• This is the most creepy soundtrack you ever heard... The soundtrack of the dark part of our life... Everybody knows these feelings, but noone can express them so amazing like Mr. Moods does it... This release can't be described with words, it has to be heard and felt...



    Note :



    mr.%20moodsQuantcast

    votre commentaire
  •  



    Comme le disait à juste titre Dave, le hip hop britannique ne traverse pas actuellement sa période la plus faste et prospère. Et à quelques exceptions près, le versant instrumental du genre n’est guère plus épargné que sa facette rap. Aussi voit-on notre plaisir décuplé lorsque, ponctuellement, un artiste parvient à se sortir de la nasse. Ainsi en est-il du producteur et Dj londonien Ghost. Après un premier disque extrêmement bien reçu – Seldom seen often heard en 2006 – le dénommé Simon Williamson récidive avec Freedom of thought, sorti il y a quelques mois sur le label rosbeef Breakin’ bread. Avec ses plages instrumentales finement ciselées et variées, ses rap percutants aux délicieux accents brit’ et ses éclairs jazzy, Ghost ne met pas trois plombes à nous convaincre de la qualité de ses productions. Dj expérimenté et remixeur chevronné, souvent comparé à DJ Shadow ou J Dilla, le garçon a indéniablement plus d’une corde à son arc et a accumulé avec les années une bonne somme d’inspirations. Lignes de violons épiques, guitares wah wah à la coule, basses funky libineuses, arpèges de piano épurés, incursions de saxo ou de phases electronica, l’éventail est large et plutôt goûtu. Avec tout cela, il en devient difficile de distinguer un titre plutôt qu’un autre et l’on se laisse bercer par les sonorités feutrées et minutieusement sculptées du britannique, entrecoupées çà et là de titres rappés par ses camarades anglish Verb T, Finale ou Dubbledge. Parmi les 18 titres en présence, on peut néanmoins retenir le morceau « Return journey », son vague à l’âme de piano et ses basses titanesques. La comparaison avec DJ Shadow prend ici tout son sens. En effet, les deux hommes semblent partager un même don pour tisser des ambiances abyssales et concocter de fluides mélodies sur fond de beat hip hop. L’orchestration est riche et d’une totale pureté. Ghost nous gratifie même d’un très rock et héroïque solo de guitare. « Elevate » et sa coulée de sons digitaux féériques, peut donner une autre preuve de l’étendue du talent du garçon. Le blanc-bec Jehst s’en donne à cœur joie et fait résonner son rap british gouailleur – je ne me lasserai jamais de ce succulent accent - sur les lignes scintillantes et atmosphériques du Dj. La production est impeccable, c’est en plein dans le mille ! De nombreux titres, pour ne pas dire l’essentiel des titres, démontrent les qualités de composition du Britannique. Sans originalité démente et sans grain de folie il faut le concéder, il déroule un album plein, ambiancé et propice aux divagations, où la morgue de ses invités rappeurs le disputent à ses vapeurs musicales réglées comme des horloges. En bref : Dans la catégorie des faiseurs de beat hip hop voilà un homme sur qui il faudra compter. Pour son deuxième album, le Londonien Ghost signe un disque dense à l’instrumentation pléthorique. Du beau boulot, à ne pas ignorer.
    permalink

    Note :

    votre commentaire




  • Comme son nom le laisse supposer, "Indie Rock Blues" est un nouvel exemple de convergence hip hop et rock indé. Pour ce disque, tout a commencé le jour où le peintre et dessinateur CW Roelle a fait découvrir à Joe Beats un disque de Songs: Ohia. Enchanté par ce qu’il venait de découvrir, le beatmaker de Sage Francis au sein des Non Prophets a rapidement tenté un remix du titre "Coxcom Red". Satisfaits du résultat, les deux amis ont décidé ensuite de faire tout un album sur ce mode. Roelle a proposé des disques, Joe Beats choisi ceux qui lui plaisaient, puis il a bidouillé le tout, épaulé aux scratches par DJ Signify.

    Belle & Sebastian, M. Ward, Pinback, The Make Up, Neutral Milk Hotel. Voici le genre de gens croisés sur cette sélection. Que du beau monde donc, et pour un résultat souvent fort agréable. Il y a bien quelques passages lassants et irritants (les "papapa" interminables du "Panda, Panda, Panda" de Deerhof), mais Joe Beats frappe juste quand il agrémente la musique d'Ugly Casanova avec du dub et des extraits du "Light Sleeper" de Saafir ou quand il accompagne le chant lointain d’Andrew Bird de percussions pesantes. Le rendu est même plus que remarquable sur le "When We Reach the Hill" de The Black Heart Procession et sur le "Coxcomb Red" à l'origine de ce projet, deux titres placés idéalement au début et à la fin du disque.

    Toutefois, ce mix a un gros et vilain défaut : son manque d’audace et de surprises. Quand Joe Beats prend des chants et des guitares pop, quand il les coupe en morceau et quand il leur ajoute une rythmique hachée et alanguie, il applique une recette bien connue : celle du trip hop. Par moments, à l’écoute de "Indie Rock Blues", on se croirait sur un vieux disque de Kruder & Dorfmeister. Ce n’est pas un mal, moi j’aime bien Kruder & Dorfmeister. Mais, cela n’aidera pas à prononcer un jugement définitif sur le talent de Joe Beats, producteur problématique qui a permis à Sage Francis de sortir à la fois son maxi le plus marquant ("All Words No Play") et son album le plus décevant ("Hope"). D’autant plus qu’avec une telle sélection, et comme souvent en matière de remix, on ne sait jamais si l’intérêt des morceaux ne vient pas davantage du matériau d’origine que du DJ. A écouter le "Save Yourself" de mes chouchous de The Make-Up, j’ai ma petite idée là-dessus. Mais je vous laisserai libre de vous faire votre avis une fois que vous vous serez procuré cet album qui, de toutes façons, mérite qu’on s’y attarde.

    Sylvain Bertot

    permalink

     

    Note :

    votre commentaire
  •   



    Nujabes est un beatmaker japonais qui est connu, a collaborés avec pas mal d'artistes internationaux et a fait la B.O de la serie ou manga "Samourai "Champloo". Nujabes change la donne avec ses mélodie hip-hop, c'est cette symphonie qui rend FOU, ce son si pur et si tranquille , nous emportant dans un autre univers. Je suis un FAn, et à donf !!!!
    permalink

    Deuxieme retro d'Hydeout Production. On retrouve donc du Nujabes et également des production de DSK, Emancipator ou Uyama Hiroto, et une guest star de taille en la personne de C.L. Smooth. Que dire, à part que c'est une nouvel fois magnifique.
    permalink

    Note :

    votre commentaire




  • Après son premier album The Chilling Effect (Bande Originale de Film), Brian Burton (Producteur et Dj de Hip-Hop) sort Rhode Island, subtil mélange de hip-hop et musique électro, où l'on trouve du jazz, quelques mélodies de guitares, des bruit de vagues... Le tout en fait un album de trip-hop très interessant où chaque titre est unique. Pas mal de morceaux remarquables dès la première écoute : Sesame Street, The Bordello, The Pier... A écouter immédiatement. Thibaut
    permalink

    Note :

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique