstep est un style musical représentatif de son époque. Fluctuant à mesure que les technologies se renouvèlent, le courant brise les étiquettes qu’on lui octroie en se camouflant dans toutes les faunes musicales actuelles. Les discothèques en sont férues et les producteurs tentant le genre sont de plus en plus nombreux. Motivés par l’essor du style, des artistes comme les discs jockeys Benga, Skream et Rusko ont transformé Londres, en l’espace de quelques années, en une grande pépinière de musiciens spécialisés dans le dub.

    Âgé uniquement de 22 ans, James Blake a découvert le genre dans les discothèques de la City. Étudiant alors en musique, le jeune Anglais alterne sa vie entre les pistes de danse et les pistes sonores digitales de son ordinateur. Il sort en 2010 CMYK, un minialbum dubstep à saveur plus soul, lui attirant la sympathie de quelques compagnies de disques et de critiques comme Pitchfork. Sur son troisième opus Klavierwerke,  James Blake ajoute sa voix ainsi que quelques harmonisations instrumentales à sa plume musicale.

    C’est dans ce même opus que le londonien s’aventure sur une reprise de Limit To Your Love de la chanteuse canadienne Feist, l’interprète du succès 1234. La reprise fond les divers styles de l’artiste sous une même enseigne. Au son d’un piano, Blake chante tendrement la chanson avec une influence soul, rappelant les airs de Tracy Chapman et la voix de Justin Vernon. Il ajoute au morceau un clin d’œil dub se traduisant par un silence interrompu par une basse très grave amplifiant l’aspect dramatique de la pièce. La reprise s’est avérée importante pour la suite du cheminement de l’artiste, puisque sur son premier disque James Blake reprend la recette de Limit To Your Love et crée un album unique mélangeant soul et dub dans un flou artistique peu commun.

    Unluck débute l’album avec une lente procession électronique. Les sons utilisés vont de claviers enivrants pour les oreilles sensibles à des rythmes de percussions saccadés influencés de dub. James Blake y chante de manière mélancolique, chose qu’il fera tout au long de l’opus. Il poursuit son blues sur la fascinante Wilhems Scream. Le titre de ce morceau vient du nom de l’extrait sonore d’un cri de mort ayant été utilisé à maintes reprises dans des scènes de films. Pour colorer l’image, James Blake utilise dans le morceau le son d’une goutte s’échouant dans le vide. « I don’t know about my love anymore, all that I know is that I’m fallin’, fallin’ fallin’, might as well fall in», chante-t-il au son de chaque goutte.

    La pièce To Care (Like You) est le moment le plus expérimental de l’album. James Blake combine à nouveau ses talents de dub, mais cette fois dans une ambiance lugubre pouvant laisser quelques frissons au passage. Il modifie sa voix vers une tonalité aigüe et profite durant quelques silences pour harmoniser sa voix sans l’aide d’instruments ou d’extraits digitaux. L’expérience édifiante démontre tout le talent du jeune anglais. N’essoufflant jamais sa technique, il démarque autant sa voix que son génie musical.

    Sur la compilation de dubstep Blow Your Head de Diplo, ex-époux et producteur de la chanteuse sri-lankaise M.I.A., James Blake est présenté comme une énigme. « Sa musique est unique, toutes les fois que je mets un de ses disques, je me surprends à découvrir le trajet musical qu’il emploie », affirme Diplo. Il est vrai que le londonien ne finit jamais de surprendre par ses harmonisations floues, mais fluides. Un peu à l’image de celui qui les conçoit.


    Tracklist :
    01. Unluck (3:03)
    02. Wilhelms Scream (4:36)
    03. I Never Learnt To Share (4:52)
    04. Lindesfarne I (2:42)
    05. Lindesfarne II (2:59)
    06. Limit To Your Love (4:40)
    07. Give Me My Month (1:53)
    08. To Care (Like You) (3:54)
    09. Why Don’t You Call Me (1:36)
    10. I Mind (3:34)
    11. Measurements (4:20)

    mp3


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