• http://www.parisdjs.com/images/souljazz_orchestra/The_Souljazz_Orchestra-Rising_Sun_b.jpgNote : +

    http://www.souljazzorchestra.com
    http://www.myspace.com/souljazzorchestra

    Sortie : 2010
    Style : Afrobeat , Jazz , World , Big Band

    Tracklist :

    01 - Awakening
    02 - Agbara
    03 - Negus Negast
    04 - Lotus Flower
    05 - Mamaya
    06 - Serenity
    07 - Consecration
    08 - Rejoice, Pt. 1
    09 - Rejoice, Pt. 2

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     Preview :

     

    Depuis sa création en 2002, The Souljazz Orchestra ne nous a jamais déçus. Après avoir sorti ses deux premiers albums, prolongeant et renouvelant avec brio l’afrobeat kutien, sur le label torontois Do Right!, le combo revient aujourd’hui avec un troisième “Rising Sun”, cette fois signé sur Strut Records. Quoi de plus naturel lorsque qu’on sait que ces musiciens originaires d’Ottawa partagent avec l’excellent label londonien une passion invétérée pour les rythmes afro venus tout droit des sixties et des seventies. “Rising Sun” se présente ainsi comme une savante restitution de ce riche héritage, couplée à l’inventivité et au talent du jeune orchestre. L’album s’ouvre sur un splendide “Awakening” porté par un piano et des cuivres étonnants de douceur, plantant un décor patiné et chaleureux, presque romantique, parfait pour mettre en condition avant d’attaquer le frénétique “Agbara”, ode à la danse et à l’afrobeat comme The Souljazz Orchestra sait si bien le faire. Mais quand “Freedom No Go Die” et “Manifesto” surfaient essentiellement sur ce genre de titres sur-vitaminés, la vraie richesse de ce troisième album réside dans une alternance parfaitement dosée entre un funk nigérian puissant (”Negus Negast” et son clin d’œil à la musique éthiopienne de Mulatu Astatke, “Mamaya”), et un afro-jazz plus langoureux dans lequel cuivres et percussions s’autorisent un brin de détente et de nonchalance (le soulful “Lotus Flower”, “Serenity”). Le sextet manie tellement bien ce subtil glissement d’un genre à l’autre qu’il parvient même à créer des ambiances hautement cinématographiques, dans lesquelles on s’abandonne volontiers, comme dans le sublime “Consecration” aux accents improvisés, ou dans les deux parties finales de la reprise de “Rejoice” de Pharoah Sanders, qui offrent une très belle relecture de l’œuvre emblématique du maître de l’ethno-jazz. “Rising Sun” marque donc une étape supplémentaire dans la carrière déjà brillante des canadiens. Lorgnant davantage vers le jazz, ce nouvel opus étonne par sa variété, son harmonie et son assimilation impeccable des influences africaines qui s’y nichent, dégageant une maturité exemplaire. Si bien que nous nous joignons volontiers à Gilles Peterson pour affirmer que “Rising Sun” constitue sûrement le meilleur album du groupe à ce jour. Un bilan qui n’est évidemment que provisoire, tant il ne fait pas l’ombre d’un doute que The Souljazz Orchestra a encore de merveilleuses surprises sonores à nous offrir.
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  • http://ecx.images-amazon.com/images/I/51S2HOT7XTL.jpg logo_listen.png
    http://chicagoafrobeatproject.com/
    http://www.myspace.com/chicagoafrobeatproject

    Sunset was at 4:21pm on Saturday, but that didn't stop the lineup at at Martyrs' from playing into the wee hours of Sunday morning, winter doldrums be damned. The James Brown tribute band Get Up With The Get Downs kicked things off with their stellar brass section, front man Izzy's endless energy, and a guest drummer who filled in at the last minute with just a few hours to rehearse. The band roused the audience into singing along with Cold Sweat and Hey! Hey! I Feel Alright!, and secretly I hoped there would come a moment when Izzy collapsed onstage, only to be rescued by a cape-bearing well-wisher strategically waiting in the wings. Get Up With The Get Downs play every 3rd Thursday at the Cobra Lounge, and will be playing at the Hideout January 2nd. Catch them if you can, they put on quite a show.

    Chicago Afrobeat Project took the stage next, with up to 14 people performing at once, including vocalist Antar Jackson, and dancers Tosha Alston and Imania Detry from The Muntu Dance Theatre of Chicago. This was CAbP's first time performing in Chicago in several months, and the audience was clearly glad to see them. Between the dancers and the hypnotic mix of funk, rock, jazz and Afro-Cuban music, the energy was unstoppable. Each song was its own production, and it was early Sunday morning before they finished their set.

    You might have to wait a bit to catch CAbP in Chicago again, they'll be on tour beginning in late January in Missouri, Alabama and a few other states, returning to their Chicago home base in late winter. If you can't wait that long you can order CDs from their website.
    DJs Radiohiro and Warp of Bombay Beatbox rounded out the evening by transforming the boisterous energy of the room into an atmosphere of 2am electronic contemplation. I wondered for a moment at how they managed pull that off, and then realized that it was, in fact, 2am when they started their set. That may not sound like a big deal to some of you, but I haven't stayed out that late in years.

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    Note :
    Tracklist :
    1 Talking Bush
    2 Tibet On It
    3 Jekajo
    4 Crunch
    5 West Ganji
     6 Zambi
    7 BMW
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    Attention ! Un nouveau Tony Allen tout chaud atterrit sur la platine et oh, surprise ! C'est sur le label de Damon Albarn (Blur, Gorillaz), né d'un partenariat avec le disquaire londonien Honest Jons, que le vétéran du groove nigérian ressort ses quinze bras et ses dix-huit pieds.
    Allen, l'alien du rythme, a beau avoir plusieurs décennies de musique derrière lui, sur cet album enregistré à Lagos, il sonne comme jamais. Les générations d'artiste du cru se croisent, du légendaire Fatai Rolling Dollar, qui donne de la voix sur quatre titres, jusqu'au jeune Omololu Ogunleye et à la belle apparition de la chanteuse yoruba Yinka Davies.
    Classique mais efficace, Lagos No Shaking n'est pas à ranger dans la catégorie OVNI, mais plutôt "bonne vieille galette".
    per Arnaud Cabanne
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  • Red Hot + Riot (a.k.a. Red Hot + Riot: The Music and Spirit of Fela Kuti) is the fourteenth in a series of music compilation projects from the Red Hot Organization to be used as a fundraising tool for AIDS awareness efforts. The album, which takes inspiration from the late Nigerian musician Fela Kuti, was released by MCA on October 15, 2002 and featured more than three dozen artists on a score of tracks. It is the fifth overall album in the series to focus chiefly on the work of a single composer or musician, following tributes honoring the works of Cole Porter (Red Hot + Blue), Antonio Carlos Jobim (Red Hot + Rio), George Gershwin (Red Hot + Rhapsody: The Gershwin Groove), and Duke Ellington (Red Hot + Indigo).
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    Rien qu'en lisant leur patronyme, et en voyant la pochette au design et aux messages colorés un poil clichés (Don't be no slave, Free your mind !, Monkey see monkey do !) on sait d'emblée de quoi ça parle. Akoya Afrobeat est un orchestre afrobeat qui a la particularité d'être composé de musiciens enrôlés à travers quatre continents. Troisième année d'existence pour ce combo qui sonne très roots, n'excluant pas une remarquable synergie entre ses membres qui semblent entrer communément en transe sur ces longues plages et phases d'improvisation. Avec quatre pistes sur six qui dépassent les douze minutes, ce qui est loin d'être rare dans l'afrobeat, on a tout le temps d'en apprécier les subtilités, de découvrir de nouveaux détails au fur et à mesure, et de suivre leur développement pendant que la fièvre monte! Ouverture tribale pour dire bonjour-tout-va-bien (Awa L'Akõya), solos de saxo (Jé Jé L'Aiyé), safari speed jazz avec chœurs qui s'emballent (B.F.B.F (Panama)), funk cuivré ensoleillé (Fela Dey)... Au final, un deuxième album bien pris en main par le leader et chanteur Kalete, qui a joué et enregistré avec LE père fondateur du genre Fela Kuti. On reconnaît d'ailleurs sans mal les influences orchestrales empruntées à la famille Kuti, avec un peu moins de charisme, mais des faux airs vocaux de James Brown pour compenser!
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