Fusée à étages multiples, la French Touch s’est trouvée de nouveaux recycleurs disco-funk après le succès mondial de ses précurseurs. Les nouvelles têtes d’affiche du mouvement se nomment
dorénavant Yuksek, Para One, Justice et toute la clique d’Ed Banger Records. A ceux là, on peut ajouter DatA, le projet solo de David Guillon, initié il y a de cela 3 ans et qui a su créer le buzz
grâce à quelques maxis prometteurs. On attendait donc légitimement confirmation sur un support plus long, c’est désormais chose faite avec les 11 titres de "Skywriter". Instrumentale (l’introductif
Verdict ; Renaissance Theme et Blood Theme), elle se veut cinématographique et évoque certaines musiques de films de Brian de Palma, « Phantom of The Paradise » et « Scarface » en tête. Le reste du
temps, on est dans le schéma classique de la French Touch, à savoir une électro aux accents futuristes mais reposant sur l’utilisation de samples disco et funk des 80’s. A l’écoute des Aerius
Light, Nightmare et autre Morphosis, on ne peut pas ne pas penser à Daft Punk et Justice, les têtes de gondole du mouvement électro français. On délaisse quelque temps les ambiances space disco
pour un saut dans les 80’s avec les deux titres interprétés par Sébastien Grainger (ancien chanteur de Death From Above 1969), One in a Million et Rapture, deux tubes prompts à enflammer le
dance-floor, déjà sortis en version maxi. Le français Benjamain Diamond, l’une des grandes figures de l’électro dans l’hexagone, vient également donner un coup de pouce à son jeune compatriote sur
deux titres, le funky So Much in Love et surtout l’excellent Skywriter qui a donné son nom à l’album. Avec ce premier album, David Guillon confirme qu’il est bien l’un des nouveaux fleurons de
l’électro à la française. A la fois pop, funk, rock, disco et électro, son "Skywriter" a de sérieux atouts pour vous faire danser cet été et plus encore...
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