• http://3.bp.blogspot.com/_tFTMaqlQ5VI/SqjF3Mc0FMI/AAAAAAAACTk/pWByAqgwtPE/s320/sweet+smoke+-+just+a+poke+a.jpg

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sweet_Smoke

    Origine du Groupe : North America
    Style : Psychedelic Rock Groove Jazz
    Sortie : 1970

    Par http://alternativesound.musicblog.fr
    Sweet Smoke, groupe originaire de Brooklyn, formé en 1967, s'établit deux ans plus tard en Allemagne afin de vivre en communauté. Sweet Smoke est un pur produit de la culture hippie et ce "just a poke" est un des sommets musical de ce mouvement.

    Ce premier album sorti en 1970 n'est composé que de deux longues plages de 16 minutes chacunes, composées à partir de longs jams improvisés, ce dont le groupe était coutumier en live. Malgré la durée des morceaux, Sweet Smoke ne tombe pas dans les travers de certains groupes de rock progressif de l'époque, évitant les longueurs et n'étant à aucun moment ennuyeux. "Baby Night", qui truste la face A, est une parfaite synthese de rock 70's, de jazz et de funk. Le morceau commence en douceur avec une superbe mélodie portée par une voix des plus chaudes, accompagnée par une flûte enchanteresse. Le tempo s'emballe ensuite dans un délire jazzy rock irrésistible avant de s'approprier le "soft parade" des Doors dans une version des plus étonnantes.

    On change de face et un saxophone au groove frénétique et psychédélique ouvre "silly sally". Les guitares partent ensuite dans des dérives kaléidoscopiques avant un court solo de basse magistral annonciateur d'un long solo de batterie dantesque. Agrémenté d'effets stéréos et de flanger, il donne l'impression d'entendre un hélicoptère au dessus de nos têtes. Ce passage, qui n'est pas sans rappeler "in-a-gadda-da-vida" de Iron Butterfly, est à tout pris à savourer au casque et est un des temps forts de cet album.

    La pochette décrit bien la teneur de ce disque : un dessin aux couleurs psychés où un personnage tire sur un joint aux motifs du drapeau américain. En bref, l'écoute de "just a poke" emmène très haut dans les nuages et est un petit bonhneur de poésie musicale.

    Si jusqu'à présent, vous pensiez qu'un morceau long est forcément ennuyeux, ce "just a poke" groovy en diable et psychédélique va vite vous faire changer d'avis !

    Tracklist :
    1. Baby Night (16:24)
    2. Silly Sally (16:22)

    mp3


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  • http://images.wikia.com/lyricwiki/images/4/46/Alice_In_Chains_-_Unplugged.jpg

    http://aliceinchains.com

    http://www.myspace.com/aliceinchains

    Origine du Groupe : North America
    Style : Alternative Rock , Grunge , Folk , Acoustic
    Sortie : 1996

    Par  Ulyssangus pour http://www.destination-rock.com

    UNPLUGGED, OU LA FLAMBOYANCE INTIMISTE

    Les dernières apparitions publiques d’Alice In Chains remontent à l’année 1993. Les rumeurs de dissolution s’enchaînent, sans que personne ne puisse vérifier leur véracité. Pourtant, le groupe est bien vivant, comme le prouvent l’impeccable Jar Of Flies, et le torturé éponyme de 1995. Le quatuor, à la sortie de ce dernier album, décide à nouveau de ne pas reprendre les concerts. L’addiction de Layne Staley est connue de tous, et cette décision ne surprend personne. L’état de santé effrayant du chanteur est évoqué à demi-mot par certains de ses amis, désespérés par sa défaite face aux opiacés. Alice In Chains resurgit pourtant, à la surprise de tous, et d’une manière à la fois élégante et inattendue : lors de la sacro-sainte émission Unplugged de MTV. Enregistrée en avril, l’émission paraît en disque en juillet, parvenant jusqu’à la première place des meilleures ventes. Elle présente également le groupe sous son jour le plus inhabituel, puisque le guitariste Scott Olson est présent pour étoffer les arrangements acoustiques. Le succès brillant de l’album et de l’émission prouvent à nouveau qu’Alice In Chains n’a pas quitté le cœur du public durant ses années de silence, loin de là. Premier concert des américains en deux ans et demi, mais aussi une des dernières apparitions de Layne Staley, Unplugged multiplie les symboles.

    L’aura qui se dégage de cet album est proprement indescriptible. L’auditeur, dès les premières mesures de Nutshell, est happé dans un climat tragique, à la fois transcendant et désolant. Une noirceur indéfinissable plane sur l’ensemble du projet, s’insinuant dans le moindre couplet, dans le moindre accord, dans la moindre note. La musique d’Alice In Chains, même privée de ses attributs électriques, demeure aussi saisissante qu’à l’origine. Sa force sombre est telle que le public garde un silence respectueux durant la plus grande partie des morceaux, littéralement dominé par la prestation scénique aussi modeste qu’époustouflante accomplie par le quintette. Libéré des contraintes rythmiques, Jerry Cantrell peut se concentrer sur les mélodies et les soli, livrant de frémissantes caresses mélodiques, avec retenue, douceur et mélancolie. La basse de Mike Inez est parfaitement mise en valeur, bien plus que sur les albums du groupe, se coulant avec aisance entre les guitares et la batterie, dardant des lignes captivantes, sans cesse changeantes. Sean Kinney frappe ses fûts avec sa rigueur habituelle, s’alliant aux instrumentistes, les soutenant sans les gêner. Mais tous les musiciens présents ne sont que des rouages d’une machine qui les dépasse, d’un être collectif de loin supérieur à la somme de ses membres.

    Et, toujours au sommet de l’édifice savamment tissé par le groupe, planent les voix de Jerry Cantrell et de Layne Staley. L’organe carré, direct, suave du guitariste et celui vibrant, éraillé, percutant du chanteur s’entremêlent, se répondent, se complètent, se combattent avec tristesse et volupté. Leur ballet, nimbé d’un chagrin confinant à la morbidité, trouve ici son incarnation la plus naturelle, la plus subjuguante. Pour paraphraser la formule ô combien galvaudée d’Alfred de Musset, les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Unplugged semble être la traduction de cette citation dans le monde du rock. Si Dirt illustrait la bataille entre un homme et ses démons, Unplugged incarne quant à lui le contrecoup de la défaite, la résignation, la capitulation. Cette marche funèbre, capable de saisir le plus indifférent, est le couronnement de l’œuvre d’Alice In Chains. Parfois, l’auditeur à l’impression d’entendre ces titres pour la première fois, tant leur force originelle est transcendée par la performance presque surnaturelle du quintette. Introduction idéale à l’œuvre d’Alice enchaînée, œuvre déprimante et déprimée, symbole d’une époque révolue, Unplugged est tout cela, et bien plus encore. Reste, de nos jours, la figure sombre, émaciée, pâle, creusée, de Layne Staley, livrant de toute son âme une des plus poignantes prestations des années 1990, quelques années avant la fin inévitable.

     

    REGARDER LE CONCERT LIVE EN ENTIER

     

    Tracklist :
    1 - Nutshell
    2 - Brother
    3 - No Excuses
    4 - Sludge Factory
    5 - Down In A Hole
    6 - Angry Chair
    7 - Rooster   
    8 - Got Me Wrong
    9 - heaven Beside You
    10 - Would?
    11 - Frogs
    12 - Over Now
    13 - Killer Is Me

    mp3


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  • http://silenceandsound.files.wordpress.com/2011/03/theoscillation.jpg

    http://www.alltimelowproductions.com

    http://www.myspace.com/theoscillations

    Origine du Groupe : U.K
    Style : Alternative Rock Psychedelic , Post Punk , Indie
    Sortie : 2011

    Par Mathias Deshours pour http://dirrtymusic.com

    A l’ombre des jeunes hits en fleurs, The Oscillation nique les espaces temps et compose de l’intemporel pour produire du durable. Curieux objet, ce second album n’est ni une œuvre de “l’avant”, ni de  “l’après” mais toujours de “maintenant”.

    Ils sont certains jeunes arbres à donner, dès leurs primes années, des fruits juteux et bien mûrs. Parmi eux, The Oscillation, quatre garçons dans le brouillard (le fog, dit-on là bas) Londonien, dont le premier album “Out Of Phase” avait amené certains à bafouiller, la bouche pleine, le terme de “disco-kraut”.

    Jamais très (re)productif le genre s’est désormais clairement ménopausé et laissé craindre que ses divers progénitures (Emperor Machine ou même Zombie Zombie) ne ponde que des fausses couches. Faisant fi de tout bois, The Oscillation conserve la même sève hallucinogène mais a su rendre ses effets plus directs, brutaux, immédiats et interminables. “Veils” n’imprime pas les mémoires, il marque les tripes. Ca n’est pas tant la saveur mélodique que le ressenti de l’expérience qui vous fait replonger. On ne prend pas de peyotl pour son arôme.

    “Veils” n’est pas un album en phase avec son époque. Il n’a pas de single, de featuring, de format, n’est pas “produit par untel”, et semble plus capturé que construit. À jouer avec les post-machins et les avant-quelque-chose, les citations du passé autant que ses visions d’une fin proche, The Oscillation a créé une fêlure spatio-temporelle, ou s’engouffrera une certaine longévité. Ici, c’est dans un pot sans âge que l’on crée une soupe impérissable.

     


    Tracklist :
    1. Sandstorm
    2. Future Echo Voir
    3. Fall
    4. The Trial
    5. Interlude
    6. Telepathic Birdman
    7. Shake Your Dreams Awake
    8. See Through You
    9. Veils
    10. Lament

    mp3


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  • http://popstache.com/wp-content/uploads/2010/11/middle-class-rut-no-name-no-color-album-artwork.jpg

    http://www.mcrut.com

    http://www.myspace.com/middleclassrut

    Origine du Groupe : North America
    Style : Alternative Rock , Hard Rock
    Sortie : 2011

    Par  (The) Aurelio  pour http://www.w-fenec.org

    Il y a parfois comme ça des albums que l'on écoute en faisant défiler la pile de disques en attente de décryptage rédactionnel (ou pas) et qui en à peine quelques secondes, se retrouvent en haute-priorité dans notre "to do list". La faute sans doute à une poignée de tubes parsemés sur un premier album quasi idéal à ce niveau, surtout de la part d'un jeune duo californien dont on n'avait eu jusqu'alors que de très rares échos. Cela dit, ouvrir pour Alice in Chains et Them Crooked Vultures, quand on n'a pas encore sorti d'album, ça pose déjà un groupe. Les deux de Middle Class Rut, ça ne les a pas arrêté apparemment et les voici aujourd'hui qui débarquent avec sous le bras ce No name no color aussi terriblement efficace que furieusement addictif.
    "Busy bein' born" tout en groove exacerbé, feeling rock alternatif incandescent et refrain fédérateur pose la première mine. C'est outrageusement rock, typé 90's mais pas trop, excellemment produit et encore mieux interprété, les mecs ne sont que deux et pourtant carbonisent les amplis avec une hargne doublée de très grosses qualités mélodiques. Une bombe d'entrée de jeu, histoire de calmer tout le monde, c'est une stratégie qui faut son pesant de cacahuètes... à condition d'assurer derrière. Pas de problème ici, "USA" puis "New low" viennent mettre le groupe sur le trône du nouvel espoir US en matière de rock alternatif/post-punk qui va pulvériser les ondes et tout retourner en live. Un double chant à l'énergie, toujours sur la corde raide, guitare/batterie qui s'affrontent, se répondent, se complètement parfaitement, un numéro de funambules qui se termine invariablement par une claque, là, plus de doute, ça sent la grosse révélation. Classe...
    Et Middle Class Rut confirme avec "Livelong dayshift" puis l'imparable "One debt away" qu'il est sans doute de la race des grands, adepte d'un rock frontal et d'une turgescente coolitude, le reste, ce sera du bonheur en barres. Certes, c'est parfois surproduit, oui, on aurait sans doute aimé quelque chose de plus roots, moins "facile" voire "FMisé", mais une telle aisance dans l'écriture d'un hit et cette fougue ajoutée à un savoir-faire irréprochable ne peuvent être le fruit du hasard. MC Rut envoie du gros, avec "Alive or dead". Toutes proportions gardées, il y a chez eux du RATM, du Jane's Addiction aussi... un soupçon de Foo Fighters même ; et derrière les comparaisons faciles, une sacrée volée de hits obsédants et racés, rock'n'roll et scandaleusement bien foutus. Mention spéciale à ce titre aux "I guess you could say" et autres "Sad to know" ou "Dead end", autant de pépites en puissance pour un groupe qui a décidément quasi tout pour lui et facture du tube qui dégoupille les enceintes comme personne. A suivre de près et d'ici là, à écouter de toute urgence. Classe (bis).

     


    Tracklist :
    1 - Busy bein' born
    2 - Usa
    3 - New low
    4 - Lifelong dayshift
    5 - One debt away
    6 - Are you on your way
    7 - Alive or dead
    8 - I guess you could say
    9 - Sad to know
    10 - Dead end
    11 - Thought I was
    12 - Cornbread

    mp3


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  • http://www.progarchives.com/progressive_rock_discography_covers/3849/cover_33221415102010.jpg

    http://www.kimmopohjonen.com

    http://www.myspace.com/ktuband

    Origine du Groupe : North America
    Style : Progressive Rock
    Sortie : 2009

    Par Jean-Daniel Kleis pour  http://www.progressia.net

    Après un premier essai live remarqué, 8 Armed Monkey (2005), KTU (prononcer en anglais K2) présente son premier album studio avec Quiver, perdant au passage l’un de ses membres éminents, Samuli Kosminen, parti sous d’autres cieux, pour ne laisser que le trio actuel. En fait de trio, il s’agit plutôt d’un power trio avec la section rythmique de luxe qu’on ne présente plus, Pat Beat Machine Mastelotto et Trey Warr Ensemble Gunn, samouraïs bien connus de la galaxie King Crimson, et l’accordéoniste fou, avant-gardiste, et finlandais de surcroît, Kimmo Pohjonen.

    Si 8 Armed Monkey, avec ses cinq grandes improvisations, en avait étonné plus d’un par son aspect rugueux et radical, Quiver revient à un propos plus structuré et mélodique, sans perdre pour autant l’intérêt que dégage l’ensemble, bien au contraire ! L’ombre de The Power to Believe (2003) plane sournoisement sur tout l’album, dans ses explosions, dans ses passages plus apaisés et aussi dans ses tensions telluriques, propres à la machinerie frippienne. Précisons que cette influence reste diffuse, jamais explicite, tout juste évoquée, qu’elle se fait ombre, tel un insecte prédateur qui vole sur sa proie, à l’image de la superbe libellule qui orne la pochette.

    Si la paire des tueurs empourprés se met particulièrement en évidence sur les titres les plus enlevés, à l’instar des définitifs « Kataklasm », une sorte de « Level Five » ayant ingurgité du RIO, ou « Miasma » à la rythmique pachydermique enluminée par les interventions de Kimmo Pohjonen, ce dernier montre toute la finesse de son instrument sur des pièces plus éthérées comme le sublime « Wasabi Fields » au thème inoubliable. Alternant des titres rappelant le Crimson des années quatre-vingt (« Jacaranda »), le Rock in Opposition (« Quiver ») et le Magma version « De Futura » (la superbe progression de « Purga » et ses voix d’outre-tombe), Quiver bénéficie en outre d’une production très moderne, à la fois souple et puissante, peut-être trop lisse parfois.

    Kimmo Pohjonen et ses deux cerbères aux mâchoires d’acier livrent avec Quiver une musique enthousiamante, mêlant diverses influences dans un jaillissement original, toujours très mélodique, et qui ne perd pas son temps en expérimentation inutile. L’inclusion de l’accordéon dans un environnement rock aboutit à des résultats étonnants. Un disque réellement addictif.

     


    Tracklist :
    01 Fragile Sun 1:39
    02 Kataklasm 5:07
    03 Nano 4:42
    04 Quiver 3:14
    05 Purga 5:43
    06 Womb 3:43
    07 Wasabi Fields 4:01
    08 Jacaranda 4:01
    09 Aorta 2:51
    10 Miasmaa 4:53
    11 Snow Reader 5:40

    mp3


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