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Par DJDemonAngel le 18 Octobre 2010 à 16:00
Origine du Groupe : North America
Style : Alternative , Indie
Sortie : 2007Hasard du calendrier des sorties 2007 : à une première salve largement composée de groupes sortant leur premier ou second album, succèdent de nouveaux disques d'artistes déjà confirmés, dont on pourrait dire qu' ils montrent aux jeunes où il faudra en être dans quelques années pour ne pas tomber aux oubliettes.
Ainsi deux semaines après Nick Cave et son groupe Grinderman, ce sont les américains de Low qui publient leur (déjà) huitième album, donnant suite à The Great Destroyer sur lequel le groupe était sorti de ses ambiances parfois un peu catatoniques pour livrer un vrai disque rock et enlevé. Sur Drums and Guns, si Dave Fridmann officie à nouveau derrière la console, c'est à un retour à des climats beaucoup plus sombres et intimistes qu'ils nous convient, sans pour autant se répéter.
Car Drums and Guns est un album aussi sobre en surface qu'il est riche dans le fond, aussi minimaliste de prime abord qu'incroyablement dense dans sa production. Pas de guitares ou si peu, des rythmes froids et machiniques, réchauffés par les parties vocales. Pretty People, le morceau introductif, donne l'impression de littéralement sortir de terre, sonne comme une complainte teintée de douleur. Les thèmes abordés sont la mort et le meurtre, et ça s'entend : on ne rigole pas beaucoup à l'écoute de cet album qui réclame toute l'attention de son auditeur, mais on n'a pas non plus à faire à un manifeste morbide, car tout est construit pour inciter à l'introspection ou à la réflexion. Chaque chanson évoque une transcendance des émotions que peuvent engendrer ces thèmes.
On pourrait citer tous les morceaux, contentons-nous de Dragonfly pour sa mélodie qui jaillit de presque rien, Take Your Time et son refrain poignant, Murderer pour le contraste entre la gravité de son thème et la poésie qui se dégage des orchestrations. Même si le rapprochement pourra paraître audacieux, on pensera à ce qu'avait réalisé Bashung en 2002 avec L'Imprudence. Un disque lumineusement sombre, faussement aride, poétique. C'est ce que réussit Low avec Drums and Guns et c'est un tour de force.
par Hervépour indiepoprock.net
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Tracklist :
01. Pretty people
02. Belarus
03. Breaker
04. Dragonfly
05. Sandinista
06. Always fade
07. Dust on the window
08. Hatchet
09. Your poison
10. take your time
11. In silence
12. Murderer
13. Violent past
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Par DJDemonAngel le 17 Octobre 2010 à 13:00
http://www.myspace.com/satanicpornocultshop
Orgine du Groupe : Japan
Style : Alternative Fusion , Experimental , Broken Beat , Breakcore , IDM
Sortie : 2010NEWS !!! This player HERE
I hope the cover, name and preview are enough to convince people to get this, because I really am not sure how to describe it. It’s like, extremely experimental hip-hoppy IDM with an occasional (and very pretty) female vocalist, but that’s not even close to how it sounds like. I don’t really like using the term, but “avant-garde” is all that I can really think of. All I really know is that they’re a group of people from Japan who’ve been active since 1999, going through some lineup changes and making some all-around quirky, fun, great music. It’s kind of poppy and mellow sometimes, mostly on tracks like (R.I.P) Tide and Pinky, and at other times really chaotic and energetic, à la 2 More Heads_Sprouted! or Saddam Fed Bird While Jailed. It’s really crazy, try it.
by http://abandonedcars.wordpress.com
Tracklist :
1 New Years' Snow
2 (R.I.P) Tide
3 Saddam Fed Bird While Jailed
4 2 More Heads_Sprouted!
5 Feed Me W) Ur Kiss
6 Glaneurs
7 Pinky
8 Custom Drum Destroyer
9 Left Handed Darling
10 9 Headed Monster
11 Paradise
12 Kanariya
13 Nido
14 Next Years' Snow, Reprise
15 Comment Te Dire Adieu</div>'); document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://addratings.com/aR_BootStrap.js"></scr'+'ipt>'); // ]]> </script>
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Par DJDemonAngel le 16 Octobre 2010 à 11:05
http://www.myspace.com/imonsteruk
Origine du Groupe : U.K
Style : Alternative Fusion
Sortie : 2009Le premier album du duo anglais de Sheffield I Monster, sorti en 2004, avait pour lui deux choses :
- Un nom à la con (Neveroddoreven)
- Une consistance presque incroyable dans le registre de la pop song alambiquée et triturée par différentes machines.
Une qualité qui le placait très nettement en haut du panier pop, qualité certifiée d’ailleurs par le succès (critique et commercial) de leur relecture de « Daydream », le tube sixties du groupe Wallace Collection, chanson baptisée « Daydreaming in blue ».
5 ans donc jusqu’à la sortie de ce nouvel album du groupe, même si celui-ci n’a pas chômé entre temps participant à différents projets musicaux (musiques de spectacle etc.).
Intitulé “A Dense Swarm of Ancient Stars”, l’album s’inscrit dans la même lignée que le précédent, une électro pop de qualité partagée entre deux axes quelquefois concomitants.
D’un coté et dans une large majorité c’est un condensé éclairé de pop profondément ludique et espiègle, un côté décontracté qui n’empêche pas la qualité.
On trouve sur cet album quelques échos du premier album tels « Lust for a Vampyr », cette pop qui ne se refuse rien dans la composition ou les arrangements mais en restant toujours d’une part dans une veine mainstream et en détournant d’autre part chaque bout de matière sonore ou chaque once de mélodie pour y rogner toute éventuelle solennité et y développer le côté pétillant et malicieux.
« A pad is waiting » par exemple encore, cette pop du dimanche, cette pop de fortune bricolée tant bien que mal mais qui a plein de charme. Le premier single « A sucker for your sound » encore, cette excellente pop tarabistouille chantée par une voix féminine mutine.
On a droit aussi à un superbe instrumental terriblement groovy, « Escape from New York » qui sonne comme du Death in Vegas fluo, un instrumental martial mais là encore sans une once de velléité, tout en rondeurs et clins d’œil.
On peut aussi penser à un endroit ou deux (« She’s giving me the I » et « Goodbye sun ») au Blur dernière époque, cette pop paresseuse et lymphatique certes mais toujours inspirée dans son méticuleux minimalisme. La voix même se rapprochant alors de celle de Damon Albarn.
Notons qu’en fin d’album trois morceaux enchainés portant le même titre (Sickly suite part 1, 2 et 3, la dernière étant un court intermède instrumental) forment une sorte de vase-clos, débutant par une balade atypique et enjolivée par une voix féminine appliquée et fragile avant de tomber dans la marmite « Top of the pops » à sa suite dans une musique typique de ce que l’on pouvait voir et entendre dans les années 70 à cette émission anglais culte, cette pop british de petit culs blancs tendant tant bien que mal de swinger avec nonchalance et raideur des hanches, un morceau à la “Never let her slip away” d’Andrew Gold.
La musique d’I Monster est profondément anglaise, elle respire de tous ses pores l’Albion, sa way of life et sa science infuse de la pop. On connait les caractéristiques de l’humour anglaise, il est soit arrogant soit débile complètement assumé. C’est ce côté brinquebalant et brinqueboulant qu’on retrouve ici par moment.
Tout d’abord via quelques intermèdes musicaux plus ou moins longs qui ont tous en commun un aspect improbable (une musique de cirque neuneu ou des bzzz d’insectes par exemple). On le trouve ensuite dans un morceau comme « Cool coconuts », cette bossa-nova de Brighton qui laisse à imaginer quelle musique Beck aurait pu faire s’il était né en Angleterre et s’il avait la tronche de Wayne Rooney.
On le trouv eaussi dans un « Dear John » qui nous laisse perplexe avec son improbable synthé à la Benny Hill et plus encore dans un « The best » presque terminal et orgasmique. Imaginez Benny Bennassi salopant ‘Nightclubbin » de Iggy Pop et vous aurez là une petite idée de cette excellente chanson.
Une musique d’imbéciles heureux peut-être, de grands enfants sans doute, mais surtout une musique extrêmement talentueuse et inspirée, un grand album une fois de plus de ce duo dont on regrettera toutefois qu’il n’offre pas cette fois un ou deux singles de la force de ceux du premier album (même si A sucker for your sound peut s’avérer addictif pour le plus grand nombre), ils risquent ainsi d’en pâtir et cela serait fort dommage.
Qu’importe pour ce qui nous regarde en tous les cas, voilà un excellent disque de pop gouailleuse et truculente à écouter sans modération. Pas de chef d’œuvre, juste un très bon disque pour qui aime la pop enjouée et joyeuse.
Comme le chantait d'ailleurs Eric Idle (I pour Idle Monster ?) : "Alway look of the bright side of pop (tulu, tulu tulululu)"
par Bruno Piszorowicz permalink
Tracklist :
01. The Circus Of Deaf
02. A Sucker For Your Sound
03. Goodbye Sun
04. Cool Coconuts
05. Lust For A Vampyr
06. Mr. Mallard
07. She's Giving Me The I
08. Escape From New Yorkshire
09. Dear John
10. Inzects
11. Inzects 2 - The Mutations
12. Sickly Suite. Part One: How Are You?
13. Sickly Suite. Part Two: Out Of The Shadows
14. Sickly Suite. Part Three: Gone
15. A Pod Is Waiting
16. The Best</div>'); document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://addratings.com/aR_BootStrap.js"></scr'+'ipt>'); // ]]> </script>
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Par DJDemonAngel le 15 Octobre 2010 à 11:00
http://www.wolfmyerorchestra.com
Origine du Groupe : Austria
Style : Alternative Fusion , Nu-Jazz
Sortie : 2007NEW !!! Desktopify this player music HERE
From Official Site :
Over 30 guest - artists helped to create a fresh and vivid album that is always aware of it´s jazzy roots but definitively goes beyond any genres thight boundaries. Hip Hop meets Soul, Funk, Pop und Jazz in a perfect blend of analog and digital. Leading the listener into a world full of intimate thoughts and capacious moments, "Femme Fatal" rejects all daily struggle and rush.
Tracklist :
01. Soulgate (feat. Lilith) (3:37)
02. Get Up (feat. Roia) (4:24)
03. Quicksand (feat. Nika Zach) (3:46)
04. Caught (feat. Rebecca Kolland) (3:53)
05. Flowers (feat. Gabriella Hanninen) (4:01)
06. Is It Me (feat. Lilith) (4:58)
07. Silent Tango (feat. Nika Zach) (3:50)
08. Hell (feat. Gabriella Hanninen) (5:01)
09. Illusionary Waves (feat. Kristina Lindberg) (3:41)
10. Face The Future (feat. Gabriella Hanninen) (4:26)
11. Bittersweat (feat. The Dining Rooms) (3:16)
12. Funky Bastard (feat. Parov Stelar & Lilith) (5:41)</div>'); document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://addratings.com/aR_BootStrap.js"></scr'+'ipt>'); // ]]> </script>
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Par DJDemonAngel le 8 Octobre 2010 à 20:30
http://www.hiddenorchestra.com
http://www.myspace.com/hiddenorchesta
Origine du Groupe : U.K
Style : Altertnative , Ambient , Instrumental , Electronic , Jazz , Experimental
Sortie : 2010The hidden orchestra est le fils caché de Rémi Bricka, l’homme orchestre qui jouait simultanément de tout un tas d’instruments et doit figurer dans le livre des Records quelque part entre Paul le Poulpe et les Beatles.
Joe Acheson, puisque c’est son nom, pense, compose, et produit ce Hidden Orchestra en unique pilote, en plus de savoir jouer de l’orgue, du basson, de la guitare, basse, batterie et une quantité de percussions. Les comparaisons s’arrêtent ici.
Musicalement, le Hidden Orchestra parcourt les mêmes terres que le Cinematic Orchestra, mais de nuit. Un chemin qui dispute l’ombre à la lumière, une route pavée de silence et d’un choix incertain entre le jazz et l’électronique. Night walks, collections d’ambiances sourdes s’écoute comme une bande-son automnale où couve la dynamique sous un calme apparent et précaire.par
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Tracklist :
01. Antiphon
02. Footsteps
03. Dust
04. Tired And Awake
05. The Windfall
06. Out Of Nowhere
07. Wandering
08. Stammer
09. Strange
10. Undergrowth</div>'); document.write('<scr'+'ipt type="text/JavaScript" src="http://addratings.com/aR_BootStrap.js"></scr'+'ipt>'); // ]]> </script>
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