• http://www.inthenews.co.uk/photo/the-black-box-revelation-set-your-head-on-fire-324000.jpg

    Note :

     

    http://www.blackboxrevelation.com

    http://www.myspace.com/theblackboxrevelation

     

    Sortie : 2008

    Style : Alternative Rock , Garage , Psyché , Blues

     

    Tracklist :

    1. I Think I Like You
    2. Love In Your Head
    3. Gravity Blues
    4. Never Alone / Always Together
    5. Stand Your Ground
    6. Love, Love Is On My Mind
    7. Set Your Head On Fire
    8. Dollars Are Sweet, They Say
    9. Beatbox Revelation Pt.1
    10. Cold Cold Hands
    11. We Never Wondered Why
    12. I Don’t Want It
    13. Misery Box

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    Parmi les groupes belges dont on parle de plus en plus il y a The Black Box Revelation. Après un premier EP en 2006, le groupe présente ici son tout premier album studio dont le mixage a été réalisé à Los Angeles par Greg Gordon qui a notamment officié auprès de Wolfmother. Quant au mastering, il a été réalisé par Fred Kevorkian (Iggy Pop, U2, The White Stripes) à New York. C'est dire si le groupe était entre de bonnes mains.

    The Black Box Revelation sont en quelque sorte nos White Stripes à nous. Ce duo guitare/batterie rappellent Jack et Meg White. D'ailleurs cela se ressent musicalement. C'est bourré d'énergie malgré qu'ils ne soient que deux. Incroyable

    <nobr> !</nobr> Ils ont même un net avantage sur les Américains, le jeu de batterie de Dries Van Dijck est d'une bien plus grande qualité que celui de Meg White.

    Le compositeur des chansons est le chanteur et guitariste Jan Paternoster. Sûr qu'il a dû écouter les albums des White Stripes et qu'il doit les aimer. Son jeu de guitare souvent disjoncté séduit. Son chant prend aussi les couleurs de Jack mais cela ne s'arrête pas là. La manière de chanter se tourne parfois vers Oasis et je dirais même en mieux car il ne finit pas par lasser comme Liam. Un des plus beaux exemples est ce "I Don't Want It". Il faut aussi dire qu'il a eu pour coach vocal une certaine Beverly Jo Scott. Cela explique sans doute son assurance. Autres tons de cet opus, ceux de Iggy Pop tant leur rock a aussi un côté punk. Ecoutez "Love, Love Is In My Mind" et "Cold Cold Hands", c'est édifiant<nobr> !</nobr>

    Ils ont aussi un don pour le bon dosage. Ecoutez "Never Alone / Always Together". Il est très dépouillé avec pour tout arrangement une batterie légère et une guitare qui sort des riffs habillant le chant, et pourtant il ne manque rien. Côté groove on est servi aussi. Le morceau titulaire est dévastateur avec un mélange de White Stripes et de T.Rex. Et puis même en acoustique ils arrivent à étonner. Ecoutez ce terriblement séduisant "Dollars Are Sweet, The Say" où Dries soutient impeccablement Jan aux backing vocals. Et que dire de "Misery Box" que Jan chante seul avec sa guitare acoustique.

    L'hypnotique "Beatbox Revelation Pt.1" démontre encore si besoin est la créativité du duo. La finesse des effets qui l'habitent émerveille. Et puis, ils ont assuré aussi côté livret. Son design est très bien réalisé et il contient les paroles.

    Une moyenne d'âge de 18 ans et déjà un premier opus qui marque. Incroyable non<nobr> ?</nobr> La production est impeccable et les morceaux démontrent une bonne dose d'inspiration. Le duo de The Black Box Revelation a vraiment tout pour réussir et une fameuse carte de visite pour s'exporter. Ca y est, nous avons nos White Stripes et ils vont conquérir le monde<nobr> !</nobr> S'ils passent près de chez vous, n'hésitez pas<nobr> !</nobr>

    per Jean-Pierre Lhoir

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  • http://joshuamarclevy.com/blog/wp-content/uploads/2009/12/black-joe-lewis.jpgNote :

    http://www.blackjoelewis.com
    http://www.myspace.com/blackjoelewis

    Sortie : 2009
    Style : Alternative Rock , Garage , Soul

    Tracklist :
    1. Gunpowder
    2. Sugarfoot  3. I’m Broke
    4. Big Booty Woman
    5. Boogie
    6. Master Sold My Baby
    7. Get Yo Shit
    8. Humpin’
    9. Bobby Booshay
    10. Please Pt. Two

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    “AAAAAAAAAAAAAH !!!” Voilà, en substance, ce que m’inspire le premier album de Black Joe Lewis & The Honeybears, un groupe de blues/soul qui s’est révélé lors de la dernière édition du festival SXSW d’Austin, Texas. Tell ‘Em What Your Name Is est sorti en mars dernier, et est en rotation continue dans mon lecteur mp3 depuis 1 mois. Le soul revival actuel a vraiment du bon.

    30 minutes de pur bonheur. Y a strictement rien à jeter, c’est affolant. Alors certes, le Black Joe Lewis et son orchestre, les Honeybears, se sont plus que largement servi dans les catalogues d’autres artistes, il n’y a pas beaucoup de choses originales dans ce disque. Chuck Berry (”Gunpowder”), les Bar-Kays (”Humpin’”), James Brown (partout), Wilson Pickett (partout), les influences sont claires comme de l’eau de roche, ce qui facilite grandement le boulot de chroniqueuse.

    Comment résister à “Gunpowder”, “Sugarfoot”, “I’m Broke”, les 3 premiers morceaux ? Ils auraient pu faire de la méga-daube ensuite, le boulot était fait. J’exagère. Mais ces morceaux sont irrésistibles. La grande majorité du disque a été enregistré live en studio (avec tous les musiciens jouant en même temps), ce qui lui confère une énergie dingue, même si je trouve que certains morceaux sont produits et mixés un peu bizarrement. Traduction : Il y a des moments où carrément le bordel, on s’croirait dans un disque de garage-rock. Mais bon sang, quel groove !!

     

    jwj black joe lewis 153b Critique de Tell Em What Your Name Is (2009) de Black Joe Lewis and The Honeybears

     

    “Sugarfoot” est un hommage à James Brown (qui est largement remercié dans les liner notes du disque), tout simplement. Les Honeybears jouent avec une intensité rare tandis que la voix de Joe Lewis possède tous les atouts d’un immense chanteur de soul. Ce dernier est un autodidacte, qui a bossé quelques années chez un prêteur sur gages texan tout en perfectionnant son jeu de guitares et ses cris.

    Ce mec sait crier, c’est moi qui vous le dit. Un type a récemment créé un disque entièrement composé de cris, il aurait pu ajouter ceux que distillent Joe Lewis un peu partout (je sélectionnerai celui de “Please Pt. Two” qui m’a glacé le sang). Il donne tout le temps l’impression de s’arracher les tripes quand il chante. Alors certes, l’image est affreuse, mais mis en musique j’vous assure que ça envoie. Si vous en avez marre d’écouter les derniers trucs formatés à la mode (ie les albums dont la pub passe à la télé, vous savez exactement de quoi je parle), prenez-vous cet album dans les oreilles, c’est plus sain qu’un bon coup de Kärcher.

     

    Dur de rester assise en écoutant Tell ‘Em What Your Name Is. D’ailleurs cette chronique sera courte parce que si je ne vous ai pas déjà donné envie d’aller écouter ce disque, c’est qu’il y a un souci quelque part.

    J’ai déjà employé le terme “hommage”, je crois que c’est, avec “monstrueuse tuerie soul”, ce qui définit le mieux la musique de ce groupe. Ils arrivent toutefois à aller au-delà de l’hommage par leur ferveur incroyable et extrêmement communicative. Dur de rester assise, et tout aussi dur de ne parler hurler en même temps que Joe Lewis.

    La seconde moitié du disque est moins bonne que la première, même si “Get Yo Shit” est assez marrante et que “Bobby Booshay” est une pépite “rock & roll & soul”, si vous m’permettez l’expression. Et puis les hurlements, ça finit par faire mal à la tête, et “Please Pt. Two” en contient quelques-uns qui m’ont fait vriller l’oreille interne. Ok, c’est pas du tout rock’n'roll ce que je viens de dire, mais c’est la vérité. Certains morceaux un peu moins bons que les autres finissent par passer à la trappe et je les zappe d’un clic quand je m’écoute l’album. Mais comme écrit plus haut, les bons morceaux sont de pures bombes.

    Ne passez pas à côté de Tell ‘Em What Your Name Is, c’est un ordre.

    par Mlle Eddie

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  • http://media.paperblog.fr/i/289/2895973/portugal-the-man-american-ghetto-2010-L-1.jpegNote :

    http://www.portugaltheman.com
    http://www.myspace.com/portugaltheman

    Sortie : 2010
    Style : Rock Psyché , Fusion , Alternative Rock

    Tracklist :
    1. The Dead Dog - 3:14
    2. Break - 0:58
    3. 60 Years - 4:13
    4. All My People - 3:12
    5. 1000 Years - 2:52
    6. Fantastic Pace - 3:42
    7. The Pushers Party - 4:23
    8. Do What We Do - 3:27
    9. Just a Fool - 3:05
    10. Some Men - 3:31
    11. When the War Ends - 3:30
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    Avec un nouvel album chaque année depuis 2005, l’excellent groupe Portugal. The Man entretient son rythme de folie avec la sortie de leur cinquième album ‘American Ghetto’. Dans la lignée directe de son prédécesseur, ce nouvel effort, bourré de tubes dantesques, confine encore un peu plus le groupe dans un registre aussi addictif qu’indéfinissable.

    Depuis l’année dernière et leur fabuleux opus ‘The Satanic Satanist’, les américains, armés de leur mystérieuse recette sonore ont enclenché une machine à hits fracassante. Bien qu’ultra-catchy et accessible, la musique du groupe repose sur une fusion des genres plus complexe qu’elle n’y paraît. Seulement, l’aisance avec laquelle la bande mêle l’efficacité pop à des riffs psyché-rock rétro, à des tempos à la limite de la soul et du hip-hop, ne laisse apparaître aucun artifice. A l’instar d’artistes comme Jamie. T et groupes comme Gorillaz, le quatuor de Portland s’est trouvé une marque de fabrique inimitable, doublée d’une cool attitude et d’une décontraction naturelle qui ne font que renforcer le charme de leurs compositions, à la fois légères et vivifiantes. Les Portugal. The Man confirment les excellentes impressions laissées par leur précédent travail, à la petite différence que American Ghetto se montre plus homogène en adoptant un ton résolument groovy et une production plus expérimentale.

    Les influences soul et hip-hop de la bande, légèrement aperçues par le passé, prennent au contact des onze nouvelles pistes une importance majeure, en déteignant sur les parties vocales et en gonflant à bloc des rythmiques qui n’auront jamais été aussi entraînantes. Mélangées à des guitares rock aux résonances 60’s-70’s, traversant la culture rock & pop des musiciens, les dynamiques carrées du hip-hop restent à l’origine des titres les plus accrocheurs de ce nouvel opus – ceux qui, pour leurs refrains mémorables, leurs subtilités mélodiques et leurs formes hybrides assurément fun méritent de tourner infiniment en boucle (« The Dead Dog », « 1000 Years », « The Pushers Party », « 60 Years », « All My People »). Il y a vraiment de fascinant chez ces musiciens cette facilité à créer en un minimum de temps des morceaux directs, débordant de chaleur humaine, et qui paradoxalement, restent enrobés de sonorités expérimentales. Hormis une coupure en forme d’interlude inutile (« Break »), tous les virages mélodiques entrepris par les américains émerveillent. Leurs hymnes solaires (« When The War Ends »), leurs descentes brico-pop souterraines (« Some Men », « Just A Fool ») et leurs compositions fourre-tout psychédéliques (« Do What We Do », « Fantastic Pace ») offrent toutes le même et unique – immense – plaisir d’écoute.

    Ces types ont vraiment tout pour eux. Une musique qui combat autant l’élitisme que les étiquettes, un look et une attitude terriblement sympa, une culture musicale ô combien large et éclectique, et un immense talent pour que tous les critères cités précédemment puissent avoir de l’importance. Diablement attachants, les Portugal. The Man ne peuvent pas donner plus pour s’installer au milieu de vos groupes favoris.
    par Thibault F.
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  • http://cache0.bigcartel.com/product_images/1884107/300.jpg

    Site & Sound: Sister Suvi 


    http://www.sistersuvi.com/
    http://www.myspace.com/sistersuvi

    Les canadiens de Sister Suvi nous emporte dans une danse folle , faites de cassures rythmiques , et de guitares mélodiques , fort entrainantes . Tout ceci n'est pas sans rapeller les mélodies psychées de certains groupes des années 70 . Ce n'est qu'au fur et à mesure de l'album qu'on commence à se rendre compte de son potentiel .
    Sister Suvi - Now I Am Champion , ne délivrera pas tout ça magie à la première écoute ;ceux qui prendront le temps de l'écouter , sauront alors la vérité !
    Un album à découvrir .

    by DJ DemonAngel


    Sister Suvi are a strange meeting of three very different minds. Strangest of the three is Merrill Garbus (tUnE-YaRds), whose swooping voice and arch ukulele make her sound like she just escaped from the circus. Drummer Nico Dann is her opposite: a fiendishly precise percussionist with jazzbo credentials, Dann is as straight and unflappable as a Hal Hartley leading man. And Patrick Gregoire (also of Islands), a self-described indie rock guy with a moaning tenor, is the fulcrum. I first caught Sister Suvi on a bill with Canadian compatriots Shapes and Sizes, who are another eclectic and free-thinking band with an engaging female lead beside a stolid male. But Sister Suvi rightly took the headlining spot: where that band has found its style in fits and starts, Sister Suvi jumped in up to their chin.

    The "Montoronto"-based trio brings a raft of influences to their first full-length, Now I Am Champion, and it takes a couple of listens to enjoy all its strengths. The first impression, from singles like the breakneck "The Lot" or Zeppelin-esque "Golden", is of an off-kilter indie rock act. The production is raw but muddy, and when the songs get loud-- and all of them do-- the guitars smear and the vocals can be a blur. But then you catch the stellar bass lines (by both Gregoire and Garbus), the groovy shimmy of "Desolation", and the jazz/reggae rhythm and psychotic lyrics of "American". The three-part harmonies are brash but complex, and Dann’s drum parts are relentlessly fascinating. And Garbus sports a uke, but she never treats it gently: The amplification makes it an aggressive lead instrument, and it also sounds great bowed, as on "Longlegs".

    All three member split lead vocals, but when Garbus takes the mic, she risks stealing the show. Each of her songs sticks her in a new weird character, tossing political and religious signifiers like cherry bombs and giving the album its centerpiece on "American", a song that mixes the daffy with the depraved: Even as she waxes poetic about her "tushy," she sings a song about a love so destructive that it has to see guts and flesh to feel realized. Whether it's about obsessive love, or an allegory for how we like to export the American dream guns-first, the song is a captivating horror show.

    The weird whoops and calls on title track "Champion" may warm up the song, but you'll stay for the chorus, where Garbus tears loose: Her wail is huge and vast, and the band rises just as quickly. As the most flamboyant member of the trio it would be easy for her to dominate it, and thankfully she doesn't. Sister Suvi are a collaborative trio, three different but equal partners who just found a repertoire that set them all on fire. And they sound like they're just getting started.

    Chris Dahlen
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    Note :
    Tracklist :
    1. Deadwood
    2. Desolation
    3. The Lot
    4. Claymation
    5. American
    6. Longlegs
    7. Agua
    8. Champion
    9. Golden
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