• Ödland, Les Yeux de l'Oiseau from Lorenzo Papace on Vimeo.

     

    Voilà typiquement le genre d'album que j'adore, un petit album qui va me surprendre, me ravir dès la première écoute, par son originalité, par la fraicheur qu'elle dégage. Le genre de petite sortie qui laisse croire que la scène netaudio reste toujours aussi passionnante et qu’elle seule peut nous apporte des musiques de ce genre.
    Ödland est un groupe folk français inspiré par le 19ème siècle qui mélange piano, cordes, percussions légères, boîtes à musique et divers petits bruits et bien sûr chant.
    Dans un style que l’on appellera néo folk pour pas s’embêter, les chansons Ödland rappelle par certains aspects CocoRosie mais renvoient aussi à des tas de choses et notamment à une certaine forme de poésie légère et onirique inspirée notamment par Alice au pays des merveilles.
    En attendant le premier album "Ottocento", on se régalera avec ces 5 titres magnifiques à écouter de toute urgence !

    permalink

     

    Note :


    votre commentaire




  • Marc Collin et Xavier Jamaux se rencontrent au lycée à Versailles dans les années 1980. Ils cotoient et jouent dans des groupes éphémère (Orange pour Xavier Jamaux ou Spleen Ideal pour Marc Collin) dont les autres membres sont : les futurs Air, Etienne de Crécy, Alex Gopher ou Zend Avesta. Xavier et Marc fondent au début des années 1990, le groupe Indurain avec Jérôme Mestre. Le groupe publie un album dans un style House/Acid Jazz assez en vogue à l'époque avec des paroles en anglais. L'album est un échec et ils décident de poursuivre mais avec des textes en français (Jérôme Mestre peu enthousiaste à cette idée préfère quitter l'aventure. Ils en profitent pour changer de nom et choisi celui d'un autre coureur cycliste : Ollano (ils font cependant une légère faute d'orthographe car le coureur cycliste s'appelle Olano). Les deux musiciens considèrent qu'Ollano n'est pas un groupe mais plutôt un projet auquel ils participent. Ils sortent un album chez Rosebud, Ollano en 1996, après deux ans de travail. Pour l'enregistrement, ils s'entourent de musiciens et de deux chanteuses (Sandra Nkake et Helena Noguerra), car s’ils ont composé tous les morceaux et produit l'album, ils ne jouent presque pas sur le disque laissant cette tache à d'autres considérant qu'ils n'ont pas le niveau pour jouer sur leurs propres disques[1]. Le disque aura de bonnes critiques et connaîtra un léger succès grâce au single Latitudes. Après le disque, Xavier Jamaux a sorti des disques sous le nom de Bang Bang et composé la musique du film Tokyo Eyes, Marc Collin est à l'initiative du projet Nouvelle Vague et a composé la musique du film Les Kidnappeurs de Graham Guit.

    Note :

    votre commentaire




  • Marcin et Igor sont déjà de retour. Encore hagards de leur tournée "ongoing' et de tous leurs concerts et shows visuels, les 2 polonais arrivent une nouvelle fois à diffuser à la fois leur culture, leur savoir encyclopédique sur leur patrimoine jazzistique et leur envie d'échange. Si Konfusion - on le regrette ! - ne fait que 35 minutes, la qualité de ces 11 pistes justifie plus qu'une simple écoute nocturne, qui sera cette fois plus agitée que la normale pour Skalpel... Globalement plus cinématique, Konfusion relaye en second rôle les cordes alors que la guest star devient la basse/batterie, combo clairement désigné comme directeur de la rythmique. Gages d'un style plus sombre, souvent très proches des films de gangsters des années 40/60, les compos de Skalpel sont à la fois plus percutantes et plus difficiles d'accès que leur 1er album éponyme (et leur EP "Sculpture). En résulte donc un album plus jazz encore ("Deep Breath'), plus taquin et filmique ("Konfusion'), confidentiel ("Seaweed') et toujours aussi démentiellement Ninja Tune ("Shivers' et "Flying Officers'). La version double-album vous permettra d'écouter d'excellents remixes de leur 1er album, soit par les vainqueurs d'un concours international (nous ne pouvons donc les qualifier d'amateurs !), soit par des pointures comme Quantic ou... Skalpel temselves.
    permalink

    Note :



    votre commentaire
  •  




    Mountain Battles est donc non seulement l’album du retour en grâce mais aussi l’album de la renaissance. Cela s’entend à tous les étages : Mountain Battles est un album plaisir, un album libre qui s’autorise à peu près toutes les audaces, quitte à tutoyer, sur quelques titres (l’hispanisante et foireuse balade "Regalame Esta Noche" chantée par Kelley, le gnangnan "Here No More" en forme de berceuse), la sortie de route. Les Breeders ont retenu la leçon du gros Frank Black : des titres courts enchaînés sans idée de manoeuvre pour maximiser l’effet de surprise et faire passer parfois la pilule de l’approximatif (un peu trop d’effets sur les voix et les guitares) ou de la nouveauté. "Bang On" avec sa rythmique drum'n'bass décharnée est un petit miracle de rock rachitique : deux accords, un rythme beat box et un refrain aux petits oignons : "I love no-one, no-one loves me. I want no-one and no-one wants me."X 3 et olé. "Night of Joy" nous ramène à l’époque où on croyait encore que les riot girls et autres power trio en jupons (jeans tight) auraient un avenir. On croirait entendre avec bonheur un vieux Throwing Muses, un Lisa Germano, ou un Belly des familles. C’est à la fois tendre comme chou, doux comme un sein laiteux et tout ce qu’on attend d’un groupe certes mineur mais plutôt doué dans son genre. Les Breeders ont mis du miel dans leur power pop et révisé leurs classiques. Mountain Battles est plus apaisé qu’exalté, plus déconstruit que bâti pour la lutte armée. Mou du genou, diront certains qui s’attendaient à revenir au déluge.
    permalink

    Note :

    votre commentaire
  • The Drum Is Everything

    Rockin' On Suicide

    Sorti deux ans avant The Failling (1986) le premier disque de Carmel préfigure déjà nettement la voie qui sera prise par les deux disques suivants; à savoir une musique lorgnant fortement vers le jazz, avec l'emploi massif de cuivres et d'une section rythmique taillée sur mesure. The Drum is Everything est une sorte de machine folle capable par moments d'emballements les plus inattendus. Carmel c'est avant tout une voix très colorée capable d'opérer sur plusieurs registres. On sent tout au long de ses disques sa profonde attirance pour le RnB (More, More, More) , conjugué avec son goût pour les expériences musicales les plus diverses (y compris électroniques). Douée également pour les reprises de grands standards, sa version de Stormy Weather ne souffre d'aucuns reproches. Puis une brèche commence à lézarder cette belle façade (absolument pas péjoratif au contraire !) avec The Drum Is Everything et son tempo saccadé qui pousse Carmel dans des envolées vocales à faire pleurer James Brown (qui pourtant en a vu d'autres...). Les choses continuent de plus belle dans I Thought I Was Going Mad et ce n'est pas peu dire ! The Prayer et ses percussions à faire chavirer Cédric, le webmaster de www.percussions.org (qui pourtant en a vu d'autres !) vous invite à reconsidérer la vie sous un angle que vous n'aviez pas forcément envisagé... Reposez-vous en écoutant Rockin' On Suicide et son clin d'oeil aux big-bands. Parce qu'après c'est le délirant Rue St Denis, où l'on peu constater en passant que le reggae fait aussi partie de l'univers de Carmel ! Pour vous donner une idée de Willow Weep For Me, imaginez Terry Riley, champion de la musique répétitive zen, avalant par mégarde une boîte d'amphétamine... Les deux derniers morceaux devraient vous permettre (sans qu'ils soient pour autant inconsistants) de vous remettre de toutes ces émotions et, accessoirement de ranger votre appartement dévasté par les débordements engendrés par l'écoute de ce disque... Bon courage !
    permalink



    Note :

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique