• http://culture.froggytest.com/modules/xoopsgallery/cache/albums/albup40/Recoil.jpg

    Note :

    http://www.recoil.co.uk

    http://www.myspace.com/recoil

    Origine du Groupe : United Kingdom

    Style : Alternative Fusion , Blues , Electro , Anbient , Trip Hop , Experimental

    Sortie : 2007

    Tracklist :

    01. Prey
    02. Allelujah
    03. 5000 Years
    04. The Killing Ground
    05. Intruders
    06. 99 To Life
    07. Backslide

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    Insaisissable Alan Wilder. Homme de l'ombre dans Depeche Mode pendant plus de 10 ans, l'anglais ne s'est pour autant pas plus dévoilé par le biais de son projet solo Recoil.
    Petit rappel des faits : Hydrology Plus 1+2, son premier album, marquait en 1988 l'émancipation d'un compositeur visiblement doué mais frustré : rattaché malgré lui au monstre mainstream, Wilder inséra à l'époque des samples de Depeche Mode au sein de ses longues pièces instrumentales.
    Cela le desservit, les samples amputant une part de la personnalité à des compositions pourtant réellement originales.
    D'ailleurs, son premier morceau, "Grain", justement exempt de fantômes modiens, reste encore aujourd'hui un modèle en matière d'expérimentations mélodiques. Seul au piano, accompagné de quelques sons ambiant, Wilder triture une seule et même mélodie désespérée pendant plus de 7 minutes... Unique, angoissant, à l'image du reste de l'album.
    En 1992 sort Bloodline, deuxième effort solo de Wilder ; le projet semble alors plus concret, plus identifiable et surtout plus abordable.
    L'anglais s'accompagne désormais de chanteurs masculin et féminin qui posent leurs voix sur des compositions toujours ultra machiniques et malsaines : le résultat reste intéressant car ambitieux, mais il faut reconnaître qu'aujourd'hui certains sons ont mal vieilli... Et en électronique, cela ne pardonne pas ! Certainement une étape nécessaire pour son créateur, mais dispensable pour les auditeurs.
    La suite est mieux connue : en 1995, Alan Wilder, fatigué par Depeche Mode, jette l'éponge pour mieux se consacrer à Recoil.
    Et c'est là que les choses sérieuses commencent : en 1997 puis en 2000 sortent deux albums références d'électronique-ambiant, d'abord Unsound Methods puis Liquid.
    L'un comme l'autre brillent par leur climat moite, des ambiances torturées et épiques ; certaines marques jazzy et bluesy apparaissent puis se confirment, et surtout, les sons sont proprement magnifiques.
    Recoil devient alors un projet insondable, tiraillé entre des racines roots et des aspirations carrément expérimentales ; une sorte de B.O. pour films imaginaires (on pourrait dire thriller SF pour Unsound Methods, chronique urbaine glauque pour Liquid).
    Après ces deux coups de maître, Alan Wilder a visiblement eu envie de prendre du recul (l'homme parlait même un temps d'arrêter la musique) : pas moins de 7 ans d'attente avant la parution de ce fameux subHuman tant attendu... Sans que l'on sache rien de la vie du bonhomme entre temps, bien entendu.
    Et ce n'est pas ce nouveau disque qui éclairera notre lanterne : il fallait s'y attendre, en 7 ans de temps, Recoil allait forcément évoluer.
    Ainsi, sans trop de surprises, subHuman pousse l'expérimentation encore plus loin (on aimerait en dire autant pour tous les artistes !) : entraînée par la voix rocailleuse de Joe Richardson, sa guitare électrique et son harmonica tout droit sortis du Mississipi des fifties, la musique de Recoil, toujours électronique, se mystifie sous nos yeux en blues homérique, parasité de bruits industriels et de cordes synthétiques.
    Mais ce qui marque aussi subHuman, c'est ce groove ultra puissant qui domine toutes les compositions, "Intruders", "99 To Life" et "Backslider" en tête. Le batteur Richard Lamm, présent sur tout l'album (et compagnon de route de Joe Richardson), insuffle une force peu commune aux compositions sinueuses de Wilder, qui trouvent là une résonance toute particulière. Après l'écoute de ce dernier opus, on ne garde pas en tête l'idée d'une musique électronique complexe, mais plutôt celle d'un nouveau blues, donc, à la fois industriel et profondément chaud.
    SubHuman est une nouvelle pierre apportée à un édifice toujours plus complexe, une merveille d'innovation, un bonheur pour tous les amateurs d'expérimentations sonores. A écouter de toute urgence, avant qu'il ne tombe dans l'oubli de cet été 2007 !

    par Jekyll

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  • http://media.paperblog.fr/i/280/2801373/gonjasufi-sufi-and-killer-L-1.jpeg

    Note :

     

    http://gonjasufi.com

    http://www.myspace.com/gonjasufi

     

    Sortie : 2010

    Style : Alternative , Abstract ,Fusion , Psyché , Electro

     

    Tracklist :

    01. (Bharatanatyam)
    02. Kobwebz
    03. Ancestors
    04. Sheep
    05. She Gone.
    06. SuzieQ
    07. Stardustin'
    08. Kowboyz&Indians
    09. Change
    10. Duet
    11. Candylane
    12. Holidays
    13. Love Of Reign
    14. Advice
    15. Klowds
    16. Ageing
    17. DedNd
    18. I've Given
    19. Made

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    « I wish I was a sheep instead of a lion », chante Gonjasufi sur la plus belle plage de son premier album. On va le contredire d’entrée de jeu : avec l’ovni qu’il vient de signer, ce rasta laineux – en arabe, ‘sufi’ veut dire ‘laine‘ – n’est pas près d’entrer dans un troupeau de moutons. Gonjasufi, kezako ? Derrière cet improbable pseudonyme se cache un homme aux atours tout aussi peu avenants : allure défoncée, voix embrumée, idées radicales. Il en faut plus pour effrayer les petits gars de chez Warp, enclins comme on le sait à cultiver la différence et placer l’autisme créatif sous les projecteurs. Celui qu’on appelle Sumach Ecks dans le civil a donc bénéficié d’un solide pied à l’étrier, et il faudrait être sacrément dur de la feuille (de ganja) pour imaginer un instant l’esquisse d’un piston. Parce que le type a un fameux coup de pinceau. Partageant l’esprit chercheur, voire frondeur, de nombre de ses frères d’écurie, il s’en faudrait même de peu qu’il ne leur dame carrément le pion.

    Adepte d’un blues crasseux comme le pratiqueraient les chanteurs de rue de l’Amérique fauchée, Gonjasufi y incorpore un nombre incalculable d’éléments qui dénotent une culture musicale polymorphe et un héritage cosmopolite. Ainsi, d’une plage à l’autre, on passe aussi aisément d’une ambient éthérée à un funk vicelard que du punk new-yorkais aux lampions de Bollywood. Il faut l’entendre pour la croire, cette musique qui doit autant au rock garage qu’à l’abstract hip-hop, empruntant ici un beat arabisant à DJ Muggs (Ancestors), ailleurs la corde éraillée mais sensible de feu Jay Reatard (She Gone), piquant un riff aux Stooges (Suzie Q) ou pillant – comme tout le monde – la science du groove d’Isaac Hayes (Change). Le plus incroyable étant que toutes les influences précitées sont totalement digérées et s’intègrent à la perfection à l’univers sonique de Gonjasufi, si atypique qu’il en devient, paradoxalement, ultracodifié.

    À l’occasion, le yogi de Mojave – s’il faut en croire la mythologie naissante autour de ses origines – troque même son chant asthmatique contre un flow old skool (Klowds, classe comme un bon Mos Def), mais globalement son timbre est à situer quelque part entre la nonchalance d’un Horace Andy sous Xanax, la rugosité débonnaire de Seasick Steve et la grâce d’un Devendra barbon. L’année dernière déjà, Honkeyfinger avait tenté, et échoué à produire ce genre de disque total, où la fièvre du blues de Jon Spencer le disputerait à l’insanité mentale des fondamentalistes de la lo-fi. Non seulement Gonjasufi y parvient, mais il adjoint en sus l’intransigeance rythmique de Clinic et la force de persuasion martiale du Wu-Tang Clan. Incroyable, qu’on disait.

    Prenant à la lettre l’adage selon lequel « il faut de tout pour faire un monde », Sumach construit donc le sien en réalisant, avec quelques complices bien choisis – Flying Lotus était derrière la console pour l’enregistrement de certains morceaux – un hold-up monumental. Dès lors, le bémol coule de source : voulant – à tout prix ? – embrasser un éventail stylistique trop large, le bonhomme se disperse inévitablement. Et 19 titres, même en moins d’une heure, ça laisse des traces. On ne va pas se priver de béer pour autant face à la razzia rasta, qui rend vaine toute tentative descriptive. Au fond, l’album se résume à l’antinomie de son titre. Le soufisme est ce courant philosophique et mystique de l’Islam qui prône une forme d’extase collective. En nous y conviant de si magistrale façon, Gonjasufi perpètre une véritable tuerie.

    par Laurent

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  • http://www.wagram.fr/wagramlabel/uploaded_images/Cover-Lojo-714301.jpgNote :

    http://www.lojo.org
    http://www.myspace.com/lojotriban

    Sortie : 2009
    Style : Alternative , Fusion , Electro Acoustique , French Touch

    Tracklist :
    1. Petit courage
    2. Je prends la nuit
    3. Sur des carnets nus
    4. Pays natal
    5. Café de la marine
    6. Dresseur de hasards
    7. Slam
    8. Sur l'océan
    9. La nuit des temps
    10. Yalaki
    11. Rue de la solitude
    12. La liberté
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    3 ans après Bazar savant, les Angevins de Lo’Jo reviennent nous présenter un petit bijou, Cosmophono. Un titre évocateur d’espace, de voyage, de diversité pour ce 12 titres qui réussit dès les premières mesures à nous transporter dans leur monde musical si particulier, oscillant sans cesse entre Europe et Afrique, vibrant au son des voix des soeurs Nid El ‘ Mourid, dont la beauté est exacerbée par la poésie des textes de Denis Péan. On sent un désir évident de puiser dans la richesse musicale des différents continents (écoutez Yalaki, Pays Natal). En découle un album riche en sonorités, mêlant instruments trads, électriques, cuivres…, le tout élégamment orchestré. Un morceau coup de cœur, La Liberté (« La liberté c’est un éclat de bohême/une fleur restée interdite/mais c’est la plus belle de la rue fanée/ la plus indocile »). Que dire de Cosmophono ? Il est vrai que j’ai découvert tardivement Lo’Jo, mais j’ai été de suite séduite par leur travail, et Cosmophono, qui m’a semblé plus intimiste à la première écoute, m’apparaît comme leur album le plus abouti. Il est des talents rares, et la troupe de Lo’Jo en fait partie. Merci à vous
    par Sandrine Palinckx
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  • http://www.cvibes.com/images/BELLERUCHE-Turntable-400.jpgNote :

    http://www.belleruche.com
    http://www.myspace.com/belleruche

    Sortie : 2007
    Style : Alternative , Fusion , Nu Jazz , Electro

    Tracklist :
    1. Northern Girls
    2. Bump
    3. Reflection
    4. Minor Swing
    5. Balance
    6. Bird Mess
    7. 13:6:35 8. Alice 9. The Itch
    10. It'll Come
    11. Bought & Sold

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    Si vous êtes fan du label Tru Toughts, alors vous adorerez Belleruche... Pourquoi...? Tout simplement parce que Tru Toughts, depuis la signature de Bonobo, enchaîne les bons mouvements et fait connaître des artistes étant à la fois des adeptes de l'électro et du live acoustique, en mélangeant énormément de styles musicaux, majoritairement le blues, le jazz, la soul et le digital... Parfaite représentation de ce mix made in UK si particulier, Belleruche est aussi un des jeunes pousses de cette belle maison et fait éclore un premier album dont le nom est très suggestif et - ma foi - justifié. Kathrin deBoer (la voix), Ricky Fabulous (la corde) et DJ Modest (l'agitateur) tracent 11 titres qui n'ont rien à envier à Alice Russell et son copain TM Juke : très soul et classe (Minor Swing, Balance, Bump, I'll Come...), parfois plus abstract hip-hop (Alice, digne de comparaison avec cirKus), il y a toujours une petite pointe de blues et un peu de fumée qui - c'est l'autocollant sur l'album qui le garantit - feraient penser à Portishead, Sarah Vaughan, ou encore Cut Chemist. Nous n'irons pas jusque là (ça y est c'est déjà trop tard !) mais nous vous recommandons une oreille attentive si vous êtes en manque de son propre, bien produit, mélodieux et très... Tru Thoughts ! En attendant le prochain Quantic, si on formule autrement.
    par Dude
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  • http://www.nizetch.fr/public/images/salvi/jamika%20helium%20balloon%20illusions.jpgNote :

    http://www.jamika.net
    http://www.myspace.com/jamikaajalon

    Sortie : 2007
    Style : Electro , Alternative , Fusion , Electro Dub , Hip Hop , Spoken Word

    Tracklist :

    1. Shanti Lift

    2. Feed On

    3. Fall Of An Empire

    4. Crash

    5. Travel Bag Blues

    6. Fast Train

    7. Umbilical Runway

    8. Transient Posse

    9. The Beat

    10. Good Food

    11. Don'T Stop

    12. Zeus

     

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    Elle était attendue et je suis sur ne pas avoir été le seul à rêver de détenir ce disque...La dub poétesse du Zenzile Crew sort " Helium Baloon Illusions ", dont vous saisirez le concept après avoir découvert l'univers et l'histoire d'une artiste (via son site ou sa page myspace), sensible aux arts plastiques, et dont les choix d'expression ne se résument pas seulement à la musique. Toujours est-il que c'est bien de musique dont traite cette chronique, 12 titres où la chanteuse révèle les multiples facettes d'un timbre tantôt inquiétant tantôt impertinent lui permettant de glisser entre des prods hip hop aux épanchements dub (" Crash ", " The Beat ") à d'autres titres au blues électronique plus savoureux (" Travel Bag Blues " qui invoque carrément One Love de Massive Attack ou encore " Zeus " dans un spoken word apaisant presque charnel). Des ambiances mises en paysage par JC et Vincent des Zenzile dont on reconnaît la patte sonore entre 2 beats...mais qui ne m'ont pas toujours convaincus pleinement. Et si j'ai bien finit par céder à l'irrésistible groove de " Feed On " ou au plus lancinant " Fast Train " contrastant à des titres plus enlevés tels " Crash " ou " Don't Stop " (qui est, à mon goût, un ton en dessous du reste), je reste plus dubitatif sur les morceaux taillés single genre " Shanti Lift " ou " Transient Posse " loin de provoquer la même alchimie. Au final une impression partagée entre un premier album audacieux mais assez inégal, ce disque mérite néanmoins plus d'une oreille attentive et nous laisse entrevoir tout le potentiel d'une artiste pleine de surprise... en espérant que la prochaine soit celle de son live à découvrir dans le courant du premier semestre.

    par Keffren

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    Jamika "Space is the Place"
    La musique de Jamika Ajalon est à l'image de toutes ses réalisations artistiques : inclassable. Nul hasard si la native de Saint-Louis (USA) se définit depuis toujours comme un alien. Elle a posé ses valises en France pour réunir sur un premier album toutes les sensations glanées au cours de sa vie de globe-trotteuse. Le résultat est une fusion au croisement du dub, de l'electro et du rock. Sans oublier l'énergie et le charisme détonnant dont elle fait preuve sur scène. Rencontre pleine de charme avec Jamika Ajalon, à l'occasion de son concert à la Maroquinerie en novembre 2007. Réalisatrice : Audrey Martinet. Journaliste : Ali Hammami.
    www.laproductrice.com
    son: Ali Hammami
    cadre: Audrey Martinet-Fred Biscay
    montage: Audrey Martinet


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