• http://www.qobuz.com/images/jaquettes/0884/0884977058635_600.jpg

    Note : ++

    http://www.babyloncircus.com/blog/fr

    http://www.myspace.com/babyloncircus

    Babylon Circus, un acteur incontournable de la scène festive française. Son absence pendant plus de 5 ans s’est faite ressentir, comme si le maître en son genre avait décidé de tirer sa révérence définitivement. Mais lorsque fin 2008 la bande déjantée cuivrée annonça son retour pour le printemps 2009, on trépignait d’impatience à l’idée de se délecter de la nouvelle galette, intitulée La Belle Étoile .

    Babylon Circus est un collectif à l’oeuvre depuis 10 ans. Avec seulement quatre albums à leur actif, ils se sont forgés une réputation digne de ce nom. Comme quoi la qualité n’attend pas le nombre des albums, et la notoriété acquise par le groupe a atteint des proportions inespérées. Force est de constater qu’aujourd’hui la machine infernale de Babylon Circus continue d’amasser encore et toujours plus de monde. La tournée symbolisant le grand retour en 2009 bat actuellement tous les records.

    Les neuf membres brûlants n’ont pas perdu leur fougue, loin de là, et ils savent encore l’exploiter à merveille. La composition du nouvel opus La Belle Etoile en est la preuve. La première écoute reflète le chemin parcouru par l’ensemble du groupe, cinq années passées à travailler autour du Babylon Circus Experience auront été bénéfiques pour la qualité du travail fourni. Musicalement, l’étiquette « ska/fanfare » peut être décollée, car Babylon Circus n’hésite pas à explorer d’autres pistes.
    Les cuivres sont toujours présents mais plus en retrait par rapport aux guitares. Rock, alternatif et chanson française se mêlent au milieu d’un ska beaucoup plus atténué, mais tout en restant dans le même état d’esprit.

    Ne me faites cependant pas dire que Babylon Circus tourne le dos à ses origines ! Le côté critique et fanfare est toujours présent : il prend toute son ampleur sur le morceau La Cigarette qui se la joue très Carpe Diem. Ce morceau est d’ailleurs une reprise des Barbarins Fourchus .
    On retrouve la finesse et la dérision sur les faits de société actuels racontées à la sauce Babylon Circus avec le très réussi Le Fils Caché du Pape . Cette compo co-écrite avec Mickaël Fumon (Mickey 3d) attaque directement les derniers propos de Benoit XVI concernant l’usage du préservatif. La poésie se mélange au trombone et aux cuivres percutants de façon très mélodieuse et entraînante.
    Marions Nous Au Soleil dénonce de façon festive les dérives de la société de consommation liées au rêve américain avec un featuring de Karina Zeniani . Chaque morceau y va du sien !

    On s’imagine déjà en train de sauter sur des titres tels que Nina, L’envol ou Sista, tout droit sortis des débuts du groupe, avec des airs de basse et de reggae sur Sista qui en feront craquer plus d’un !
    Mais là où l’album se démarque le plus des précédents, c’est sur certaines pistes comme Des Fois ou Sur La Tête qui s’affirment comme de véritables parades acoustiques, où les rythmiques de guitares et de claviers sont d’une stabilité déconcertante. Oui, Babylon se teste sur la chanson française… on aime comme ils manient les mots, avec légèreté, facilité, un peu à la façon de La Rue Kétanou .

    La Belle Etoile étonne, c’est le premier mot que nous avons à la bouche. Cette nouvelle galette est soignée, et surtout nous propose des rythmiques et mélodies très variées. Babylon n’hésite pas à élargir son champ d’utilisation d’instruments et de styles. Un tournant musical indéniable, mais Babylon Circus s’est renouvelé positivement. Là est l’essentiel.
    Que le groupe s’hasarde même sur des soupçons électroniques ou des claviers plus dominants, cela ne nous choquera même pas.

    par Dimitri
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    Origine du Groupe : France
    Style : Alternative , French Touch
    Sortie : 2009

    Tracklist :
          1. Des fois
          2. Marions - nous au soleil
          3. L'envol
          4. Sur la tete
          5. La cigarette
          6. Perdu
          7. Valsamourette
          8. Nina
          9. Le fils caché du pape
          10. Sista
          11. Une minute
          12. Ici

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  • http://images.amazon.com/images/P/B0002GCX48.01._SCLZZZZZZZ_.jpg

    Note : ++

    http://www.gomma.de

    http://www.myspace.com/munkfromgomma

    Diable, les dancefloors vont encore vibrer au son touffu du premier véritable album du duo italo-allemand Munk. Sur ce disque éclectique et dansant, le pouvoir est à la basse, ronflante de préférence, aux guitares tranchantes et aux beats uppercut dans un joyeux mélange des genres house, techno, no wave, punk et disco. S'il vous vient ensuite des envies de jeter les chaises par la fenêtre et de marteler le sol jusqu'au bout de la nuit sans penser aux voisins du dessous, il ne faudra pas s'étonner car les patrons du label teuton Gomma, qui avaient déjà signés des productions electro remarquées sous le pseudo Leroy Hangofer, frappent un grand coup avec leur nouvelle bombe festive et un poil rebelle.
    De cet opus, on retiendra les débuts en fanfare de "In the Creamfields", intro folk virant au disco, l'hymne punk ravagé "Kick out the chairs" ou encore du tube "Disco clown" lorgnant vers un Daft Punk grand cru. Les festivités continuent avec le très latino "Portofino Mosh" et "I feel so no", complainte hypnotique de clubber blasé répondant à l'ironie mordante du titre "Ce kul". Sur "Main Schatzi", l'ambiance est au hip hop, servie par le flow express de Princess Superstar.
    Les plages instrumentales, tout aussi excitantes, laissent apparaître quelques perles remuantes comme "Morena Rubinowitch", "Androgyn" et "Ciao dandy" truffées d'effets. Mais Munk sait aussi calmer le jeu avec des titres planants comme "Seeker" et sa pluie de cordes acides.
    Vous l'aurez compris, Mathias Modica et Jonas Imbery possèdent une panoplie de références impressionnantes, une ouverture d'esprit à 360° et un sens de la composition hors pair. Aussi à l'aise à la guitare qu'aux manettes, les deux musiciens prennent un malin plaisir à passer leurs compositions à la moulinette de leur sampler avec un humour potache rafraîchissant. Enfin, le disque doit beaucoup à la présence amicale d'invités de marque comme le rocker Bobby Conn, James Murphy (LCD Sound system, DFA), l'incontournable DJ Chloé et Midnight Mike, tous aussi allumés que les deux protagonistes de l'affaire.
    Le mot de la fin sera pour une DJ Chloé en pleine euphorie "Tout le monde me sourit Ce Kul, j'suis dans la hype Ce kul", nous on la croit, on monte le son et on en redemande !

    par Luc
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    Origine du Groupe : Germany
    Style : Alternative Fusion , Electro
    Sortie : 2004

    Tracklist :
    01. In The Creamfields feat. Bobby Conn
    02. Kick Out The Chairs feat. James Murphy & Nancy Wang of DFA
    03. Disco Clown feat. Midnight Mike
    04. Morena Rubinowitch (where have you gone?)
    05. Portofino Mosh feat. The Limonaden Hasen & Palermo King
    06. Ciao Dandy
    07. I Feel So No! feat. Electronicat
    08. Androgyn
    09. B.F
    10. Ce Kul feat. DJ Chloé
    11. Mein Schatzi feat Princess Superstar & MC Seven
    12. Ramshackle Romance feat. The ObatzdaBeatBabes
    13. Seeker (The Odessa-Nervi Blow) feat. Bobby Conn

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  • http://3.bp.blogspot.com/_Nh9Rwk2iXlQ/SDvIfaP4jYI/AAAAAAAAAqA/oGv65XyCn_k/s400/LAETITIACOVER2.jpg

    Note :

    http://www.laetitiasheriff.com

    http://www.myspace.com/laetitiasheriff


    Il fallait absolument que je fasse cet article avant de partir en vacances, pour combler (modestement) le vide médiatique qui a accompagné la sortie de l’excellent deuxième album de Laetitia Shériff, Games Over. Les artistes de ce style et de cette qualité sont pourtant si rares en France…

    En 2004, il me semble pourtant que Codification avait fait à juste titre un peu de bruit à sa sortie. Trop rapidement associée à PJ Harvey (comme toute nana qui fait un rock poignant plutôt que de la pop légère), ressemblance qu’on ne ressent que vaguement sur le premier titre « Roses » à la rythmique lourde et saturée, Laetitia Shériff est bien plus la pendante française de  Shannon Wright  (on voit déjà à quel niveau elle se situe). L’ambiance pesante de l’album Codification, souvent mise en place par une grosse basse et quelques notes de guitare tristes comme un crachin sur une ville polluée, est à rapprocher des albums de l’américaine, mais avec une production beaucoup plus travaillée. Avec l’aide de ses deux acolytes, Laetitia Shériff interprète de sa belle voix, souvent mise en sourdine, de glauques histoires de manière plutôt simple et efficace, dont on peut retenir au moins deux tubes potentiels (dans un monde meilleur, cela va de soit…) : « Codification » (surtout pour son refrain) et « …bind » dont on se demande pourquoi elle n’est pas passée plus à la radio. La disque est cohérent même sur les chemins de traverse que sont les deux petits instrumentaux (quelques mesures suffisent à poser une ambiance) ou sur le mélodique « the Date », seul titre à ne s’appuyer que sur des arpèges de guitare et un texte sobre et émouvant. Les meilleurs morceaux sont à chercher en milieu d’album avec les intenses « Aquarius » et « that Lover » qui après avoir hésité entre accords musclés et pauses mélodiques finissent par s’intensifier dans une déferlante quasi punk. A noter aussi « Music Box », qui avec son gros son de basse et son rythme presque électro, évoquant un Cocteau Twins qui se serait surpassé pour ne pas être chiant, préfigure certains des excellents morceaux de l’album suivant. Codification est une merveille, accompagné en plus d’une pochette magnifique qui interdit de ne pas acheter le CD, dont on se demande comment il n’apparaît pas plus souvent dans les favoris des amateurs français de musique « indé ».

    En voyant la pochette du Games Over, je me suis jeté dessus sans réfléchir, attiré par l’artwork et par le souvenir (un peu lointain) du Codification, et bien m’en a pris, comme on va le voir. Tout d’abord le « livret », aussi splendide qu’il n’est pas pratique, puisqu’il consiste en un paquet de feuilles volantes présentant au recto une carte à jouer illustrant un titre dont les paroles sont au verso, dans un style symbolique/ésotérique qui m’a toujours beaucoup attiré. Beaux dessins en noir et blanc collant parfaitement à l’ambiance de Games Over, dont le titre suggère bien qu’elle n’est pas particulièrement ensoleillée. Et de fait, on démarre par la plus longue chanson de l’album, dont les tragiques notes de piano prennent le rôle attribué à la guitare sur l’album précédent. Le rythme est marqué par des tapements de mains qui s’ils donnent un effet joyeux aux chansons rapides sont plutôt lugubres sur de lents tempos, ce qui est bien sur le cas ici. Agrémentant le fond glacial de cette chanson décrivant la solitude d’une personne confrontée à l’ignorance de ses origines (« the Story won’t persist in being a closed book »), les cordes font une première lyrique apparition. On retrouvera cette ambiance et ce piano crépusculaire sur « Black Dog », qui voit pour sa part l’introduction de rythmes électroniques qui prendront plus d’ampleur en fin d’album. Les chansons vont d’ailleurs bizarrement le plus souvent par paires. Ainsi l’enchaînement « Let’s Party » et « Hullabaloo », fausses chansons joyeuses basée sur un riff rock de guitare répété  plutôt classique dont l’énergie cache des paroles assez pessimistes sur l’état de la planète et de ses habitants. « Hullabaloo », dénonçant les dérives de la télé, sonne comme un Throwing Muses moderne, impression qu’on retrouvera par petites touches sur d’autres titres. Après une chanson plus pop, mais pas forcément plus facile d’accès, mêlant religion et sexualité dans un thème très PJ Harvey (« Memento, put her in a picture »), Laetitia Shériff, toujours accompagnée de ses deux excellents collaborateurs Olivier Mellano et Gael Desbois, propose un autre diptyque plus calme évoquant Bjork. Si « Like Ink with the Rain » reste une chanson d’ambiance avec cordes et pluie, telle un Mercury Rev timide, « Cosmosonic » enfle progressivement jusqu’à atteindre des arrangements quasi Zeppelinien sur son final. Ces deux morceaux sont en outre bien servis par de sobres apparitions d’une guitare très mélodiques. Pas avare en changements de styles, Laetitia Shériff enchaîne avec deux titres très différents, dont les rythmes electros sont si surprenants qu’ils seront associés dans mon souvenir à l’ensemble de l’album après ma première écoute. On commence par « Easily Influenced », comme sorti des années New Wave, dont la voix parfaite et la nouvelle apparition divine de la guitare n’expliquent pas tout à fait la forte impression qu’il m’a fait : certainement mon titre préféré. Puis « the Evil Eye », qui donne une idée de ce qu’auraient pu être les Cars s’ils avaient été bons. Un petit passage par le grunge, pour une chanson violente sur l’amour et la solitude (« Solitary Play »), et on attaque déjà la fin de l’album, avec « Lockless », encore une belle démonstration de la française. Elle invoque des rythmes vaudous pour nous tenir enfermée dans sa composition, tels les pauvres poissons cernés par le serpent sur la pochette, le danger se rapprochant au fur et à mesure que les larsens et la batterie la font évoluer en un rock dont on aimerait se libérer : hélas, hypnotisés, nous écoutons fascinés jusqu’à la dernière note cet hommage désespéré à notre liberté perdue. Au final ne nous reste que nos amours foirés, tristement décrits sur le lent « There, high » final, interprété à l’orgue, dont le début fait irrémédiablement penser à celui d’ « Hyperballad » de Bjork.

    Très cohérent sur les thèmes abordés (solitude, amour et manque confié sans trop d’espoir à un ailleurs spirituel), l’album aurait pu pâtir d’une trop grande variété de styles. Mais c’est toute la force de Laetitia Shériff (sans doute sa voix superbe, aux registres et phrasés incroyablement variés) d’avoir au contraire rendu cela passionnant, alors même que la plupart des sonorités évoquées plus haut (plutôt années 80, donc) ne sont vraiment pas mes préférées. Et pourtant, nous tenons là probablement un des disques les plus réussis de l’année, dont la richesse globale ne peut très certainement se révéler qu’au prix d’un nombre d’écoutes élevé. Et c’est tant mieux, puisque c’est le sort qu’on réserve à Games Over.

     

    par blinkinglights

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    Origine du Groupe : France
    Style : Alternative Fusion , Alternative Rock
    Sortie : 2008

    Tracklist :
    1.The Story Won’t Persist
    2.  Let’s Party
    3. Hullabaloo
    4. Black Dog
    5. Memento, Put Her in the Picture
    6.Cosmosonic
    7.Like Ink With the Rain
    8.Easily Influenced
    9. The Evil Eye
    10.  Solitary Play
    11. Lockless
    12. There, High

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  • http://1.bp.blogspot.com/_p5FcWVuhGUE/Sd8ElqnREAI/AAAAAAAAAcQ/QEFkCzkvjDk/s400/o1671659.jpg

    Note :

    http://www.emilywellsmusic.com

    http://www.myspace.com/emilywells

     Cela faisait pas mal de temps que nous ne nous étions pas sérieusement penchés sur nos cousins d’Amérique (hormis les canadiens) tant les choses bougent en Europe ces jours-ci. Il est vrai que les gros cartons récents venus d’Outre-Atlantique sentaient un peu trop souvent le réchauffé ou le formaté. Fort heureusement nos oreilles se sont envolées jusqu’à la côte Ouest des Etats-Unis, à Los Angeles, ou réside une jeune artiste du nom d’Emily Wells qui pourrait bien devenir la Björk locale.

    Son parcours est peu commun : à peine majeure elle était déjà courtisée par les Majors du disque mais préféra quitter New-York où elle vivait alors pour traverser les Etats-Unis en voiture et se former en tant qu’artiste, avant d’atterrit finalement à Los Angeles. Elle n’a donc pas choisi la facilité et aujourd’hui sa musique lui donne raison. Adepte du ‘Do it yourself’, Emily Wells a bâti son œuvre à force de travail et de persévérance, apprenant d’abord comment produire et enregistrer. C’est donc dans son propre studio qu’elle a composé, enregistré, mixé et produit cet album, son second après ‘Beautiful Sleepyhead and the Laughing Yaks’ (2006).

    Mais l’originalité de ce disque vient sans aucun doute du mariage réussi entre les cordes classiques et le piano qui évoquent la musique de chambre (‘Symphony 2: and the Click Boom Boom‘), et une atmosphère Pop ouverte à tous, jamais trop arty ou nombriliste. On pense un peu à l’album de FM, ‘A Dream Or Two’, sorti il y a quelques mois, en bien plus captivant. Avec sa voix de chat, Emily Wells enchante aisément son audience avec les 10 ‘mélodies’ qui constituent cet oeuvre. Malgré son apparence calme, un véritable esprit rock plane sur cet album, notamment sur les excellents ‘Symphony 6: Fair The Well and the Requiem Mix’ ou ‘Symphony 8: and the Canary’s Last Take’. Voici donc une improbable cousine de My Brightest Diamond, de Joanna Newsom (‘Symphony 2: and the Click Boom Boom’) et de Kate Bush, qui aurait choisi de mettre plus en évidence son penchant pour la Pop. Pop oui, mais pas seulement, puisqu’elle n’hésite pas non plus à s’essayer au Hip Hop sur ‘Symphony 3: The Story (Featuring Count Bass D)’

    Voici une artiste à découvrir, une ‘femme orchestre’ qui met admirablement à profit son talent pour créer un univers singulier. Si elle a choisi la voie de l’indépendance, la qualité et l’originalité de ce disque devraient certainement lui ouvrir de grandes portes dans un futur proche. Puisqu’elle nous pose sur son dernier titre la question ‘Could This Really Be the End?’, notre réponse est ‘Non, je ne crois pas !’.

    par Stars Are Underground
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    Origine du Groupe : North America
    Style : Electro Classique , Trip Hop , Experimental
    Sortie : 2008

    Tracklist :
    1. Symphony 1: In the Barrel of a Gun
    2. Symphony 2 & the Click Boom Boom
    3. Symphony 3: The Story (feat. Count Bass D)
    4. Symphony 4: America's Mercy War
    5. Symphony 5 Was a Surprise
    6. Symphony 6: Fair Thee Well and the Requiem Mix
    7. Symphony 7: Dreams Memories & Heaven
    8. Symphony 8 & the Canary's Last Take
    9. Symphony 9 & the Sunshine
    10. Symphony 10: Could This Really Be the End?

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  • http://image.lyricspond.com/image/i/artist-ian-brown/album-the-greatest/cd-cover.jpg

    Note :

    http://www.ianbrown.co.uk

    http://www.myspace.com/ianbrown



    Collecting the best of Ian Brown's solo tunes together is more than a treat for his fans. It's evidence of how far King Monkey has come in the eight years since he launched his solo career.
    Brown has matured his sound, grown into his beats and found a niche that constantly pushes him further away from the Roses. He's cast off the shadow of his former band and become a star all over again.
    Credit must be given to his collaborators - UNKLE and Noel Gallagher to name just two but Brown is more than capable of producing excellent tracks on his own. "F.E.A.R." stands out as the best. Potent strings emphasize a fantastic lyric, and everything's underpinned by simple driving beats. If ever there was an argument not to resurrect the Roses, this is it.
    We should give thanks that Ian has resisted pressure to join John, Mani and Reni for a cash-in reunion. There's plenty more to come from The Greatest.

    by  Jack Smith
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    Origine du Groupe : U.K

    Style : Alternative Fusion

    Sortie : 2005

    Tracklist :

    01. My Star (Brown/Ibrahim)
    02. Corpses In Their Mouths (Brown/Ibrahim)
    03. Can't See Me (Bacon & Quarmby Remix)
    04. Be There (UNKLE Ft Ian Brown)
    05. Love Like A Fountain (Single Version)
    06. Dolphins Were Monkeys (Single Version)
    07. Golden Gaze (Single Version)
    08. F.E.A.R.
    09. Whispers
    10. Forever And A Day (Greatest Version)
    11. Keep What Ya Got
    12. Time Is My Everything
    13. Longsight M13
    14. REIGN (UNKLE Ft Ian Brown)
    15. Lovebug (Greatest Version)
    16. All Ablaze
    17. Return Of The Fisherman

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