• http://www.noticebureau.com/direction/amontobin.jpg

    http://www.amontobin.com

    http://www.myspace.com/tobinamon

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Electro , Broken Beat , I.D.M
    Sortie : 2010

    <script type="text/javascript"> // <![CDATA[ aR_BgColor=""; aR_FgColor=""; aR_url=location.href; aR_title=document.title; aR_StarType ='3'; document.write('
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    From Official Myspace :
    Musician, programmer, recording artist, beatsmith, dance floor commander, composer, sound designer, bad ass motherfucker. Amon Tobin is all of these things but most of all a forward thinker. Pushing forward and never looking back has always been his focus. This is what gets him up in the morning and what keeps him up late into night.

    Amon Tobin never set out to be in the music industry. To him music is an end in itself, not a path to commercial success. His own success is basically a bi product of his obsession and remains something of a welcome mystery to him. The fact is, whether or not the world had ever heard of Amon Tobin he would still be creating music. His life has been a long term love affair with sound and rhythm and a personal study of both. his work is a contribution to the evolution of sound in the spirit of the pioneers of electronic music.

    Amon has released a series of critically claimed full lenght albums alongside a number of side projects which vary from film score work to collaborations with artists who range from classical to hip hop and much in between. Curiosity and a relentless drive to explore has lead Amon to various places in music but the the real fruits of this are in the combined knowledge gained from these experiences. Knowledge of how music music and sound work and the passionate application of this to his own personal creations.


    Tracklist :
    01 - SC Conviction - Roll Credits (unreleased)
    02 - Noisia - Machinegun (Amon Tobin Remix)
    03 - Eskamon - Fine Objects (edit)
    04 - SC Conviction - Coste
    05 - SC Conviction - Menu Theme
    06 - Hey Mr. Tree
    07 - SC Conviction - Oval Office
    08 - Technique
    09 - SC Conviction - Corridor Cue
    10 - Bloodstone
    11 - SC Conviction - Sarah!!!
    12 - Slowly
    13 - SC Conviction - White House
    14 - Delpher

    mp3

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  • http://img13.nnm.ru/9/d/6/5/3/9d6533fdfaf4c3c81edeb777df65a12c_full.jpg

    http://www.myspace.com/aramakiband

    Origine du Groupe : Lettonie
    Style : Electro , IDM , Glitch , Experimental
    Sortie : 2008

    <script type="text/javascript"> // <![CDATA[ aR_BgColor=""; aR_FgColor=""; aR_url=location.href; aR_title=document.title; aR_StarType ='3'; document.write('

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    From Official Myspace :
    Aramaki, whose real name is Arthur Damlamayan was born in Riga in 1986. Started making experimental music in 2004. Since 2004 Aramaki released two albums at net-lable Proc-Records.

    Tracklist :
    01 Why 74 (4:18)
    02 Cousticuitar (5:05)
    03 Kert (5:43)
    04 Tryhivol (5:01)
    05 Flipped Pot (4:10)
    06 Hallo (5:28)
    07 Fybi (2:32)
    08 Clever Lever (4:32)
    09 Lu G-GD (4:26)
    10 Brain Defuse (5:01)
    11 Nervee (3:26)
    12 Ferris Wheel (6:55)
    13 Bitch Boy (4:21)
    14 Mechanical Plant (3:55)
    15 Estimate (3:36)

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  • http://cdon.dk/media-dynamic/images/product/00/04/05/08/30/3/8f293914-6af0-497a-9318-688340985ad9.jpg

    Note :

    http://www.myspace.com/ohlandmusic
    Origine du Groupe : Danemark
    Style : Electro , Alternative , Experimental , Vocal
    Sortie : 2008


    Vous trouvez pas que ça manque un peu de grâce par ici ? Il y a un peu trop d'artistes masculins pour ainsi dire pas très gracieux. Mais ne vous en faîtes pas, votre fidèle serviteur à la solution pour parer le taux de testostérone un peu trop élevé de ce blog. J'invoque la sublime Oh Land (de son vrai nom Nanna Øland Fabricius) chanteuse Pop déguisée derrière de la musique Électronique/Expérimentale.

    Cette jeune Danoise a commencé dans le domaine de la danse mais une blessure au dos l'a contrainte à changer de cap, et à se diriger comme par magie vers la musique. Elle a mis 4 ans à élaborer son premier opus : "Fauna", album hybride aux limites des genres. On est dans un premier temps intrigué par la couverture .

    Magnifique n'est-ce pas ? En tout cas elle donne envie d'écouter l'album et d'en apprendre un peu plus sur ce qui caractérise sa musique. Cet album a été entièrement composé par la demoiselle, elle y joue du piano, du violon. Bien entendu elle a aussi reçu de l'aide de musiciens plus ou moins célèbres comme Dorit Chrysle ou encore Davide Rossi. L'album commence par le morceau "Numb" (oui, oui comme le magnifique morceau du groupe Portishead) où l'on entend Oh Land fredonner un air envoûtant pendant une trentaine de secondes avant que les premiers mots ne sortent de sa bouche et que le kick drum puissant ne fasse son apparition. Une belle entrée en la matière donc pour cet album qui nous réserve de nombreuses surprises. Parmi ces surprises il y a le morceau "Heavy Eyes" qui est tout simplement sublime et le premier single "Audition Day". "Heavy Eyes" et ses percus à vous rendre fou, la mélodie entraînante portée par la voix de Oh Land et quelques coeurs par-ci par-là, et l'utilisation de glitch sur les percus connote le côté expé du morceau. Ca déboite. "Audition Day" et son "Pom Pom Pom", que vous ne manquerez pas de répéter, ainsi que sa bassline violente aux allures de dubstep.

    A l'écoute de cet album on est frappé par les ressemblances que Oh Land partage avec une scandinave bien connue, la bien dénommée Björk. Leur style sont plutôt proches, la musique est expérimentale, truffée d'électronique. Mais les points communs ne s'arrêtent pas là, Oh Land, tout comme Björk, a développé un style visuel très particulier et très travaillé. Ses apparitions scéniques sont truffés de costumes et autres accessoires en tout genre. Si l'on peut les comparer, souhaitons lui de suivre le même chemin que Björk.

    par Tiago
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    #1 Oh Land / Singing in a suitcase from Sabine Storm

     

    Still Here - Music Video from Rikke Otte

     


    Tracklist :
    1. Numb 4:38
    2. Still Here 3:16
    3. Frostbite 4:49
    4. Heavy Eyes 3:47
    5. Postbone The Bad 3:23
    6. Koo Koo 1:53
    7. Audition Day 3:55
    8. I Found You 3:27
    9. Release Me 4:38
    10. Namazu 3:05
    11. Alive/Awake 3:42
    12. Deep-Sea 3:32

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  • http://www.substance-m.net/wp-content/uploads/2010/06/1000names2.jpeg

    Note :

    http://1000names.tumblr.com

    http://www.myspace.com/1000names

    Origine du Groupe : Bulgaria
    Style : Electro , Electronique
    Sortie : 2010

    A n’en pas douter, le duo 1000names  représente l’une des seules, si ce n’est la seule, manifestation musicale contemporaine originaire de Sofia que la plupart des curieux de cette « beat scene » virtuelle, européenne et mondiale, serait capable de citer après un temps de réflexion. Encore faut-il que les curieux en question aient suffisamment poussé leurs recherches pour tomber sur les premières armes discographiques de Casio Blaster et 99 Mistakes (Margarit Alekseiev et Nikolay Todorov) chez le petit label normand Eklektik Records.

    Il y a deux ans de ça, c’est de cette manière que je tombai sur le premier maxi de 1000names, l’obsédant « Monobinate / Run! Don’t Walk », qui en l’espace de deux faces laissait déjà entrevoir un potentiel intéressant chez les deux DJs bulgares en matière de composition, de découpage de micro-samples et de confection de morceaux aux effets épileptiques assumés. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre d’investir dans le suivant, « Worth Making A Noise About! » avant d’attendre avec impatience le LP qui viendrait co-signer sans détours les débuts prometteurs du duo. L’histoire est belle car ce fut chose faite dés 2009 via la publication de l’excellent « Toys Room Combat » chez Eklektik; soit 25 morceaux qui parvenait à surnager sans mal parmi les productions environnantes pour s’affirmer comme l’une des franches réussites de ce hip-hop instrumental décomplexé explorant, sans rien laisser au hasard, la formule mise au point par 99 et Casio. Tout y était haché, sur-haché, pré-maché puis patiemment réassemblé dans un ordre qui favorisait alors le bruit, l’inflexion rythmique, le caractère anguleux et épileptique des morceaux poussé à son paroxysme dans un exercice de style savamment maitrisé par le duo. Comme 1000names avait décidé de bien faire les choses, le duo évitait même l’intoxication (de peu) en contrôlant tranquillement son débit pour simplement proposer ce qu’il savait faire, « breaking the beat ».

    Un premier très bon LP en poche qui les différenciait nettement de la masse laborieuse clonée à tour de bras au détour de chaque plateforme « sociale » et/ou participative, il ne restait au duo plus qu’à confirmer, explorer de nouvelles voies, bifurquer sur un chemin annexe, tout faire péter pour remettre les choses à plat ou envisager d’en rester là. Une liberté totale, quoi. Le pied. Sans aucun doute profond , le duo décide de remettre le couvert et repart à l’aventure discographique en abordant les périlleux récifs du second long-jeu, celui qui catalogue et/ou confirme, celui qui  déçoit ou fait craindre le pire pour la suite. Pour cette occasion, 1000names se rapproche du petit label britannique The Black Acre et s’en va publier de l’autre côté de la Manche un maxi inédit, « Paradise Rings / Saturn Race », petit échauffement incontournable avant de lancer dans le grand bain début juin la deuxième mouture chiadée comme il faut baptisée « Illuminated Man ».

    Formellement parlant, le changement est de taille. Plus allégé que son prédécesseur, le nouveau LP a mis de côté les incursions musicales les plus étranges, celles qui sortaient d’un cadre structurel classique, pour faire la place, justement, à un nombre limité de compositions pour une durée avoisinant la demi-heure, pas plus. Un choix judicieux, en ce qui me concerne, tant la tentation est grande aujourd’hui, lorsque le digital et les formats physiques actuels le permettent, de gaver les disques jusqu’à rendre une partie du contenu dispensable ou gangrénant le reste de l’album pour ne faire retenir à l’auditeur, in fine, que la lourdeur de l’ensemble en oubliant les subtilités alentours. Ainsi, dix morceaux (+1 « caché » derrière 3 minutes 30 de « silence ») composent « Illuminated Man » et viennent présenter 1000names sous un visage pas réellement nouveau mais qui tranche néanmoins avec « Toys Room Combat ».

    Casio Blaster et 99 Mistakes ont mis de côté, partiellement, leur approche chirurgicale, ces rythmiques ultra anguleuses composées d’une myriade de petits éléments électroniques, de mini-mini-breakbeats ou de bouts de samples collés ensemble pour former un tout volontairement hétérogène qui venait gratter le tympan et le cerveau sans discontinuer. « Illuminated Man » consacre une approche, là aussi, plus classique de la production, même s’il continue d’exister ici et là quelques témoignages des anciennes techniques du duo. ‘Telephone 2000′ (l’une des meilleurs réalisations de l’album) et son rythme horloger en est la preuve flagrante, même si ça n’a plus rien à voir avec ce que pouvait proposer le premier LP . Si ça n’est pas forcément pour déplaire, l’auditeur averti pourra craindre un gommage un peu maladroit des caractéristiques essentielles des deux DJs/producteurs pour s’adapter à des exigences extra-artistiques qu’il faut prendre en compte (envie du musicien, attente des auditeurs, besoins du label…). Ainsi, aborder « Illuminated Man » ne se fait pas sans une pointe de circonspection, quelques soupirs pour une déception passagère et un doute qui s’installe insidieusement de l’intérêt d’un deuxième album de cet acabit.

    La faute, essentiellement, à cette ouverture via un ‘Long Early Morning’ pour le moins standard qui ne rassure pas quant au soin apporté à la composition et à ses éléments les plus accrocheurs. Ici, un morceau entendu huit cent fois au bas mot, rythmique doublée d’un handclap, une mélodie jouée au synth-bass, quelques éléments électroniques en guise de papier-peint et un head-noding pas franchement arraché mais pas non plus réalisé avec la plus grande implication de la part de l’auditeur. Car la crainte de se trouver face à du quelconque semble peser sur le disque, aborder la suite de l’album est un investissement qui, fort heureusement, n’ira pas sans quelques récompenses ne tardant pas à prendre leurs quartiers pour ne laisser que quelques recoins exigües aux profondes déceptions.

    On retrouve ainsi avec plaisir les rythmiques hypnotiques et incessantes qu’affectionne 1000names, que ce soit sur ‘Pocket Calculators’ où elles accompagnent un semblant d’approche mélodique pas franchement indispensable mais soit…., ou le savoureux ‘Secondary Fauna’ et sa nappe de sons cutée à chaque manifestation du tempo du morceau, en symbiose avec le mouvement quasi inaltérable de l’ensemble. Entre, ce sont des bouts de voix qui prennent le devant de la scène pour disparaître aussi vite, le tout constamment soutenu par cet ensemble rythmique imperturbable qui semble relier à un mécanisme au mouvement millimétré et inépuisable. Pas étonnant pour celui qui sait que Casio Blaster était auparavant batteur au sein de différentes formations de jazz et de funk.

    Dans les failles et les creux, 1000names s’adonne à quelques approches ambient fusionnées avec cette syncope propre aux racines hip-hop que les deux producteurs revendiquent clairement. Sur « Illuminated Man », l’auditeur évolue dans un espace plus éthéré où les contours s’abandonnent au flou artistique consciemment provoqué sans jamais tomber, non plus, du breakbeat travaillé par les deux protagonistes. C’est le cas d’ ‘Ephemeral & Slippery’, ‘Haunted Landscape’ ou l’intro ‘Talking To The Postmaster Before Leaving’ qui restent tous des formats courts où s’ébattent davantage les manipulations sonores, les effets en tous genres et où le temps semblent s’écouler de manière beaucoup moins mathématique, chronomètre en main. Une approche différentielle qui offre à « Illuminated Man » un nouveau point d’ancrage, un visage plus nuancé que son prédécesseur, une nouvelle dimension à prendre en compte pour celui qui voudra se plonger dans ce nouveau LP du duo.

    Pour quels résultats? A proprement parler, il ne s’agit pas réellement d’un coup d’éclat retentissant. « Illuminated Man » se trimballe les quelques clichés du genre, forcément, et souffre de ce statut de producteur qui tentent de toucher à tout pour saisir un public un peu différent au risque de perdre une identité qui leur était propre. Aussi, on retrouve souvent les mêmes manières de traiter le son, ces mêmes types de synthés programmés entendus des milliards de fois et qui ne font plus lever une oreille qu’aux néophytes du genre. Dans les couleurs du son elles-même, on passe ici et là par quelques phases bien trop familières qui donnent envie de lâcher un puissant « Encore?! » avant de soupirer et de se désintéresser temporairement de l’album.

    Par endroits, pourtant, on retiendra quelque chose qui tient à l’effort réalisé par 1000names pour toujours mettre en avant un « scénario » musical jamais réellement trahi et qui conduit l’auditeur jusqu’au bout du LP en passant par toutes sortes d’émotions bien diverses. On retrouve ici et là, par ailleurs, les quelques incursions propres au duo, ce travail des breakbeats, ces compositions qui donnent davantage dans le trop-plein pour créer l’addiction plutôt que dans l’énergie brute, pure et primitive. Mais sur la durée, cela semble pourtant pas toujours suffisant pour retenir ce « Illuminated Man » comme un LP à l’ambition claire et nette. D’autant que 1000names avait été coupable, un an auparavant, d’un premier long-format qui tranchait net avec les consensuels de tous poils et qui apportait une fraîcheur bienvenue au milieu des producteurs d’albums instrumentaux lorgnant résolument vers les franges les plus hip-hop de la musique.

    Sans être une cuvée fantastique, « Illuminated Man » demeure un LP appréciable qui plaira aux amateurs du genre et qui offrira quelques portes d’entrées sympathiques à ceux qui ne connaissent pas le duo. Mais il ne devra demeurer qu’une étape dans une voie d’exploration plus globale. Comme un point-relais par lequel il apparaît nécessaire de passer mais dont on n’éprouve pas forcément le besoin de connaître en détail les moindres gestes de sa confection, les moindres petits bouts d’idée qu’il évoque durant les 30 minutes de musique proposées. Gageons que 1000names reprendra, pour ses prochaines sorties, une direction plus affirmée et renouera plus nettement, au moins en partie, avec ce qui les a fait apprécier des aficionados aujourd’hui pendus aux productions des deux DJs bulgares.

     

    par Digital Mojo
    permalink

     

     

    Tracklist :
    01 Talking To The Postman Before Leaving 01:16
    02 Long Early Morning 03:13
    03 Ill(U)Minated Man 03:07
    04 Private Hero 01:58
    05 Pocket Calculators 03:33
    06 Telephony 2000 04:56
    07 Haunted Landscape 02:24
    08 Logarithmic Spirals 02:55
    09 Secondary Fauna 04:09
    10 Ephermeral & Slippery 02:05

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  • http://monospectra.com/wp-content/uploads/2010/06/98620719927385123337.jpeg

    Note :

    http://www.chkchkchk.net

    http://www.myspace.com/chkchkchk

    Origine du Groupe : North America
    Style : Electro Disco Punk Psychedelic
    Sortie : 2010

    Cela fait déjà quinze ans que !!! (prononcez tchk tchk tchk) se fait remarquer avec son groove acerbe et volontiers consommateur de substances illicites. Le groupe américain publie aujourd’hui son quatrième album, toujours sur le label Warp, docteur ès électro. Enregistré et produit à Berlin, Strange Weather, Isn't It? reflète l’underground festif et déjanté propre à la capitale allemande.

    Avant tout, il serait bon de préciser que ce disque est le premier enregistré depuis la mort accidentelle du batteur du groupe, Jerry Fuchs, en 2009. Entre temps, un grand changement de line-up avait eu lieu. Exit Justin Vandervolgen et le virtuose bassite John Pugh, aujourd’hui, le chanteur Nic Offer est entouré du guitariste Mario Andreoni, du claviériste Daniel Gorman, de la choriste Shannon Funchess, du saxophoniste Allan Wilson et du batteur Paul Quattrone. Bref, beaucoup de bouleversements ont secoué Chk chk chk…

    La nouvelle équipe a su se souder rapidement, mais peut-être pas assez vite, offrant un panel de chansons inégales. Cependant, l’ensemble tient la route, et la piste de danse avec. Si les guitares sont punk, les basses sont funky à souhait et l’afrobeat en appelle à la tribalité de chacun d’entre nous. Certes, le groupe se réclame Brian Eno, mais l’album interpelle davantage l’hédonisme excité des Happy Mondays… tout en restant dans l’ombre du meilleur dans le genre, leur compatriote James Murphy de LCD Soundsystem (sans doute plus mature ?).

    Il n’empêche que Strange Weather, Isn't It? Ne se refuse aucune extravagance, et c’est ce qui fait du bien. L’album propose des pépites comme « Wannagain wannagain » et son funk massif ou « Jamie, my Intentions are Bass », parfait mélange de post-punk et de disco… Mais c’est quand Chk chk chk sort « Steady as the Sidewalk Cracks » de son chapeau qu’il donne en effet de sauter partout et d’en faire sauter les lames du plancher. Remporteront peut-être moins les suffrages un mélange étrange de gospel à la sauce euro-dance et de new-wave musclée, « Even Judas Gave Jesus a Kiss ». Ou l’apothéose à la fois angoissante et épicurienne, « The Hammer ».

    Dans un sens du partage assez communicatif, Chk chk chk s’adresse directement à ces auditeurs, leur racontant des histoires, les encourageant à rentre dans la danse (la transe ?), tout en discutant ironiquement du temps qu’il fera demain, pour masquer les silences des morts. Strange Weather, isn’t it ? est un album étrange, joliment chaloupé, quelque peu éparpillé et aux beats irrémédiablement attachants. « Let’s Dance », comme disait Bowie.

    Sophie Rosemont
    permalink


    Tracklist :
    1. AM/FM
    2. The Most Certain Sure
    3. Wannagain Wannagain
    4. Jamie, My Intentions Are Bass
    5. Steady As The Sidewalk Cracks
    6. Hollow
    7. Jump Back
    8. Even Judas Gave Jesus A Kiss
    9. The Hammer
    10. Blue (Bonus Track)

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